(1925-2018)
Artiste Français, Jean Cortot se nourrit de la symbiose entre peinture et écriture. Il s’attache à peindre la pensée comme on peint un paysage.
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« Jean Cortot Écrire et dessiner sont identiques en leur fond« , une analyse par Mathilde Gubanski
Jean Cortot naît à Alexandrie le 14 février 1925. Fils du pianiste Alfred Cortot, il baigne dès l’enfance dans le milieu musical, artistique et littéraire. Grâce à son cercle familial, Jean Cortot fréquente Paul Valéry, Henri Matisse, Paul Morand, Stefan Zweig, Colette, Georges Duhamel…. Jean Cortot entre à 17 ans à l’Académie de la Grande Chaumière où il est l’élève du peintre Othon Friesz. En 1942, Jean Cortot fonde le groupe de l’Échelle avec les peintres Geneviève Asse, Jacques Busse, Jean-Marie Calmettes, Ernest-René Collot, Daniel Dalmbert, Christiane Laran, Michel Patrix et le sculpteur Jacques Dufresne. Le nom du groupe est inspiré par leur atelier commun duquel ces artistes pouvaient grimper une échelle pour accéder aux toits de Paris.
Pendant l’Occupation, Jean Cortot est employé dans l’administration des musées de France. Il inventorie alors les œuvres mises en dépôt au château de Brissac (Maine-et-Loire). À la fin de la guerre, l’artiste Jean Cortot s’installe dans un atelier à Montparnasse qu’il occupera tout au long de sa carrière.
En 1948, Jean Cortot est lauréat du Prix Drouant-David de la jeune peinture avec une composition urbaine. Il devient ainsi représentant de la peinture figurative qui se renouvelle après-guerre. Il participe au Salon de Mai de 1946 à 1968 et au Salon des jeunes peintres en 1950 et 1951.
Pendant une dizaine d’années, Jean Cortot peint des œuvres figuratives : paysages d’Ardèche et de la Ciotat (1947-1950), natures-mortes (1955-1956), portraits, architectures (1957-1958)… Puis, il s’éloigne peu à peu des figures et évolue vers un art plus graphique, plus schématique. En 1959, le peintre commence sa série Correspondances dans laquelle l’écriture apparait pour la première fois. Les signes et les caractères fascinent l’artiste qui les intègre dans son langage plastique. Cela se confirme avec sa série Écritures en 1967 qu’il qualifie de sismographe : enregistrement des sentiments et des impressions. Puis viennent les séries Poèmes épars en 1970 et Portes bleues en 1972.
Jean Cortot est un artiste très cultivé et passionné de littérature, « prédateur des textes » d’après ses mots. « Ce style de gentilhomme lettré se manifestait à chaque instant dans sa conversation, qui ressemblait à ses peintures, émaillée de citations serties dans des couleurs radieuses, qui donnaient aux mots qu’il aimait un éclat venu de lui seul » écrit l’académicien Adrien Goetz.
Jusqu’en 1974, les signes de Jean Cortot sont inventés et indéchiffrables. En 1952, il avait accompagné son père au Japon lors d’une tournée. On peut imaginer que ce séjour l’avait influencé dans la création de ses idéogrammes imaginaires. C’est la gestuelle de l’écriture qui intéresse l’artiste à ce moment là. Jean Cortot transcende l’opposition entre figuration et abstraction en peignant un monde intériorisé.
L’artiste est marqué par les recherches d’avant-guerre autour de l’automatisme surréaliste qui a influencé la peinture gestuelle, les collages de mots, les cadavres exquis, ainsi que les tableaux-poèmes de Paul Klee. Jean Cortot ne revendique aucune appartenance à un mouvement artistique. Il ne s’inclut pas au mouvement du lettrisme bien qu’il lui arrive d’exposer avec ces artistes, comme en 1985 à la Galerie Broomhead à Paris. Pour les lettristes, les caractères sont conçus pour leur valeur intrinsèque. Pour Jean Cortot, la signification des mots est essentielle car il les utilise pour leur pouvoir d’évocateurs d’images poétiques. Il associe ainsi le vocabulaire de la peinture abstraite et les écritures signifiantes afin de matérialiser une pensée intérieure.
