(1923-2020)
Judit Reigl est l’une des rares femmes artistes de l’Abstraction gestuelle d’Après-guerre. Dans un corps à corps avec le support, son œuvre jaillit d’un geste créateur tout en mouvement, une énergie physique qui se déroule dans l’espace-temps.
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Judit Reigl est née en 1923 à Kaposvár en Hongrie. Elle étudie à l’Académie des beaux-arts de Budapest entre 1941 et 1945. Grâce à une bourse d’études elle voyage en Italie : Rome, Venise et Vérone pendant près de deux ans, entre 1946 et 1948. Après plusieurs tentatives, elle parvient à quitter la Hongrie mais elle est arrêtée en Autriche : emprisonnée pendant deux semaines, elle parvient à s’échapper. Après un long voyage – en partie à pied – elle passe par Munich, Bruxelles et Lille pour arriver enfin à Paris en juin 1950.
À Paris, Judit Reigl retrouve son ami le peintre hongrois Simon Hantaï qui lui présente en 1954 le chef de file du surréalisme André Breton. Attirée par la pratique de l’écriture automatique, Judit Reigl fréquente le milieu surréaliste et expose dans les galeries proches du mouvement. Lors de sa première exposition personnelle à Paris en 1954 à la Galerie d’art À l’Étoile scellée, André Breton rédige la préface du catalogue. Elle y rencontre Max Ernst et Roberto Matta.
Avec Judit Reigl, la pratique de l’écriture automatique est poussée à son paroxysme. Si le surréalisme classique puisait dans une iconographie onirique, fidèle à la peinture figurative, l’œuvre de Judit Reigl tend vers un automatisme absolu, tant psychique que physique, qui explore l’inconscient, et qui à partir de 1953 se détache de toute représentation. « Tout mon corps participe au travail, ‘à la mesure des bras grands ouverts’. C’est avec des gestes que j’écris dans l’espace donné, des pulsations, des pulsions » s’explique Judit Reigl.
Dans un corps à corps avec le support, l’œuvre de Judit Reigl évolue vers la série Éclatement où la matière jaillit dans un geste créateur en tension. « Éclatement, telles des cartes explosives de la matière touchant la toile, représentent l’affrontement de la surface et du corps, la lutte à la fois constructive et destructrice de la matière et de l’énergie […] la peinture éclate littéralement l’espace pictural dans un mouvement centrifuge, dirigeant le regard […] au-delà du cadre, et la matière ainsi explosant dans tous les sens efface la hiérarchie de la surface » décrit Agnès Berecz.
En 1956, la femme artiste Judit Reigl participe à l’exposition collective Tensions à la Galerie René Drouin à Paris, aux côtés de Jean Degottex, Simon Hantaï, Claude Georges et Claude Viseux. Cette même année, Judit Reigl commence sa collaboration avec la Galerie Kléber à Paris, dirigée par Jean Fournier. Trois expositions d’art personnelles de Judit Reigl seront présentées à la Galerie Kléber en 1956, 1959 et 1962.
Dans la continuité de son exploration gestuelle de la peinture, l’œuvre de Judit Reigl débouche sur la série Centre de dominances dans laquelle le geste tournoie dans une rotation comme aspirée vers le centre de la toile. « Sur le plan de la toile, le centre se propose en maelström, gouffre, tourbillon, qui creuse la profondeur de l’œuvre, se déplace et s’ouvre, se fait et se défait, en se constituant. Établissant alors en effet un espace où le centre est partout et la périphérie nulle part » décrit Marcelin Pleynet.
À la fin des années 1950, l’artiste peintre Judit Reigl commence une collaboration avec la Galerie Van de Loo à Munich où trois expositions d’art personnelles lui sont dédiées en 1958, 1960 et 1966.
