(1881-1973)
Figure emblématique de l’art moderne, Pablo Picasso est un artiste espagnol complet : peintre, dessinateur, sculpteur, graveur, dramaturge même… qui a vécu principalement en France. Fondateur du cubisme, cet artiste n’a cessé de renouveler son œuvre colossale tout au long de sa vie.
Pour recevoir des informations sur les œuvres disponibles de Pablo Picasso,
merci de NOUS CONTACTER.
Pablo Ruiz Blasco, dit Pablo Picasso, est né le 25 octobre 1881 à Malaga. Son père, Don José Ruiz Blasco, est professeur de peinture. Pablo est l’aîné et seul garçon d’une fratrie de trois enfants. À l’âge de huit ans, Pablo Picasso peint son premier tableau à l’huile : El Picador. La famille Blanco quitte Malaga en 1891 pour La Corogne dans le nord de l’Espagne où son père est nommé professeur à l’Instituto da Guarda.
Encouragé par sa famille, Pablo poursuit sa formation artistique : il étudie à l’Instituto da Guarda, peint ses premiers portraits à l’huile et dessine des caricatures pour la revue La Coruna. À 13 ans, il perd sa petite sœur Conchita. Il voyage l’été 1895 à Madrid et découvre avec joie le Museo del Prado. Cette même année, la famille s’installe à Barcelone où Pablo Picasso suit les cours de la Lonja : il y rencontre le peintre Manuel Pallares qui devient son ami. En 1896, le tableau de Pablo Picasso La Première Communion est présenté à l’Exposition des Beaux-Arts et de l’Industrie de Barcelone.
L’artiste peintre Pablo Picasso s’installe un temps à Madrid en 1897 et fréquente ponctuellement l’Académie San Fernando de la capitale. De retour à Barcelone, Pablo Picasso se met à fréquenter le célèbre café Els Quatre Gats où il rencontre ses amis, le poète Jaime Sabartès et le peintre Carlos Casagemas. La première exposition d’art de Pablo Picasso a lieu au café Els Quatre Gats en 1900 et présente 150 portraits de ses amis. La même année, son œuvre Les Derniers Moments (recouverte par l’œuvre La Vie en 1903) est présentée à l’Exposition Universelle de Paris.
Pablo Picasso, accompagné de Carlos Casagemas, arrive à Paris en 1900. L’année suivante, le suicide de son ami Carlos Casagemas l’affecte profondément et influence sa période bleue, marquée par des œuvres mélancoliques qu’il commence à l’automne 1901. À cette époque, l’artiste peintre commence à signer ses œuvres du nom de Picasso, le patronyme maternel. En 1904, Pablo Picasso s’installe définitivement à Paris dans le quartier de Montmartre au Bateau-Lavoir. C’est un quartier en pleine ébullition artistique. Pablo Picasso y fréquente le café Le Lapin agile où il retrouve l’ambiance électrique du café Els Quatre Gats, découvre le monde du cirque Medrano et se lie d’amitié avec les poètes Max Jacob, Guillaume Apollinaire et André Salmon, ainsi que le marchand Wilhelm Uhde. La Galerie Berthe Weill expose à plusieurs reprises les œuvres de Pablo Picasso à Paris.
Côté sentimental, Pablo Picasso commence une romance avec l’un de ses modèles : Fernande Olivier, ce qui lui inspire entre autres sa période rose, nouvelle période artistique. Le peintre Pablo Picasso voyage : il se rend à Schoorl en Hollande à l’été 1905 et à Gosol en Catalogne à l’été 1906. À Paris, Pablo Picasso visite la rétrospective consacrée à Ingres au Salon d’Automne de 1905 et se passionne pour la sculpture ibérique préromane d’Osuna et de Cerro de los Santos, qu’il découvre au Musée du Louvre : deux ans plus tard, il achètera deux têtes ibériques en pierre grâce à Apollinaire. Pablo Picasso s’intéresse aussi à la sculpture africaine qu’il admire au Musée du Trocadéro. Pablo Picasso s’essaie alors lui aussi à quelques sculptures en bois, influencé par ces arts primitifs.
Pablo Picasso rencontre à cette époque des collectionneurs clés : le Russe Sergueï Chtchoukine et les Américains, frère et sœur, Léo et Gertrude Stein. Cette dernière commande à Pablo Picasso son portrait qu’il termine en 1906 : ce sont les prémisses du cubisme.
En 1907, Guillaume Apollinaire lui présente Georges Braque : c’est un véritable coup de foudre amical et artistique. Les deux artistes vont vivre une grande complicité dans leurs recherches conjointes sur l’exploration de la représentation d’un objet sous toutes ses facettes : ensemble ils feront naître le cubisme analytique puis le cubisme synthétique. Cette même année, le peintre Pablo Picasso réalise à 26 ans son tableau emblématique : Les Demoiselles d’Avignon, inspiré de la statuaire africaine. À cette époque, le célèbre galeriste Daniel Henry Kahnweiler devient son marchand. La grande rétrospective consacrée à Paul Cézanne au Salon d’Automne à Paris en 1907 marque profondément Pablo Picasso dans ses recherches sur la décomposition de l’objet. Pour la première fois en 1908, le mot « cubisme » est employé dans une revue d’art sous la plume du critique d’art Louis Vauxcelles.