L’art non figuratif, comme celui de Jean Cortot, est idéal pour le rapprochement entre musique et peinture. Cela est particulièrement vrai avec un art construit sur le signe. Les deux pratiques artistiques sont ainsi une interprétation de caractères à travers la sensibilité de l’artiste. Marqué par son père le pianiste, le peintre Jean Cortot est un grand mélomane. Il conçoit notamment un décor de ballet en 1953.
Jean Cortot crée des cartons de tapisseries et des tapis mais aussi des objets divers comme des tableauxtéléphones, un piano ou des décors pour des services en faïence. Il réalise également des vitraux pour la chapelle de Castels à Valence d’Agen en 2005, ainsi que des décorations murales. On observe ainsi une véritable volonté de décloisonner les arts, on peut le rapprocher en cela de son ami l’artiste Guy de Rougemont.
Jean Cortot se lie d’amitié avec les écrivains Raymond Queneau, Jean Tardieu, Henri Michaux et Michel Butor. L’artiste compose ainsi des tableaux hommages à ses auteurs favoris. Il crée son premier livre illustré en 1964 : La Charge du roi de Jean Giono, édité par la Galerie Maeght. Il illustre également des textes de René Char, Jean Tardieu et Henri Michaux. Au fil du temps, il donne ainsi naissance à plus de soixante-dix ouvrages : livres manuscrits, manuscrits peints, imprimés ou gravé. Les auteurs qui nourrissent le travail de Jean Cortot sont souvent ses contemporains. Il utilise aussi, beaucoup plus rarement, ses propres écrits dans ses œuvres picturales. En effet, sa large production de textes et de poèmes est autonome et plutôt destinée aux livres.
Jean Cortot participe au Salon des Réalités nouvelles à partir de 1972. Ce salon est consacré à l’art abstrait ce qui montre que le peintre s’est éloigné de la plus peinture figurative du début de sa carrière. À partir de 1974, les écritures au sein des tableaux se font lisibles ; c’est la série des Tableaux-poèmes et des Poèmes épars. L’artiste pousse ainsi le spectateur-lecteur à contempler et à déchiffrer ses œuvres. Elles s’admirent dans le temps. Jean Cortot peut parfois utiliser différents outils et différentes écritures au sein d’une même œuvre. L’écriture volontairement irrégulière ralentit la lecture et demande un effort supplémentaire pour en déchiffrer le contenu.
Jean Cortot couvre ainsi ses œuvres peintes de textes philosophiques ou poétiques. Son travail évolue ensuite vers les « écritures peintes » à partir des années 1980 qui rendent hommage aux écrivains qu’il admire. Ce sont des œuvres à lire et à voir. Les années 1980 à 2000 sont celles où sa production de livres d’artiste est la plus importante soit plus de deux cents sur la période. Dans années 1980 et 1990, Jean Cortot crée sa série Onomagrammes dans laquelle il éclate les phrases et les mots. La lettre prend son indépendance comme atome du langage. Elle est la source commune aux écrivains et évoque les possibles créations futures. Le langage se recompose ensuite avec les séries Tableaux poèmes et les Tableaux dédiés.
En 1999, l’entrepôt dans lequel se trouvait une grande partie des œuvres de Jean Cortot est consumé par un incendie. Environ cent quatre-vingts tableaux sont détruits. L’artiste crée alors de nouveaux Tableaux dédiés qui associent extraits littéraires, photographies et dessins pour remplacer les œuvres perdues. Certaines séries sont entièrement dédiées à des poètes : William Blake, Jean Giono. La dernière suite achevée est celle consacrée à la Divine comédie de Dante. Elle comprend cent quarante tableaux peints depuis 2005.