Après la série Centre de dominance, Judit Reigl explore la série dite Guano, née d’un « hasard objectif ». Afin de protéger son parquet neuf, Judit Reigl le recouvre de toiles qu’elle juge « ratées ». La peintre s’explique : « Sur ces couvre-sols improvisés, j’ai travaillé, marché, déversé de la matière picturale qui coulait, imbibait, s’écrasait sous les pieds. Ces guenilles excrémentielles se transformaient lentement au cours des années en couches stratifiées, comme le guano des Iles. » Or ces toiles sur lesquelles des couches de matière se sont accumulées offrent à l’artiste un nouveau champ d’exploration. La toile initiale a disparu mais une nouvelle surface toute en matière et en surface lui donne la possibilité d’une « opération à l’envers » selon ses termes. Judit Reigl vient en effet par raclage enlever de la matière, retravailler ses œuvres : un nouveau terreau pour sa création.
En parallèle de sa série Guano, Judit Reigl explore un nouveau procédé de création. Grâce à un noir particulier, celui utilisé dans le bâtiment par les maçons, un noir qui sèche lentement – pendant plusieurs années – et en profondeur, l’artiste Judit Reigl vient construire ses toiles. La peintre décrit : « À partir d’un fond blanc, je plaçais sur la toile les mottes de peinture avec une lame souple et arrondie, quelquefois une simple baguette de bois, et je les « montais » ensuite de bas en haut sur la toile, en recouvrant, avec ce noir broyé, les couleurs plus légères placées en dessous. Je savais immédiatement si c’était réussi ou raté, et, dans ce cas, il n’y avait pas de retouche possible. » Ce processus de création long incite Judith Reigl à travailler sur plusieurs peintures en même temps.
En 1961, une exposition d’art personnelle est consacrée à Judith Reigl au Kunstverein de Fribourg-en-Brisgau. Dans les années 1960, Judit Reigl participe à deux évènements artistiques aux États-Unis : au Guggenheim International Award à New York en 1964 et à la Pittsburgh International Exhibition of Contemporary Painting and Sculpture, présentée au Museum of Art du Carnegie Institute à Pittsburgh en 1967.
Dès février 1966, surgissent de son écriture automatique et abstraite, des formes anthropomorphes : des torses humains. Cette transformation d’abord indépendante de sa volonté va ensuite être appuyée, accentuée par le geste de l’artiste. Le peintre Judit Reigl s’explique : « Imperceptiblement d’abord, puis de plus en plus consciemment après 1970, j’ai essayé d’intervenir, de souligner l’aspect émergeant de ces corps dressés. » C’est la série Homme, caractérisée par des figurations spontanées, qui se dressent sur la toile dans un mouvement ascendant ou descendant.
De la série Homme naît la série Drap, décodage. À partir de février 1979, Judit Reigl vient agrafer sur ses torses d’homme des draps transparents. Ces corps voilés, cachés offrent un nouveau terrain d’exploration à l’artiste. Judit Reigl raconte : « Sur ces corps niés, je fais le relevé, ou plutôt – par touche, par tache – je défais les formes, l’élan, le dynamisme de l’écriture, les tensions de ceux-là. Je les décompose, les décode, abolissant leurs armatures noires, cette carcasse noire des masses protectrices, pourtant indispensable jusqu’ici, avec son épaisseur affirmative et son contraste absolu contre le fond blanc. Je peins sur ces draps, pour n’en montrer que l’envers. Je passe par la défaite totale. »
Au début des années 1970, la femme artiste Judit Reigl collabore avec la Galerie Rencontres à Paris qui lui organise sa première exposition personnelle en 1972 – quatre autres expositions personnelles lui seront ensuite consacrées. En 1973, Judit Reigl participe à l’exposition d’art L’Espace lyrique : L’Action Painting, L’Abstraction lyrique et leurs environs, présentée à l’Abbaye de Beaulieu-en-Rouergue, une ancienne abbaye cistercienne transformée en centre d’art contemporain à Ginals, dans le sud-ouest de la France.
