(1888-1975)
Peintre et poète d’origine russe, Serge Charchoune est un artiste incontournable du XXe siècle. À travers l’ornement, le cubisme, le dadaïsme et le purisme, Charchoune nous offre une œuvre multiple et poétique.
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LES ANNÉES 1940
Quand les procédés surréalistes permettent l’abstraction
Publication digitale – Textes de Mathilde Gubanski
Serge Charchoune naît le 4 août 1888 à Bougourouslan en Russie. Après s’être intéressé à la poésie et à la musique, Charchoune, fils de marchand, intègre l’école de commerce Simbirsk. Ces études lui déplaisent et il décide de se tourner vers la peinture. Il se présente aux Beaux-Arts de Kazan où il est refusé : « Je dessinais très mal. J’ai toujours détesté dessiner. Le dessin et la peinture sont à mes yeux les plus grands ennemis ». Serge Charchoune peint alors des paysages d’après nature inspirés par les rives de la Volga où il a passé son enfance. C’est à Moscou, en 1909, qu’il découvre la peinture française, présentée au public russe grâce aux collections des marchands Morozov et Stchoukine.
Appelé pour faire son service militaire, Serge Charchoune déserte et se rend à Paris en 1912. Il intègre l’Académie Russe Libre puis l’Académie cubiste La Palette où il rencontre des professeurs déterminants : André Dunoyer de Segonzac, Henri Le Fauconnier et Jean Metzinger. Serge Charchoune expose pour la première fois au Salon des Indépendants en 1913 où il présente des œuvres cubistes. Il y montre également trois toiles l’année suivante.
À la déclaration de guerre en 1914, Serge Charchoune se réfugie à Barcelone avec sa compagne la sculpteur Helena Grunhoff. D’autres artistes s’y rendent au même moment : Sonia et Robert Delaunay, Albert Gleizes, Marie Laurencin, ainsi que Francis Picabia qui y lancera sa revue dadaïste 391. Charchoune rencontre également le boxeur-poète Arthur Cravan et Josef Dalmau, antiquaire passionné par l’art d’avant-garde. C’est dans la galerie de ce dernier que Charchoune expose ses peintures abstraites qu’il qualifie lui-même d’ « ornementales ». Cette première exposition personnelle de 1916 est également la première exposition de peinture abstraite organisée en Espagne. Une seconde exposition personnelle a lieu l’année suivante.
À Barcelone, Serge Charchoune découvre la céramique mauresque, les azulejos, et l’art mozarabe qui lui rappellent l’art décoratif slave. Il intègre ces motifs dans des compositions géométriques colorées et conçoit ainsi le « cubisme ornemental ». L’artiste raconte : « Azulejos ! Les carreaux de faïence peinte ont transformé ma conception picturale en libérant en moi ma nature slave innée. Mes tableaux sont devenus colorés et ornementaux. » Serge Charchoune mêle ainsi son héritage traditionnel russe et la rigueur du cubisme français. Le critique d’art français Pierre Brisset écrit : « Ce Russe resté profondément attaché à l’Orient déserté, à ses parfums, ses icônes, ses étoffes chatoyantes et ses ‘bijoux sonores’, fait donc de l’ornement ou plutôt, pour reprendre son mot un ‘impressionnisme ornemental’, lui-même successeur de son ‘cubisme ornemental’ des années 1920. Un impressionnisme ornemental parfois si riche, si éclatant, si tonitruant où vibrent et se heurtent si fort les formes et les couleurs, qu’il peut aujourd’hui encore nous paraître (…) à la limite du barbare et de la déraison. Mais aussi parfois, comme dans certaines ‘natures mortes’, un ornement qui sait se faire grave, austère, silencieux, d’une beauté mystique quasi bénédictine, où se fondent et se perdent les volumes en un chromatisme à peine perceptible de blancs, de bruns et de gris plus proches de la bure monacale que des artifices byzantins. »
En 1917, la révolution Russe encourage Charchoune à rentrer et il s’engage pour cela dans le Corps Expéditionnaire russe en France. Naturellement rebelle, ce sera un échec et il sera réformé en 1919.
Charchoune est donc de retour à Paris en 1920 et assiste au Festival Dada de la salle Gaveau où il retrouve Picabia. Grâce à ce dernier, il rencontre le libraire André Forr et l’artiste Tristan Tzara. Sa première exposition parisienne a donc lieu dans la librairie d’André Forr. Serge Charchoune intègre ainsi le mouvement Dada : il envoie à Picabia une illustration pour sa revue 391 et est invité à participer aux réunions au café Certá et aux manifestations du groupe : Salon Parallèle des dadaïstes à la Galerie Montaigne avec Jean Arp, Max Ernst, Man Ray et Tristan Tzara. Charchoune contribue également une œuvre collective : L’Œil Cacodylate, dans laquelle Picabia peint « le troisième œil de la connaissance » et Charchoune signe « Soleil Russe » autour de l’œil. Le peintre retrouve dans Dada le sens de l’absurde qu’il avait apprécié dans la poésie russe. Il publie en 1921 son premier poème en français Foule immobile qu’il illustre lui-même de 12 dessins. Il participe aussi au « procès Barrès » organisé par André Breton en mai 1921 : procès pénal fictif du nationaliste Maurice Barrès par les dadaïstes.