Jean Cortot travaille également avec ses amis artistes afin de créer à quatre mains comme par exemple avec Julius Baltazar, Anne Walker, Bertrand Dorny et Gérard Garouste. Les œuvres résultantes sont ambivalentes, entre tableau et livre. On peut citer par exemple l’Anthologie Jean Tardieu réalisée en 1980, Peintures manuscrites faites avec Julius Baltazar et les Rencontres écrites avec Mehdi Qotbi. Les lieux d’exposition de ces œuvres : musées, bibliothèques, salons de bibliophilie ou de peinture, témoignent également de cette ambivalence.
Jean Cortot a ainsi deux sources d’inspiration principales : la poésie et la philosophie. L’une fait appel à l’imaginaire, l’autre structure la pensée. Ensemble, elles donnent naissance à une parole individuelle, sensible et mentale à la fois. La peinture de Jean Cortot est donc intellectuelle, tout en soulignant le caractère irrationnel de l’être humain. Ce n’est pas un discours sur l’art, mais une réponse personnelle à ce qu’est la peinture alors en plein renouvellement.
Jean Cortot est élu membre de l’Académie des Beaux-Arts le 28 novembre 2001, au fauteuil de son ami le peintre Olivier Debré. Il y est reçu par l’artiste Guy de Rougemont. Jean Cortot décède à Paris en 2018.
© Galerie Diane de Polignac / Mathilde Gubanski
Collections (sélection)
Alès, Musée Pierre-André Benoit
Bruxelles, Bibliothèque Wittockiana
Cambridge (MA), Houghton Library, Harvard University
New York, (NY) Musée d’Art moderne
Marseille, Musée Cantini
Miami (FL), The Ruth and Marvin Sackner Archive of concrete and visual poetry
Paris, Centre national des arts plastiques
Paris, Musée national d’art moderne – Centre Pompidou
Paris, Musée d’Art moderne de Paris
Paris, Bibliothèque Nationale
Washington (DC), Library of Congress
Expositions (sélection)
Galerie Jacques Blot, Paris, 1943
Exposition collective, L’Échelle, Galerie Jean Dufresne, Paris, 1946
Exposition collective, L’Échelle, Galerie Drouant-David, Paris, 1947-48
Salon de Mai, Paris, de 1946 à 1968
Galerie Ariel, Paris, 1949
Exposition collective, Étapes, Galerie Visconti, Paris, 1949, 1956
Exposition collective, Galerie Galanis-Hentschel, Paris, 1950, 1951
Salon des jeunes peintres, Paris, 1950 et 1951
Galerie Valloton, Lausanne, 1951, 1954
Galerie de l’Étoile scellée, Paris, 1953
Exposition collective, Galerie Apollo, Bruxelles, 1954
Exposition collective, Giovanni Pittori, Galerie nationale d’art moderne, Rome, 1955
Exposition collective, Dix ans de peinture française, Musée de Grenoble, Grenoble, 1956
Exposition de la collection, Urvater, Musée Kröller-Muller, Otterlo, 1957
Galerie Jacques Massol, Paris, 1958, 1959, 1960, 1962, 1963, 1969, 1973, 1983
Exposition collective, Cinq peintres français , Galerie Birch, Copenhague, 1958
Exposition de la collection, Jeunes Peintres d’Allemagne et de France (École de Paris), Kunstmuseum, Lucerne, 1958
Exposition collective, L’École de Paris, Musée des Arts Décoratifs, Kyoto, 1960
Exposition collective, L’École de Paris, Musée des Arts Décoratifs, Kamura, 1960
Galerie Copenhague, Copenhague, 1961
Nihonbashi Gallery, Tokyo, 1961
Exposition collective, Five painters, Molton Gallery, Londres, 1961
Exposition collective, De la rive droite à la rive gauche, Musée de Verviers, Verviers, 1962