À partir de 1973, le peintre Judit Reigl explore la série Déroulement dans laquelle elle emploie une gestuelle totale, sans contrainte formelle. Elle s’explique : « Le Déroulement, c’est ça : une action dans la durée pour trouver cette source fixe qui permet que le mouvement existe. » Elle réalise cette série en deux phases : d’abord elle fixe des toiles non tendues sur tout le pourtour de l’atelier, puis sur le rythme d’une musique, la peintre Judit Reigl accorde ses pas et ses gestes, laissant le pinceau imbibé de peinture glycérophtalique balayer, effleurer la toile.
La musique classique, notamment Jean-Sébastien Bach, l’inspire particulièrement dans la série suite des Déroulements au tournant des années 1980, donnant naissant à une écriture ondulatoire. L’artiste nomme cette nouvelle écriture « L’Art de la Fugue ».
À partir de 1982, la suite des Déroulements prend une autre forme. Judit Reigl mêle à la peinture des poudres métalliques, ce qui crée des effets de surface. De plus, elle modifie le sens de lecture de ses œuvres en les faisant basculer à la verticale une fois terminées : il ne s’agit plus d’une écriture mais d’une sorte d’ « architecture fantastique » selon les mots de Jean-Paul Ameline. Et Judit Reigl d’ajouter : « [Les] séries qui suivent Déroulement, viennent de la même source d’où sont issues la musique ou la poésie, c’est-à-dire du geste élémentaire, du rythme, du tempo, de la pulsation. »
En 1976, les séries Déroulements et Guano sont présentées au Musée d’Art moderne de la Ville de Paris. Entre 1977 et 1978, Judith Reigl participe à l’exposition collective itinérantes : 3 villes, 3 collections : Marseille, Grenoble, Saint-Etienne : L’avant-garde 1960-1976, présentée successivement au Musée Cantini à Marseille, au Musée de peinture et de sculpture de Grenoble, au Musée d’art et d’industrie de Saint-Étienne et enfin au Musée national d’art moderne – Centre Pompidou à Paris. En 1978, le Musée de Peinture de Grenoble lui consacre d’ailleurs une exposition personnelle : Judit Reigl, Peintures choisies, 1958-1978. À la fin des années 1970, deux expositions personnelles lui sont consacrées à la Galerie Yvon Lambert à Paris, en 1978 et en 1979.
Au cours des années 1980, Judit Reigl collabore avec la Galerie de France à Paris qui lui organisera plusieurs expositions personnelles dont l’une sur L’Art de la Fugue, Peintures 1980-1982, la série suite des Déroulements. En 1985, le Musée d’Évreux présente une exposition personnelle sur Judit Reigl.
Dans sa série Entrée-Sortie, Judit Reil questionne le tableau dans ses paramètres formels. Avec elle, la couleur se fait diffuse par une saturation du medium à travers les fibres de la toile. Il ne s’agit ici plus du mouvement mais « d’une forme architecturale immobile » décrit l’artiste. « L’immobilité vient mais elle se mue en attente, comme quand cela devient vraiment pesant, que l’on passe au-delà du possible. La peinture devient sale, matière lourde, fond, immondices ; j’ai dit quelque part excrémentielle. Cela devient si pénible, poussé si loin que soudainement, il y a surgissement […] Je dois en sortir, question de vie ou de mort […] » explique Judit Reigl.
En 1986, la femme artiste participe à la Biennale de Venise, au Pavillon international. En 1991, les œuvres de Judith Reigl sont présentées lors de l’exposition itinérante consacrée à André Breton, au Musée national d’art moderne – Centre Pompidou à Paris, puis au Museo Nacional, Centro de Arte Reina Sofia à Madrid.
Après les séries Face à… (1988-1990), Un corps au pluriel (1990-1992), Hors (1993-1999) et Un corps sans prix (1999-2001) desquels surgissent des formes humaines en apesanteur, Judit Reigl réalise entre 2001-2002 la série New-York, 11 septembre 2001. Croisée à l’actualité de ce tragique attentat aérien, cette série insiste sur cette problématique du corps en chute. « Quelquefois immobilisés par l’arrêt de l’image, les corps semblaient monter autant que descendre, ou bien flotter dans un espace indéterminé » décrit Judit Reigl au sujet de la retransmission télévisée des attentats.