En 1910, Pablo Picasso réalise les portraits cubistes des marchands Ambroise Vollard, Daniel Henry Kahnweiler et Wilhelm Uhde. La même année, Pablo Picasso expose pour la première fois ses œuvres à la Galerie Vollard à Paris.
En 1911, Pablo Picasso expose aussi pour la première fois à New York : c’est à la Stieglitz Gallery. La même année, il signe un contrat d’exclusivité pour trois ans avec le marchand Daniel-Henry Kahnweiler : ce dernier continuera de représenter le peintre Pablo Picasso dans ses différentes galeries par la suite, Galerie Simon dans les années 1920 et Galerie Louise Leiris dès 1948.
Pendant l’été 1911, Pablo Picasso et sa compagne Fernande séjournent avec Georges Braque à Céret où les deux peintres poursuivent leurs recherches artistiques sur le cubisme. L’année suivante, Pablo Picasso participe aux expositions d’art de la Sécession berlinoise et au Blaue Reiter à Munich.
Une nouvelle relation commence ensuite avec Eva Gouel (de son vrai nom Marcelle Humbert) qui l’accompagne au printemps 1912 à Céret, puis à Sorgues où ils retrouvent à l’été Georges et Marcelle Braque. Pablo Picasso réalise à cette époque son premier collage : Nature morte à la chaise cannée (aujourd’hui conservé au Musée Picasso à Paris) et des sculptures en carton et en bois, qui sont le prolongement de ses collages en trois dimensions.
L’année 1913 est une année importante. Pablo Picasso participe au célèbre Armory Show à New York, vitrine des avant-gardes du début du siècle, où il envoie huit œuvres. De plus, la Galerie Thannhaüser à Munich lui consacre sa première grande rétrospective en Allemagne. Lorsque la Première Guerre mondiale éclate, Pablo Picasso et Eva Gouel passent l’été à Avignon avec Georges Braque et André Derain. Français, Georges Braque, André Derain et Guillaume Apollinaire sont mobilisés dès le mois d’août. Le marchand Kahnweiler, juif allemand, doit s’exiler en Italie et sa galerie est mise sous séquestre. Pablo Picasso lui, restera principalement en France.
En 1919, Eva Gouel décède et Pablo Picasso rencontre le poète Jean Cocteau avec qui il se lie d’amitié. Ce dernier lui présente Sergueï Diaghilev, directeur des Ballets russes. Ensemble, ils collaboreront sur plusieurs projets dont le ballet Parade. Pablo Picasso voyage alors avec les Ballets russes à travers l’Italie au cours de l’année 1917, en compagnie entre autres du compositeur Igor Stravinsky et du chorégraphe Léonide Massine. À Rome, Pablo Picasso peint les décors de Parade. À travers les Ballets russes, il rencontre aussi sa nouvelle compagne, la danseuse Olga Koklova, qu’il épouse en 1918 et avec qui il aura un fils : Paulo, né en 1921. Le ballet Parade fait sa première au Théâtre du Châtelet à Paris en 1917, sur une musique d’Erik Satie, un scénario de Jean Cocteau, une chorégraphie de Léonide Massine et avec un décor de Pablo Picasso. C’est un scandale. La troupe part ensuite en tournée pour Parade à Barcelone et Pablo Picasso qui les accompagne, y retrouve sa famille. Alors que la troupe s’envole ensuite en Amérique du sud, Pablo Picasso et Olga retournent en France et s’installent à Montrouge, dans le sud de Paris.
L’artiste peintre Pablo Picasso poursuit sa collaboration avec les Ballets russes de Sergueï Diaghilev et réalise le rideau de scène et les décors pour le ballet Tricorne présenté à la Alhambra à Londres en juillet 1919, sur une musique de Manuel de Falla et avec une chorégraphie de Léandre Massine. À cet effet, Pablo Picasso séjourne pendant trois mois à Londres. Pablo Picasso réalise également les décors du ballet Pulcinella, composé par Stravinsky à la demande de Diaghilev et présenté pour la première fois à l’Opéra de Paris en mai 1920, ainsi que les décors et costumes du ballet Cuadro Flamenco, présenté au Théâtre de la Gaîté Lyrique à Paris en mai 1921, sur une musique de Manuel de Falla.
D’autres collaborations sur des projets d’arts scéniques sont à noter. Pablo Picasso produit les décors pour la pièce Antigone de Jean Cocteau, d’après l’œuvre de Sophocle en 1922. Pablo Picasso réalise aussi les décors et les costumes pour le ballet Mercure, présenté pour la première fois en mai 1924 au Théâtre de la Cigale à Paris, sur une musique d’Erik Satie et une chorégraphie de Léonide Massine. Ce ballet divise la critique : rejeté par les dadaïstes, il est défendu par les surréalistes, tels André Breton, Louis Aragon et Max Ernst.