Exposition collective, Irish Exhibition of living art, National College of Art, Dublin , 1964
La Charge du roi, Galerie Adrien Maeght, Paris, 1965
La Charge du roi, Gabinetto Vieusseux, Florence, 1965
Exposition collective, Biennale d’Alexandrie , Alexandrie, 1965
Exposition collective, Biennale de Menton, Menton, 1966
Exposition collective, Galerie Isogaya, Tokyo, 1967
Écritures, gouaches, Galerie Messine, Paris, 1968
Exposition collective, Studio A et B, Parly II, Saint-Germain-en Laye, 1969, 1972
Écritures, Galerie Mélisa, Lausanne, 1971
Exposition collective, Connaissance de l’art abstrait, Maison de la culture de Montluçon, Montluçon, 1971
Exposition collective, Exposition du dessin français en Pologne, Musée de Varsovie, Varsovie, 1972
Exposition collective, Exposition du dessin français en Pologne, Musée de Cracovie, Cracovie, 1972
Salon des Réalités nouvelles, Paris, 1972
Exposition collective, Alechinsky, Louttre, Iscan, Cortot, Galerie de la Licorne, Martel, 1973
Exposition collective, Le Regard de Georges-Emmanuel Clancier, Musée de Céret, Maison de la Culture, Rennes, 1975
Fusions, Galerie 22, Paris, 1976
Exposition collective, Autour d’André Frénaud, Maison de la culture d’Amiens, Amiens, 1977
Exposition collective, Signes, Espaces, Ensemble de signes, Maison de la culture des Hauts-de-Belleville, Paris, 1977
Exposition collective, Autour d’André Frénaud, Centre Georges-Pompidou, Paris, 1977
Exposition collective, Collegio Cairoli, Pavie, 1978
Exposition collective, Cologno Monzese, Pavie, 1978
Exposition collective, L’Autoroute, Centre Georges-Pompidou, Paris, 1979
Exposition collective, Piove di Sacco, Padoue, 1980
Exposition collective, Acquisitions récentes, Musée Cantini, Marseille, 1980
Galerie Tecno, Paris, 1981, 1985
Anthologie Jean Tardieu, Galerie Lucien Durand, Paris, 1981
Anthologie Jean Tardieu, Centre Georges-Pompidou, Paris, 1982
Exposition collective, Participation à l’Hommage à Jean Tardieu, Maison de la poésie, Paris, 1982-83
Bibliothèque municipale Louis Aragon, Martigues, 1983
Tableaux-poèmes, Poèmes épars, Livres peints, Maison de la poésie, Paris, 1984
Exposition collective, Sur invitation, Musée des Arts Décoratifs, Paris, 1984
Exposition collective, Re-création, Centre Culturel Pablo Neruda, Corbeil-Essonnes, 1984
Exposition collective, Signes, Écritures dans l’art actuel, Grand Palais, Paris, 1985
Exposition collective, Écritures + papiers, Galerie Broomhead, Paris, 1985
Exposition collective, Les Années 50, Galerie Guiol, Paris, 1985
Exposition collective, Saint-John Perse et l’art, Ambassade de France, Washington, 1985
Écritures-Cultures, Cortot, Qotbi, Sarduy, Xenakis, Palais des Arts et Artothèque, Toulouse, 1986
Exposition collective, Inécritures, Galerie Joncquy, Paris, 1986
Exposition collective, Décodages, Salon du Vieux-Colombier, Paris, 1987
Exposition collective, Masques d’artistes, La Malmaison, Cannes, 1987
Exposition collective, Hommage à André Frénaud, Bibliothèque municipale, Avignon, 1987
Exposition collective, Cortot, Qotbi, Sarduy, Xenakis, Galerie Ouverte, Paris, 1987
Les Phénomènes de la nature de Jean Tardieu, livre et peinture, Galerie Maeght, Paris, 1988
Exposition collective, Masques d’artistes, Collégiale Saint-André, Chartres, 1988