En 2010, le Musée des beaux-arts de Nantes présente une rétrospective Judit Reigl, autour d’une sélection de 80 œuvres. En 2017, à la suite d’un dépôt exceptionnel, une exposition lui est consacrée au Musée des Abattoirs de Toulouse. De même, à la suite d’un achat d’œuvre de la série New York, 11 septembre et de la donation de cinq peintures par l’artiste au Musée d’Art moderne de Paris, la collection permanente d’œuvres de Judit Reigl conservées par le musée est présentée en 2018 sous le titre Judit Reigl Le corps est le plus parfait instrument et le plus tragique. En 2016, sa première exposition personnelle dans une institution américaine est présentée au Allen Memorial Art Museum à Oberlin dans l’Ohio, sous le titre Judit Reigl : Body of Music.
Depuis la fin des années 2000, plusieurs expositions collectives, tant en France qu’à l’étranger sont à noter. En 2007, les œuvres de Judith Reigl sont présentées à l’exposition d’art itinérante Gestes, Signes, Traces, Espaces (Figures de la peinture moderne française dans les Collections publiques de Normandie) au Musée André Malraux du Havre, à l’Ancien Évêché d’Évreux et au Musée des beaux-arts de Caen.
En 2017, les œuvres de la femme artiste sont présentées à l’exposition Le geste et la matière | une abstraction « autre » Paris, 1945-1965 à Fondation Clément à la Martinique. En 2019, Judit Reigl participe à l’exposition thématique Préhistoire, une énigme moderne au Musée national d’art moderne – Centre Pompidou à Paris.
Judit Reigl participe également à des expositions collectives qui mettent en lumière le travail des femmes artistes du XXe siècle, notamment à l’exposition elles@centrepompidou, présentée dans les Collections du Musée national d’Art moderne – Centre Pompidou à Paris, entre 2009 et 2011 ; à l’exposition La vraie vie est ailleurs ! Femmes artistes autour de Marta Pan : Simone Boisecq, Charlotte Calmis, Juana Muller, Véra Pagava, Judit Reigl, montée au Musée des beaux-arts de Brest, entre 2019-2020 ; à l’exposition Femmes années 50. Au fil de l’abstraction, peinture et sculpture, présentée au Musée Soulages à Rodez, entre 2019 et 2020.
À l’étranger, Judit Reigl expose à Epic Abstraction : Pollock to Herrera, présenté au Metropolitan Museum of Art à New York, entre 2018 et 2020 ; à Artistic License: Six Takes on the Guggenheim Collection, du Solomon R. Guggenheim Museum à New-York, en 2019 ; à Everything is Rhythm: Mid-Century Music and Art, présenté au Toledo Museum of Art, en 2019.
En 2014 est créé le Fonds de dotation Judit Reigl qui favorise la connaissance de son œuvre, l’accès au public et la recherche. Il constitue et gère les Archives Judit Reigl. Il soutient l’organisation d’expositions et l’édition de publications sur l’œuvre de Judit Reigl, en France et à l’étranger. Le Fonds de dotation Judit Reigl est aussi en charge du Catalogue raisonné de Judit Reigl pour l’ensemble de son œuvre : peintures, dessins, collages.
Installée dans son atelier à Marcoussis dans l’Essonne depuis 1963, Judit Reigl décède le 6 août 2020.