À partir de 1917, Pablo Picasso s’éloigne du cubisme pour se tourner vers un style néo-classique. Portrait d’Olga dans un fauteuil réalisé en 1917 (aujourd’hui au Musée Picasso à Paris) en témoigne. Au tournant des années 1920, Pablo Picasso peint des femmes plantureuses, aux proportions massives et sculpturales qu’il drape comme des statues antiques : ce sont ses grandes baigneuses qui relèvent d’un classicisme singulier. L’artiste est inspiré tant par une antiquité revisitée que par les maîtres du passé, comme Jean-Auguste-Dominique Ingres et Auguste Renoir.
Cette période est aussi marquée par son mariage avec Olga en 1918 à Paris – Jean Cocteau, Max Jacob et Amboise Vollard sont choisis comme témoins – et des collaborations avec de nouveaux marchands : Paul Guillaume expose ponctuellement les œuvres de Pablo Picasso avec Henri Matisse en 1918 et Paul Rosenberg devient son marchand.
En 1922, une première monographie sur Pablo Picasso est publiée, écrite par Maurice Raynal. En 1924, sur les conseils d’André Breton, Les Demoiselles d’Avignon sont achetées par le couturier et collectionneur Jacques Doucet.
Au milieu des années 1920, l’œuvre de Pablo Picasso prend un virage artistique. Influencé par le milieu surréaliste qu’il fréquente – sans jamais y adhérer – et avec qui il expose : notamment à la Galerie Pierre à Paris en 1925 aux côtés de Jean Arp, Giorgio de Chirico, Max Ernst, André Masson et Joan Miro entre autres, Pablo Picasso abandonne son style ingresque pour une représentation éclatée de corps déformés. L’œuvre Le Baiser peint en 1925 caractérise bien cette métamorphose des corps.
Cette période est aussi marquée par une nouvelle romance : le peintre Pablo Picasso rencontre en effet Marie-Thérèse Walter en 1927 qui devient son amante. Il rencontre également deux nouvelles personnalités avec qui il se lie d’amitié : Christian Zervos, éditeur et fondateur de la revue Cahier d’Art en 1926 et le photographe Brassaï en 1932.
Au tournant des années 1930, Pablo Picasso s’exerce à la gravure. Il s’attèle à l’illustration gravée du roman Le Chef-d’œuvre inconnu d’Honoré de Balzac à la demande d’Amboise Vollard, édité en 1931. Pablo Picasso commence aussi les gravures de la Suite Vollard qu’il réalisera entre 1931 et 1933. Dans ses gravures, Pablo Picasso explore entre autres la figure du Minotaure, qui apparaît dans son œuvre dès 1928 et que l’artiste exploite comme l’image de son alter ego. En 1934, le premier tome du Catalogue raisonné sur les gravures et la lithographie de Pablo Picasso est publié, rédigé par Bernard Geiser.
À cette époque, Pablo Picasso se met aussi activement à la sculpture. Avec son ami le sculpteur Julio González, Pablo Picasso réalise des sculptures en métal ainsi que le projet de Monument à Apollinaire. Installé dans un nouvel atelier à Boisgeloup, dans le nord-ouest de Paris, Pablo Picasso intensifie sa production de sculptures.
En 1932, une exposition d’art personnelle est consacrée à Pablo Picasso à la Galerie Georges Petit à Paris, présentée ensuite au Kunsthaus de Zürich.
Au milieu des années 1930, Pablo Picasso vit une période difficile, particulièrement bien illustrée dans sa gravure autobiographie : La Minotauromachie. Pablo Picasso cesse un temps de peindre et se consacre à l’écriture poétique dont les travaux sont publiés dans la revue Cahier d’art. Côté sentimental, Pablo Picasso se sépare d’Olga, mais maintient sa relation avec Marie-Thérèse : de leur union naît en 1935 une petite fille, Maya.
En 1935, son ami et poète Jaime Sabartés devient son secrétaire particulier et ce pendant plus de 30 ans, jusqu’à la mort de Sabartés en 1968.
Pendant la deuxième partie des années 1930, Pablo Picasso renforce ses liens et ses amitiés avec le milieu surréaliste, notamment avec le poète Paul Éluard, mais aussi avec la photographe et peintre Dora Maar, rencontrée en 1936 et avec qui il commence une romance, sans pour autant rompre avec Marie-Thérèse. Cet étrange trio amoureux va particulièrement influencer l’œuvre de Pablo Picasso. Ce dernier se met alors à peindre de nombreux portraits de ses deux amantes, représentées de manière très distincte : pour Marie-Thérèse des coloris chauds et tendres, des formes rondes et généreuses ; pour Dora Maar des tons froids et des formes anguleuses. Ses deux amantes lui inspirent aussi plusieurs sculptures dont Tête de Dora Maar, réalisée en bronze en 1941 et placée square Saint-Germain-des-Prés à Paris en 1959. À partir de 1936, Pablo Picasso séjourne fréquemment à Mougins dans le sud de la France, en compagnie de Dora Maar notamment.