Exposition collective, Les Reliquaires de Jean Clerté, Galerie Erval, Paris, 1988
Exposition collective, Rencontres écritures avec Mehdi Qotbi, Institut du monde Arabe, Paris, 1988
Les Paroles de la main, École des beaux-arts, Casablanca, 1989
Les Paroles de la main, Centre culturel français de Marrakech, Marrakech, 1989
Les Paroles de la main, Centre culturel français de Fez, Fez, 1989
Tableaux dédiés, Maison des écrivains, Paris, 1989
Exposition collective, Tablettes, Dorny, Galerie La Hune, Paris, 1989
Exposition collective, Peintures comme ça, Espace Victor Hugo, Lisieux, 1989
Exposition collective, Face à Face, Abbaye de Saint-Savin, Saint-Savin sur Gartempe, 1989
Jean Cortot : Livres peints, Tableaux-Poèmes, Bibliothèque nationale, Paris, 1990
Exposition collective, Les Voisinages de René Char, Galerie La Poésie dans un jardin, Avignon, 1990
Exposition collective, À l’écoute de Jean Tardieu, Centre d’action culturelle de Saint Cyr l’École Saint-Cyr-L’École, 1990
L’Écriture est un dessin, Bibliotheca Wittockiana, Bruxelles, 1991
L’Écriture est un dessin, Espace Croix-Baragon, Toulouse, 1991
Petit Bestiaire de la dévoration, Jean Tardieu et Jean Cortot, Galerie Maeght, Paris, 1991
Livres peints et Peintures, Musée Pierre-André Benoit, Alès, 1992
Jean Cortot, peintre, Musée des beaux-arts de Nancy, 2014
Jean Cortot, Musée d’Art moderne de Paris, 10 septembre – 1er décembre 2021
Jean Cortot, peintre des mots, Bibliothèque nationale de France, Paris, 21 septembre – 7 novembre 2021
Bibliographie (sélection)
Emmanuel Bénézit, Dictionnaire des peintres, tome 2, Paris, Gründ, 1949
René Huygues, Les Contemporains, Paris, Tisné, 1949
Preuves, enquête « Tendances de la Jeune Peinture », octobre, 1956
Bernard Dorival, La Peinture française au XXe siècle, Paris, Tisné, 1958
Herta Wescher, Quadrum n°6, « Jeunes Artistes », 1959
Cimaise n°4, juin, Paris, 1959
Cimaise n°91-92, avril, Paris, 1960
Jean Grenier, Preuves, juin, « Les Expositions », 1960
Jean-Clarence Lambert, La Peinture abstraite, Lausanne, Éditions Rencontres, 1960
Bernard Dorival, L’École de Paris au Musée national d’Art moderne, Éditions Aimery Somogy, Paris, 1961
Guy Marester, XXe siècle n°32, « Les Écritures de Jean Cortot », 1969
Jorge Semprun, La Seconde Mort de Ramon Mercader, Paris, Éditions Gallimard, 1969
Jean Tardieu, Obscurité du jour, Les Sentiers de la création, Albert Skira, 1974
André Frénaud, Esprit, avril, « Les Portes bleues », 1981
Jean Tardieu, Adresse aux parvis poétiques, Martigues, 1983
Gérard Xuriguera, Les Années 50, Paris, Arted, 1985
Severo Sarduy, Jean Cortot, monographie, Montrouge, Maeght Éditeur, 1992
Jean Cortot Tableaux dédiés, Musée de l’Évêché Limoges, Montrouge, Maeght Éditeur, 1993
Lydia Harambourg, L’Ecole De Paris, 1945-1965 : Dictionnaire Des Peintres, Lausanne, Ides et Calendes, 1993
Jean Cortot, Livres, Montrouge, Maeght Éditeur, 1995
Hortense Longequeue, L’éloquence du pinceau : écritures peintes et livres d’artiste dans l’œuvre de Jean Cortot, Paris, École nationale des Chartes, 2013
Collectif sous la direction de Charles Villeneuve de Janti, Jean Cortot, peintre / Erik Desmazières, graveur, Paris, Broché, 2014
Delphine Duchêne, Conversations avec Jean Cortot, Paris, Le Passage, 2019