© Galerie Diane de Polignac / Astrid de Monteverde
Collections (sélection)
Amiens, Fonds régional d’art contemporain Picardie
Bourg-en-Bresse, Musée de Brou, Bourg-en-Bresse
Budapest, Ludwig Museum – Museum of Contemporary Art
Buffalo, NY, Albright-Knox Gallery
Caen, Musée des beaux-arts
Clermont-Ferrand, Fonds régional d’art contemporain Auvergne
Cleveland, OH, The Cleveland museum of Art
Dijon, Musée des beaux-arts
Dunkerque, Fonds régional d’art contemporain Nord-Pas-de-Calais
Évreux, Musée d’Évreux
Grenoble, Musée de Grenoble
Houston, TX, Museum of Fine Arts
Londres, Tate Modern
Montpellier, Musée Fabre
Montréal, Musée d’Art Contemporain de Montréal
Nantes, Musée des arts
New-York, NY, Solomon R. Guggenheim Museum
New-York, NY, Museum of Modern Art
New-York, NY, The Metropolitan Museum of Art
Oberlin, OH, Allen Memorial Art museum
Orléans, Fonds régional d’art contemporain Centre
Paris, Musée d’Art Moderne de Paris
Paris, Musée national d’art moderne, Centre Georges Pompidou
Québec, Musée de Rimouski
Québec, Musée National des beaux-arts du Québec
Rennes, Fonds régional d’art contemporain Bretagne
Soissons, Musée de Soissons
Sotteville-lès-Rouen, Fonds régional d’art contemporain Haute-Normandie
Strasbourg, Musée d’Art moderne et d’art contemporain
Toledo, OH, The Toledo museum
Vitry-sur-Seine, Musée d’Art contemporain du Val-de-Marne, MACVAL
Expositions (sélection)
Exposition personnelle, Galerie de l’Etoile Scellée, Paris, 1954
Expositions personnelles, Galerie Kléber (Jean Fournier), Paris, 1956, 1959, 1962
Tensions (Degottex, Hantaï, Claude Georges, Reigl, Viseux), exposition collective, Galerie René Drouin, Paris, 1956
Lebendige Farbe/ Couleur vivante, Städtische Museum, Wiesbaden, 1957
Expositions personnelles, Galerie Van de Loo, Munich, 1958, 1960, 1966
Exposition personnelle, Kunstverein, Fribourg-en-Brisgau, 1961
Guggenheim International Award, The Solomon R. Guggenheim Museum, New York, 1964
Pittsburgh International Exhibition of Contemporary Painting and Sculpture, Museum of Art, Carnegie Institute, Pittsburgh, 1967
L’Œil écoute. Exposition internationale d’art contemporain, Palais des Papes, Avignon, 1969
Expositions personnelles, Galerie Rencontres, Paris, 1972, 1973, 1974, 1975, 1976
Exposition personnelle, Maison des jeunes et de la culture, Bures-sur-Yvette, 1972
L’Espace lyrique : L’Action Painting, L’Abstraction lyrique et leurs environs, Abbaye de Beaulieu-en-Rouergue, Ginals, 1973
Judit Reigl, rétrospective, Maison de la Culture, Rennes, 1975
Judit Reigl, Déroulements, 1973-1976 ; Guano, 1958-1965, ARC 2, Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris, Paris, 1976
3 villes, 3 collections : Marseille, Grenoble, Saint-Etienne : L’avant-garde 1960-1976, Musée Cantini, Marseille ; Musée d’art et d’industrie, Saint-Etienne ; Musée de Peinture, Grenoble ; Musée national d’Art moderne – Centre Pompidou, Paris, 1977
Expositions personnelles, Galerie Yvon Lambert, Paris, 1978, 1979
Judit Reigl, Peintures choisies, 1958-1978, Musée de Peinture, Grenoble, 1978
Expositions personnelles, Galerie Jolliet, Québec, 1979, 1981
Caillère, Hantaï, Pincemin, Reigl, Tapies, Bram Van Velde, Musée Sainte-Croix, Poitiers, 1981