Alors que la guerre civile espagnole éclate, Pablo Picasso réalise des œuvres dans lesquelles il s’engage politiquement. Il produit en 1937 Songe et mensonge de Franco, une série de quatorze gravures qui dénonce le franquisme. Mais son œuvre politique emblématique reste avant tout son célèbre et gigantesque tableau Guernica. Installé dans son nouvel atelier au 7, rue des Grands-Augustins à Paris, Pablo Picasso choisit un tragique événement historique pour sa commande du pavillon espagnol : le bombardement le 26 avril 1937 de la petite ville espagnole Guernica par les avions de la Légion Condor allemande nazie, afin de dénoncer les horreurs de la guerre. Ce tableau gigantesque, aux tonalités restreintes au blanc, gris et noir et aux figures anguleuses, est alors exposé au pavillon espagnol lors de l’Exposition internationale de 1937 à Paris. Son effet est spectaculaire et l’œuvre, ainsi que ses différentes études voyageront en Europe et aux États-Unis entre 1938 et 1939. À la sortie de la guerre, Pablo Picasso adhère au Parti Communiste Français.
L’œuvre de Pablo Picasso connaît un vif succès Outre-Atlantique. En 1937, le tableau Les Demoiselles d’Avignon est acquis par le MoMA de New York et en 1939 une grande rétrospective : Picasso, Fourty Years of his art présentant 344 œuvres de Pablo Picasso dont Guernica est présentée au MoMA. Cette exposition d’art voyagera ensuite dans tous les États-Unis.
À cause de la Seconde Guerre mondiale, Pablo Picasso se retrouve isolé de ses marchands parisiens : Paul Rosenberg s’exile aux États-Unis, Daniel Henry Kahnweiler s’installe en zone libre, alors qu’Amboise Vollard vient de décéder en juillet 1939. Le peintre Pablo Picasso quitte son atelier de la rue de la Boétie et s’installe rue des Grands-Augustins où il peint pendant la guerre.
Les années 1940 sont marquées par une nouvelle romance : celle avec Françoise Gilot, rencontrée en 1943, qui devient son amante et avec qui il aura un second fils : Claude, né en 1947 et une seconde fille : Paloma, née en 1949. Pablo Picasso s’attèle aussi à des travaux d’écriture et rédige en 1941 la pièce de théâtre Le désir attrapé par la queue, mise en scène en 1944. Il écrira aussi une seconde pièce de théâtre Les 4 petites filles, entre 1947 et 1952.
Pablo Picasso reprend également ses travaux pour les arts scéniques lors de la réalisation du rideau de scène pour le ballet Rendez-vous de Roland Petit – d’après Jacques Prévert en 1945, et de la création de décors pour la pièce Œdipe Rex de Sophocle, présentée au Théâtre des Champs-Élysées à Paris en 1947.
Au sortir de la guerre, les expositions d’art de Pablo Picasso se multiplient. Pablo Picasso expose pour la première fois au Salon d’Automne en octobre 1944 à Paris où 74 peintures et 5 sculptures sont présentées. En 1945, une importante exposition Picasso and Matisse est organisée au Victoria & Albert Museum à Londres. L’année suivante, une nouvelle grande rétrospective lui est consacrée au MoMA à New York.
Pablo Picasso continue de se rendre très régulièrement dans le sud de la France. Avec Françoise, il séjourne pendant l’été 1946 à Ménerbes, à Antibes et à Golfe-Juan et installe même son atelier au Château d’Antibes. Ce nouveau cadre et la lumière éclatante du sud de la France lui inspirent de nouveaux thèmes, méditerranéens et mythologiques. Des centaures, des faunes, des bacchantes peuplent son nouvel univers, comme l’illustre le tableau La Joie de vivre, aux tonalités douces, peint à l’été 1946 et aujourd’hui conservé au Musée Picasso à Antibes. À cette époque, Pablo Picasso réalise des peintures sur des plaques de fibrociment et sur des plaques de contreplaqué.
À Vallauris, Pablo Picasso s’intéresse au travail sur poterie lors d’une visite à la Madoura, célèbre atelier de céramique de la ville. Dès 1947, il s’exerce à cette nouvelle pratique et réalise ses premières céramiques. Avec Françoise et leur fils Claude, il s’installe alors à la villa La Galloise à Vallauris en 1948. La même année, une première exposition des céramiques de Pablo Picasso est organisée à la Maison de la Pensée française à Paris. Le film Visite à Picasso, tourné en 1948 par Haesaerts s’introduit ainsi dans l’intimité de l’artiste à Vallauris et à Antibes. En 1950, sa sculpture L’Homme au mouton est inaugurée sur la place publique de Vallauris et Pablo Picasso est nommé citoyen d’honneur de la ville.
En parallèle, Pablo Picasso continue son travail sur la gravure. Il illustre en 1948 Le chant des morts du poète Pierre Reverdy et les Vingt Poèmes du poète baroque Luis de Góngora.