The Subject of Painting: A Selection by Paul Rodgers of nine contemporary painters working in France: Bishop, Cane, Devade, Dezeuze, Hantaï, Nivollet, Reigl, Thiolat, Viallat, Museum of Modern Art, Oxford, 1982
Expositions personnelles, Galerie Jolliet, Montréal, 1982, 1984
Judit Reigl, L’art de la fugue, Peintures 1980-1982, Galerie de France, Paris, 1982
Expositions personnelles, Galerie de France, Paris, 1985, 1992, 1999, 2001, 2006, 2012
Judit Reigl, Musée d’Évreux, Ancien Évêché, Évreux, 1985
Biennale de Venise, Pavillon international, Venise, 1986
Judit Reigl (Peintures 1986-1989), Centre d’arts contemporains, Orléans, 1989
Exposition personnelle, FRAC Auvergne, Clermont-Ferrand, 1989
André Breton, Musée national d’art moderne, Centre Georges Pompidou, Paris ; Museo Nacional, Centro de Arte Reina Sofia, Madrid, 1991
Judit Reigl, Musée de Brou, Bourg-en-Bresse, 1992
Manifeste, Une histoire parallèle, 1960-1990, Collections du Musée national d’art moderne, Centre Pompidou, Paris, 1993
Judit Reigl, Autour de la donation Goreli, Musée national d’art moderne – Centre Georges Pompidou, Paris, 1994
Le noir est une couleur, Galerie Maeght, Barcelone, 1995
La Dimension du Corps 1920-1980 (collections du Musée national d’art moderne – Centre Georges Pompidou), Tokyo, Kyoto, 1996
Made in France 1947-1997, Collections du Musée national d’art moderne – Centre Georges Pompidou, Paris, 1997
Abstractions – France 1940-1965, Peintures et dessins des collections du Musée national d’art moderne, Centre Georges Pompidou, Musée d’Unterlinden, Colmar, 1997
Judit Reigl, Eléments d’un parcours, Abbaye de Beaulieu-en-Rouergue, Ginals, 1999
Judit Reigl, Donation au Musée de Brou, Musée de Brou, Bourg-en-Bresse, 2001
Signes, traces, écritures, Un choix du Cabinet d’art Graphique – Acquisitions récentes du Cabinet d’art graphique, Musée national d’art moderne – Centre Georges Pompidou, Paris, 2001
Judit Reigl, peintre, Fondation pour l’art contemporain, Caisse d’Épargne de Midi-Pyrénées, Toulouse ; L’Arsenal, Musée de Soissons, Soissons, 2003-2004
Salle Judit Reigl dans le parcours des collections du Musée national d’art moderne – Centre Pompidou, Paris, 2003-2004
Exposition personnelle, Galerie La Navire, Brest, 2004
Reigl, Múcsarnok Kunsthalle, Budapest, 2005
Exposition personnelle, Erdész & Makláry Fine Arts, Plug, Műcsarnok, Budapest, 2006
Gestes, Signes, Traces, Espaces (Figures de la peinture moderne française dans les Collections publiques de Normandie), Musée André Malraux, Le Havre ; Ancien Evêché, Evreux ; Musée des beaux-arts, Caen, 2007
Judit Reigl, Déroulements, Galerie L’Or du Temps, Paris, 2007
Expositions personnelles, Janos Gat Gallery, New York, 2007, 2008, 2009
Expositions personnelles, Kálmán Makláry Fine Arts, Art Paris, Grand Palais, Paris, 2008, 2009, 2016-2017
elles@centrepompidou, Collections du Musée national d’art moderne – Centre Georges Pompidou, Paris, 2009-2011
Exposition personnelle, MODEM Centre for Modern and Contemporary Arts, Debrecen, 2010
Judit Reigl, rétrospective, Musée des beaux-arts, Nantes, 2010-2011
Expositions personnelles, Ubu Gallery, New-York, 2011, 2014, 2018
Judit Reigl, Rooster gallery, New-York, 2011
Expositions personnelles, Kalman Maklary Fine Arts, Budapest, 2011, 2013, 2015