En 1948, Pablo Picasso se rend au Congrès des Intellectuels pour la Paix en Pologne à Wroclaw. En 1949, son œuvre La Colombe est choisie pour l’affiche du Congrès pour la Paix. Cette même année, deux naissances ont lieu : sa seconde fille Paloma et son premier petit-fils, Pablito, fils de Paulo – deux autres petits-enfants naîtront : Marina, née en 1951 et Bernard né en 1959. Pablo Picasso réalise alors une série de sculptures ludiques, créées à partir de divers matériaux : plâtre, céramique, osier, bois, fer et objets usuels… Ce sont entre autres les œuvres La petite fille à la corde, La Chèvre et La Femme à la poussette. En 1951, Pablo Picasso collabore avec le poète Paul Éluard sur le recueil Le Visage de la Paix pour illustrer ses poèmes.
Les années 1950 sont rythmées par le chantier du décor de la chapelle romane de Vallauris. Dès 1952, Pablo Picasso travaille sur la réalisation de grands panneaux La Guerre et la Paix pour la chapelle qui seront inaugurés en 1959. Le Palais de l’UNESCO à Paris lui commande aussi la grande fresque La Chute d’Icare, inaugurée en 1958.
Cette décennie est d’autre part marquée par une nouvelle romance : Pablo Picasso rencontre Jacqueline Roque qui devient sa compagne dès 1954 puis sa seconde épouse en 1961 – sa première femme Olga décède en 1955.
En 1955, une rétrospective itinérante sur l’œuvre de Pablo Picasso est organisée au Musée des Arts décoratifs à Paris qui voyagera ensuite en Allemagne : Munich, Cologne et Hambourg.
En 1955, Pablo Picasso s’installe dans une nouvelle villa, La Californie, à Cannes qui lui inspire un nouvel univers pour ses œuvres, puis au château de Vauvenargues en 1958, au pied de la montagne Sainte Victoire, où il organise un autre atelier.
Durant les années 1950, Pablo Picasso travaille à la bétogravure avec le sculpteur norvégien Carl Nesjar afin de réaliser ses dessins en béton et en trois dimensions : de cette collaboration naîtront entre autres une version sculptée en béton du Déjeuner sur l’herbe en 1965, placée au Moderna Museet à Stockholm et Buste de Sylvette, placée devant l’Université de New York en 1968.
Pablo Picasso s’essaie aussi la linogravure, technique de gravure en taille d’épargne sur linoleum qu’il emploie notamment pour Le Portrait de jeune fille d’après Cranach en 1959. Pablo Picasso réalise cette même année les variations sur Le Déjeuner sur l’herbe d’après Édouard Manet et la série des Ménines d’après Vélasquez, en 1957.
La décennie 1960 débute par une importante rétrospective de Pablo Picasso à la Tate Gallery à Londres. En 1961, l’artiste qui fête ses 80 ans est célébré dans le monde entier. Il épouse la même année Jacqueline Roque à Notre-Dame-de-Vie à Mougins : elle sera pour l’artiste une source d’inspiration et son modèle pour tous ses supports : peintures, sculptures, gravures…
Dans les années 1960, Pablo Picasso intensifie sa production de sculptures en tôle découpées. Il réalise entre autres une immense sculpture de 15 mètres en acier : Tête de femme, commandée par les architectes du bâtiment Richard J. Daley Center et placée au cœur du quartier financier de Chicago en 1967. En 1971, l’artiste Pablo Picasso offre d’ailleurs sa première construction en métal : Guitare, datée de 1912 au MoMA à New York.
Pendant ses dernières années, Pablo Picasso explore de nouveaux thèmes : les mousquetaires, les toreros, les maternités… exposés notamment au Palais des Papes à Avignon en 1970.
En 1962, son ami Jean Cocteau lui consacre une monographie : Picasso de 1916 à 1961 et en 1964 Brassaï fait publier Conversation avec Picasso chez Gallimard. En 1963, le Musée Picasso est inauguré à Barcelone qui accueille les œuvres de jeunesse de Pablo Picasso et la série des Ménines.
Durant les années 1960, de nombreuses rétrospectives font l’éloge de l’artiste peintre Pablo Picasso mondialement célèbre, notamment au Grand Palais à Paris en 1966 où une grande rétrospective présente l’ensemble de son œuvre peinte et sculptée. En 1971, Pablo Picasso expose même 8 peintures dans la Grande Galerie du Louvre, ce qui est un éloge suprême. La ville de Paris le nomme citoyen d’honneur. L’artiste peintre Pablo Picasso s’éteint le 8 avril 1973, âgé de 91 ans. Il est enterré au château de Vauvenargues.
© Galerie Diane de Polignac / Astrid de Monteverde
Photo © Herbert List / Magnum
Collections (sélection)
Aix-en-Provence, Musée Granet
Amsterdam, Stedelijk Museum of Modern Art
Antibes, Musée Picasso
Arles, Musée Réattu
Bâle, Fondation Beyeler
Bâle, Kunstmuseum
Baltimore, MD, Baltimore Museum of Art
Barcelone, Museu Picasso
Belfort, Donation Maurice Jardot
Bilbao, Guggenheim Bilbao
Bordeaux, Musée des beaux-arts
Boston, MA, Museum of Fine Arts
Canberra, National Gallery of Australia
Cambridge, MA, Fogg Art museum
Céret (France), Musée d’Art moderne
Chicago, IL, Art Institute of Chicago
Cleveland, OH, Cleveland Museum of Art
Cologne, Ludwig Museum
Düsseldorf, Kunstsammlung Nordrhein-Westfalen
Fort Worth, TX, Kimbell Art Museum
Fort Worth, TX, Modern Art Museum of Fort Worth
Göteborg (Suède), Göteborgs Konstmuseum
Grenoble, Musée de Grenoble
Hakone (Japon), Hakone Open Air museum
Horta de Sant Joan, Centre Picasso d’Horta
Humlebaeck (Danemark), Louisiana Museum of Modern Art
Londres, National Gallery Londres
Londres, Tate Modern
Los Angeles, CA, Los Angeles County Museum of Art
Lucerne (Suisse), Collection Rosengart & Donation Picasso
Lyon, Musée des beaux-arts
Madrid, Museo nacional Centro de Arte Reina Sofía
Madrid, Museo Thyssen-Bornemisza
Malaga, Fundación Pablo Ruiz Picasso – Casa natal de Málaga
Malaga, Museo Picasso
Marseille, Musée Cantini
Merion, PA, Barnes Foundation
Munich, Pinakothek der Moderne
Münster, Kunstmuseum Pablo Picasso Münster
Nantes, Musée d’arts de Nantes
New Haven, CT, Yale University Art Gallery
New York, Museum of Modern Art, MoMA
New York, NY, Guggenheim Museum New York
New York, NY, The Metropolitan Museum of Art
Ontario (Canada), Art Gallery of Ontario
Otterlo (Pays-Bas), Kröller-Müller museum
Paris, Musée d’Art moderne de Paris
Paris, Musée de l’Orangerie
Paris, Musée national d’Art moderne – Centre Pompidou
Paris, Musée Picasso, Paris
Pasadena, CA, Norton Simon Museum
Philadelphia, PA, Philadelphia Museum of Art
Prague, Galerie Nationale de Prague
Rennes, Musée des beaux-arts
Saint-Étienne, Musée d’Art moderne et contemporain
Saint-Pétersbourg, Musée de l’Ermitage
San Francisco, CA, Fine Arts Museums of San Francisco
San Francisco, CA, San Francisco Museum of Modern Art
Stockholm, Moderna Museet
Strasbourg, Musée d’Art moderne et contemporain
Stuttgart, Staatsgalerie Stuttgart
Toledo, OH, Toledo Museum of Art
Toulouse, Les Abattoirs
Vallauris (France), Musée Picasso
Venise, Peggy Guggenheim Collection
Villeneuve-d’Ascq, Musée LaM Lille Métropole Musée d’art moderne, d’art contemporain et d’art brut
Washington D.C., Hirshhorn Museum and Sculpture Garden
Washington D.C., National Gallery of Art
Washington, D.C., The Phillips Collection
Zurich, Kunsthaus
Expositions (sélection)
Exposition des Beaux-Arts et de l’Industrie, Barcelone, 1896
Picasso, café Els Quatre Gats, Barcelone, 1900
Exposition Universelle, section espagnole des beaux-arts, Paris, 1900
Expositions collectives, Galerie Amboise Vollard, Paris, 1901, 1905, 1910
Expositions collectives, Galerie Berthe Weill, Paris, avril 1902, juin 1902, novembre-décembre 1902, 1904
Exposition personnelle, Stieglitz Gallery, New York, 1911
Ausstellung Picasso 1901 – 1912, Galerie Heinrich Thannhaüser, Munich, 1913
Armory Show, exposition collective, New York, 1913
Exposition personnelle, Galerie Paul Rosenberg, Paris, 1919
Expositions collectives, Galerie Simon (dir. Daniel-Henry Kahnweiler), Paris, 1922, 1923
Exposition collective, Galerie Pierre, Paris, 1925
Exposition Picasso, Galerie Gorges Petit, Paris ; puis Kunsthaus, Zürich, 1932
Les maîtres de l’art indépendant, 1895-1937, exposition collective, Petit Palais, Paris, 1937
Picasso, Fourty Years of His Art, exposition personnelle itinérante aux États-Unis : Museum of Modern Art, New York, 1939-1940, puis Chicago, Saint-Louis, Boston, San Francisco, Cincinnati, Cleveland, La Nouvelle-Orléans, Minneapolis, Pittsburgh, Utica, Kansas City, Milwaukee, Hanover, Poughkeepsie, Wellesley College, Sweet Briar, Williamstown, Bloomington, Alton, Portland
Salon d’Automne, Paris, 1944
Picasso and Matisse, Victoria & Albert Museum, Londres, 1945