Art of Another Kind: International Abstraction and the Guggenheim, 1949–1960, Solomon R. Guggenheim Museum, New York, 2012
La qualité de l’ombre, “3 × 3 European Artists”, Ludwig Museum im Deutschherrenhaus, Koblenz, 2013
Judit Reigl, Entrée—Sortie, Wienerroither&Kohlbacher Fine Art, Vienne, 2013
Judit Reigl, Entrance—Exit (1986–89), Shepherd W&K Galleries, New York, 2013
Judit Reigl: Emptiness and Ecstasy, Ludwig Museum of Contemporary Art, Budapest, 2014
Selections from the Museum’s Collection: Modern and Contemporary Art, Museum of Fine Arts, Houston, 2014
Judit Reigl: Drape/Decoding, Eger, Kepes Institute, Eger, 2015
Judit Reigl: dépôt exceptionnel, Toulouse, Les Abattoirs, Musée d’art moderne et contemporain – FRAC Occitanie, 2016-2017
JUDIT REIGL: Late Paintings and Drawings, Merchanthouse, Amsterdam, 2016-2017
Judit Reigl – 5 expositions à Paris : Galerie Le Minotaure, Galerie Alain Le Gaillard, Galerie Antoine Laurentin, Galerie Anne de Villepoix, Galerie Le Studiolo Galerie de France, 2016-2017
Le geste et la matière | une abstraction « autre » Paris, 1945-1965 – Fondation Clément, Le François Martinique, 2017
Judit Reigl : Body of Music, Allen Memorial Art Museum, Oberlin (États-Unis), 2016-2017
Judit Reigl Le corps est le plus parfait instrument et le plus tragique obstacle, Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris, 2018
Judit Reigl, Galerie Art absolument, Paris, 2018
Judit Reigl’s Dance of Death, Shepherd W&K Galleries, New York, 2018
Epic Abstraction: Pollock to Herrera, The Metropolitan Museum of Art, New York, 2018-2020
Judit Reigl – Palimpszeszt, Selection from the Maklary Collection, Ybl Creative House, Budapest, 2019
Artistic License: Six Takes on the Guggenheim Collection, Solomon R. Guggenheim Museum, New-York, 2019
Everything is Rhythm: Mid-Century Music and Art, Toledo Museum of Art, Toledo (OH), 2019
Préhistoire, une énigme moderne, Musée national d’art modern – Centre Pompidou, Paris, 2019
La vraie vie est ailleurs ! Femmes artistes autour de Marta Pan : Simone Boisecq, Charlotte Calmis, Juana Muller, Véra Pagava, Judit Reigl, Musée des beaux-arts de Brest, 2019-2020
Penser en formes et en couleurs, Musée des beaux-arts, Lyon, 2019-2020
Artistic License: Six Takes on the Guggenheim Collection, The Solomon R. Guggenheim Museum, New-York, 2019-2020
Femmes années 50. Au fil de l’abstraction, peinture et sculpture, Musée Soulages, Rodez, 2019-2020
Bibliographie (sélection)
André Breton, Judit Reigl in catalogue de l’exposition Judit Reigl, Galerie L’Etoile scellée, Paris (reproduit in André Breton, Le surréalisme et la peinture, Paris, Gallimard, 1965), 1954
Hubert Damisch, Cinq œuvres nouvelles in catalogue de l’exposition, Tensions, Galerie René Drouin, Paris, 1956
Clemens Weiler, préface au catalogue de l’exposition Lebendige Farbe/ Couleur vivante, Städtische Museum, Wiesbaden, 1957
Siegfried Bröse, préface au catalogue de l’exposition Judit Reigl, Kunstverein, Freiburg im Brisgau, 1960
Geneviève Bonnefoi, Regards sur vingt années de peinture, Paris, Lettres nouvelles, n°32, février, 1963
André Breton, Le Surréalisme et la Peinture, Paris, Gallimard, réédition 1979, collection Folio, (p.308), 1965