Rétrospective, The Museum of Modern Art, New York, 1946
Expositions personnelles, Galerie Louis Leiris (dir. Daniel-Henry Kahnweiler), Paris, 1948, 1953, 1957, 1959, juin-juillet 1960, novembre-décembre 1960, janvier-février 1962, juin-juillet 1962, 1964, 1968, 1968-1969, 1971, 1972, 1973
Picasso : His Graphic Art, The Museum of Modern Art, New York, 1952
Exposition Picasso, Musée des beaux-arts, Lyon, 1953
Pablo Picasso, Palazzo Reale, Milan, 1953
Picasso in Russia. Opere del Museo d’Arte Occidentale di Mosca, Galleria dell’Obelisco, Rome, 1954
Picasso, 1900-1955, Musées des Arts décoratifs, Paris, 1955, puis exposition personnelle itinérante en Allemagne : Munich, Cologne, Hambourg
Picasso. L’œuvre gravé, Bibliothèque nationale, Paris, 1955
Picasso : Fifty Years of Graphic Art, Arts Council Gallery, Londres, 1956
Picasso : 75th Anniversary Exhibition, The Museum of Modern Art, New York, 1957, puis exposition personnelle itinérante à Chicago et Philadelphie
Cinquante chefs-d’œuvre de Picasso, Musée Cantini, Marseille, 1959
Picasso : Retrospective, 1895-1959, Tate Gallery, Londres, 1960
Picasso in the Museum of Modern Arts : 80th Birthday Exhibition. The Museum’s Collection, Present and Future, The Museum of Modern Art, New York, 1962
Picasso and Man, The Art Gallery of Ontario, Toronto, 1964, puis à Montréal
Picasso et le théâtre, Musée des Augustins, Toulouse, 1965
Picasso : 150 Handzeichnungen aus sieben Jahrzehnten, Kunstverein, Hambourg, 1965
Picasso: Sixty Years of Graphic Works, Los Angeles County Museum of Art, Los Angeles, 1966
Hommage à Picasso, rétrospective, Grand Palais & Petit Palais, Paris, 1966-1967
Pablo Picasso dans les collections publiques françaises, Musée du Louvre, Paris, 1971
Picasso dans les musées soviétiques, Musée national d’Art moderne, Paris, 1971-1972
Picasso in the Collection of the Museum of Modern Art, The Museum of Modern Art, New York, 1972
Œuvres reçues en paiement des droits de succession, Galeries nationales du Grand Palais, Paris, 1979-1980, puis exposition personnelle itinérante à Minneapolis, New York, Humlebaek, Londres, Mexico, Pékin
Pablo Picasso. A Retrospective, The Museum of Modern Art, New York, 1980
Picasso : The Saltimbanques, National Gallery of Art, Washington, 1980
Master Drawings by Picasso, Fogg Art Museum, Cambridge, 1981
Picasso, opera dal 1895 al 1971 dalla collezione Marina Picasso, Centro di Cultura di Palazzo Grassi, Venise, 1981
Picasso 1881-1973. Exposición Antologica, Museo Español de Arte Contemporáneo, Madrid, 1981
Picasso : Works from the Marina Picasso Collection, National Gallery of Victoria, Melbourne, 1984-1985
Picasso, l’œuvre gravé, 1899-1972, Musée des Arts décoratifs, Paris, 1984-1985, puis exposition personnelle itinérante à Nantes et Villeneuve-d’Ascq
Der junge Picasso : Frühwerk und blaue Periode, Kunstmuseum, Berne, 1984-1985
Pablo Picasso, Moderna Museet, Stockholm, 1988-1989
Picasso : une nouvelle dation, Grand Palais, Paris, 1990, puis exposition personnelle itinérante à Marseille, Bordeaux, Strasbourg, Amiens
Picasso, jeunesse et genèse. Dessins 1893-1905, Musée national Picasso, Paris, 1991, puis exposition personnelle itinérante à Nantes
Picasso : Toros y Toreros, exposition personnelle itinérante : Musée des beaux-arts, Quimper ; Musée national Picasso, Paris, 1994-1995
Picasso and Portraiture : Representation and Transformation, The Museum of Modern Art, New York, 1996, puis exposition personnelle itinérante à Paris
Picasso : The Early Years, 1892-1906, National Gallery of Art, Washington, 1997, puis exposition personnelle itinérante à Boston
Picasso. Papiers collés, musée national Picasso, Paris, 1998
Picasso 1901-1909. Chefs-d’œuvre du Metropolitan Museum of Art, New York, Musée national Picasso, Paris, 1998-1999
Picasso collectionneur, Musée national Picasso, Paris, 1999
Picasso : Sculptor/Painter, Tate Gallery, Londres, 1994
Picasso The Early Years 1892 – 1906, National Gallery, Washington, 1997
Picasso Minotauro, Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofia, Madrid, 2000