René Passeron, Histoire de la peinture surréaliste, Le Livre de Poche, Paris, (p.161-163), 1968
Geneviève Bonnefoi, Judit Reigl ou la lutte avec la peinture, in catalogue de l’exposition Judit Reigl, Maison des Jeunes et de la Culture, Bures-sur-Yvette, 1972
Pierre Joly, L’espace et la mémoire, in catalogue de l’exposition Judit Reigl, Maison des Jeunes et de la Culture, Bures-sur-Yvette, 1972
Jacques Schmitt, Judit Reigl in catalogue de la rétrospective Judit Reigl, Maison de la Culture, Rennes, 1974
Marcelin Pleynet, Peinture, écriture et temps dans l’œuvre de Judit Reigl, in catalogue de l’exposition Judit Reigl, Musée d’art moderne de la Ville de Paris, Paris, 1976
Marcelin Pleynet, Les quatre dimensions d’une œuvre, in catalogue Judit Reigl, Peintures choisies 1956-1978, Musée de Peinture, Grenoble, 1978
Pierre Cabanne, Les espaces aériens de Judit Reigl, Paris, Le Matin, 12 février, 1980
Marcelin Pleynet, Monet : Les nouveaux héritiers, Paris, Connaissance des Arts, février, 1980
Paul Rodgers, préface au catalogue de l’exposition The Subject of Painting, Museum of Modern Art, Oxford, 1982
Marcelin Pleynet, Une anthologie arbitraire, in catalogue de l’exposition Judit Reigl, Musée d’Evreux, Ancien Evêché, Evreux, 1985
Jean-Luc Daval, Histoire de la peinture abstraite, Paris, Hazan, 1986
Geneviève Bonnefoi, Les années fertiles, 1940-1960, Paris, Éditions Mouvements, 1988
Marcelin Pleynet, Judit Reigl, Paris, Beaux- Arts Magazine, n°74, 1989
André Breton, Musée national d’art moderne, catalogue d’exposition Centre Georges Pompidou, Paris (p 448-449), 1991
Geneviève Bonnefoi,Judit Reigl, Collection artistes d’aujourd’hui, Abbaye de Beaulieu en Rouergue, Ginals, 1999
Philippe Dagen, Trois histoires d’évasion, Paris, Le Monde, 14 juin 1999
Jean-Paul Ameline, La lutte avec l’ange, in catalogue de l’exposition Judit Reigl, Fondation pour l’art contemporain, Toulouse 2003 ; l’Arsenal, Musée de Soissons, 2004, Éditions Pérégrines / Le Seuil, 2003
Gestes, Signes, Traces, Espaces (Figures), Musée André Malraux, Le Havre ; Musée d’Évreux, Ancien Évêché, Évreux ; Musée des beaux-arts, Caen, 2007
La couleur toujours recommencée, Hommage à Jean Fournier, marchand à Paris (1922-2006), Montpellier, éditions Musée Fabre/ Acte Sud, 2007
Roxana Azimi, Reconnaissance tardive, Paris, Le Journal des Arts, 22 juin 2007
Harry Bellet, Reigl et Hantaï à nouveau réunis, Paris, Le Monde, 30 juin 2007
Judit Reigl, depuis 1950, le déroulement de la peinture, textes de Blandine Chavanne, Alison de Lima Greene, Guitemie Maldonado, Musée des beaux-arts de Nantes, 142 p., 2010
Karen Rosenberg, Outsiders as Trendsetters, ‘Art of Another Kind’ at the Guggenheim Museum, New York Times, 14 juin 2012
Denise Birkhofer, Benjamin Perl, Judit Reigl: Body of Music, in catalogue Oberlin: Allen Memorial Art Museum, 2016
Judit Reigl, special issue, Connaissance des arts, mars 2016
Les cinq continents de Judit Reigl, Connaissance des arts, mars 2016
Roxana Azimi, L’artiste Hongroise Judit Reigl enfin reconnue, Le Monde, 4 avril 2016
Cinq galeries parisiennes réhabilitant Judit Reigl, Le quotidien de l’art, 6 avril 2016
Sur la page FAQ JUDIT REIGL retrouvez l’ensemble des questions et des réponses dédiées à l’artiste peintre d’art moderne Judit Reigl.