Picasso érotique (Picasso erotic, Picasso erotico), exposition personnelle itinérante : Galerie nationale du Jeu de Paume, Paris ; Musée des beaux-arts, Montréal ; Museu Picasso, Barcelone, 2001
Picasso et le théâtre, les décors d’Œdipe Roi, Musée national Picasso, Paris, 2001
Picasso et le cirque, exposition personnelle itinérante : Museu national Picasso, Barcelone ; Fondation Pierre Gianadda, Martigny, 2006-2007
Picasso cubiste, 1906-1925, Musée national Picasso, Paris, 2007-2008
Picasso et les maîtres, Grand Palais et Musée du Louvre, Paris, 2008-2009
Picasso. Masterpieces from the Musée national Picasso Paris, exposition personnelle itinérante : Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofia, Madrid ; Abu Dhabi, Tokyo, Helsinki, Moscou, Saint-Pétersbourg, Seattle, Richmond, San Francisco, Taipei, Shanghai, Sydney, Toronto, Hong Kong, Cannes, Milan, 2008-2013
Picasso, Léger, Masson : Daniel-Henry Kahnweiler et ses peintres, Musée LaM Lille Métropole Musée d’art moderne, d’art contemporain et d’art brut, Villeneuve d’Ascq, 2013-2014
Picasso.mania, Grand Palais, Paris, 2015-2016
21 rue La Boétie, Musée Maillol, Paris, 2017
Picasso. Bleu et rose, Musée d’Orsay, Paris, 2018-2019
Picasso. Chefs-d’œuvre ! Musée national Picasso, Paris, 2018-2019
Picasso. Tableaux magiques, Musée national Picasso, Paris, 2019-2020
Bibliographie (sélection)
Maurice Raynal, Picasso, Paris, Crès, 1922
Ambroise Vollard, Souvenirs d’un marchand de tableaux, Paris, Albin Michel, 1937, réédité en 1957
Gertrude Stein, Picasso, Londres, B.T. Batsford, 1938
Daniel-Henry Kahnweiler, Huit entretiens avec Picasso, Mulhouse, Le Point, 1952, réédition L’Échoppe, 1988
Jaime Sabartés, Picasso : Toreros, New York, Braziller, 1961
Daniel-Henry Kahnweiler, Mes Galeries et mes peintres, entretiens avec Francis Crémieux, Paris, Gallimard, 1961, réédité en 1998
Jean Cocteau, Picasso de 1916 à 1961, Monaco, Éditions du Rocher, 1962
Brassaï, Conversations avec Picasso, Paris, Gallimard, 1964, réédité en 1997
Pierre Daix, Georges Boudaille, Joan Rosselet, Picasso 1900-1906, Neuchâtel, Ides et Calendes, 1966
Douglas Cooper, Picasso Théâtre, Paris, Cercle d’Art, 1967, réédité en1987
Georges Ramié, Céramiques de Picasso, Paris, Cercle d’Art, 1974
Pierre Cabanne, Le Siècle de Picasso, 4 tomes. Tome I : La Naissance du cubisme ; tome II : L’Époque des métamorphoses ; tome III : La Guerre ; tome IV : La Gloire et la Solitude, Paris, Denoël, 1975
Christian Zervos, Pablo Picasso, 33 volumes, Paris, Cahiers d’art, 1978
Pierre Daix, Le Cubisme de Picasso. 1907-1916, Neuchâtel, Ides et Calendes, 1979
Picasso. A Retrospective, catalogue d’exposition, MoMA, New York, 1980
Josep Palau i Fabre, Picasso Vivant (1881-1907), Paris, Albin Michel, 1981
Georges Bloch, Catalogue de l’œuvre gravée et lithographiée, Tome I à IV, Berne, Kornfeld & Klipstein, 1984
Josep Palau i Fabre, Picasso Cubisme (1907-1917), Paris, Albin Michel, 1990
Picasso: Sculptor/Painter, catalogue d’exposition, Tate Gallery, Londres, 1994
Brigitte Baer, Picasso peintre-graveur, Tome I à VII, Berne, Kornfeld, 1996
Picasso The Early Years 1892 – 1906, catalogue d’exposition, National Gallery, Washington, 1997
Carsten-Peter Warncke, Pablo Picasso, Tome I & II, Taschen, 1997 et 1998
Josep Palau i Fabre, Des Ballets au drame (1917 – 1926), Cologne, Köneman, 1999
Picasso Minotauro, catalogue d’exposition, Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofia, Madrid, 2000
Werner Spies, Picasso, sculpteur / Picasso die Skulpturen / Picasso Sculptures, Paris, Centre Georges Pompidou pour l’édition française, 2000
Picasso érotique (Picasso erotic, Picasso erotico), catalogue d’exposition : Jeu de Paume, Paris ; Musée des Beaux-Arts, Montréal ; Museu Picasso, Barcelone ; Paris RMN, 2001
Anne Baldassari, Marie-Laure Bernadac, Anaïs Bonnel & Al., Picasso et les maîtres, catalogue d’exposition, Grand Palais, Paris, Éditions RMN, 2008
Laurent Le Bon, Claire Bernardi, Stéphane Molins, Emilia Philippot, Picasso. Bleu et rose, catalogue d’exposition, Musée d’Orsay, Paris, Hazan, 2018
Émilie Bouvard et Coline Zellal, Picasso. Chefs-d’œuvre ! catalogue d’exposition, Paris, coédition Gallimard & Musée Picasso, 2018