L’artiste Serge Charchoune crée le groupe Dada Palata Poetov (La Chambre des Poètes) qui se réunit au café Caméléon, 146 boulevard du Montparnasse. Il organise une soirée « dadaïste russe » le 21 décembre 1921 à laquelle participent André Breton et Louis Aragon.
En mai 1922, Charchoune se rend à Berlin dans l’espoir d’obtenir un visa pour l’URSS. Il y publie une revue Dada en langue russe Perevoz Dada (Le Transbordeur Dada) dont il rédige seul le premier numéro. Puis, il édite une anthologie de poésie dadaïste allemande, française et russe Dadaizm, kompilacija. Il collabore également à diverses revues comme Merz de Kurt Schwitters. Finalement, Serge Charchoune ne rentre pas en Russie mais retrouve à Berlin une communauté russe dont la danseuse Isadora Duncan, les peintres Ivan Albertovitch Pugni (dit Jean Pougny), Lazar Lissitzky et Michel Andreenko et les poètes Andreï Biely, Sergueï Essénine, Vladimir Maïakovski, Alexandre Koussikov et Boris Pasternak.
Serge Charchoune participe à l’exposition Der Sturm en 1922 et y montre une nouvelle série de peintures du « cubisme ornemental ». Il bénéficie également d’une exposition personnelle à la librairie Sarja et participe à une exposition d’art russe à la Galerie Van Diemen. Après 14 mois passés à Berlin, Charchoune rentre définitivement à Paris.
De retour à Paris en 1923, le peintre Serge Charchoune délaisse le dadaïsme et le cubisme vit ses derniers moments. L’artiste organise une cérémonie pour inhumer le cubisme. Il invite ses amis à « assister à l’enterrement du cubisme », et signe « Serge Charchoune, Croque-mort ». « Charchoune aime à dire qu’il meurt et renaît sans cesse au fil de ses œuvres où il est tout entier à l’heure de la création. » [1] Lors d’une exposition à la Galerie Jeanne Bucher en 1926, il vend toutes ses œuvres du « cubisme ornemental » et commence alors sa période « puriste ». Il rencontre l’artiste Amédée Ozenfant à travers Nadia Khodassievitch-Léger. Les deux artistes se lient d’amitié. En 1927, Charchoune expose ses œuvres puristes à la Galerie Aubier et Amédée Ozenfant écrit la préface du catalogue. Avec ce dernier et Le Corbusier, Charchoune participe à la revue L’Esprit Nouveau avec de nombreux artistes et écrivains dont : André Lhote, Georges Valmier, Picasso, Apollinaire, Jean Cocteau, André Breton et Fernand Léger. Amédée Ozenfant présente Serge Charchoune à la Galerie Percier et à son directeur André Level qui lui offre sa première grande exposition. Il y rencontre également le peintre René Rimbert qui deviendra son ami et avec lequel il entretient une correspondance importante.
Dés 1929, Charchoune s’éloigne du Purisme et débute ses Paysage Élastiques dans lesquels réapparaît une inspiration dadaïste. Il peint deux séries d’œuvres : Feuilles de Température et L’Impressionnisme ornemental (1929-1931) dans lesquelles on retrouve les spirales et les arabesques qui lui permettent d’offrir une vision unique et inédite de la nature. En 1929, toute l’Europe est touchée par un énorme krach boursier, c’est donc une période de misère et d’isolement pour Charchoune. Il peint de très petits formats sur des restes de toiles ou sur papier. Il crée des natures-mortes qui sont des méditations sur les objets modestes de son quotidien : bols, pichets, carafes, pipes, bouteilles… en camaïeux de blancs et de beiges.
Charchoune vend très peu et vit dans le plus grand dénuement. Il abandonne un temps la peinture pour se consacrer à l’écriture et fréquente le cercle littéraire russe.
En 1943, le grand collectionneur Roger Dutilleul apporte un nouveau souffle à l’artiste Charchoune en lui présentant le galeriste Raymond Greuze qui l’exposera pendant douze ans, de 1944 à 1956. Le marchand Edwin W. Livengood prendra également Serge Charchoune sous contrat en 1944.
Le Salon des Surindépendants de 1945 (20 oct.–13 nov. 1945, Parc des expositions – Porte de Versailles, Paris) est un évènement essentiel dans la vie de Serge Charchoune et des artistes abstraits de Paris. Il s’agit en effet de la première grande exposition d’art abstrait après-guerre, qui rassemble non seulement des œuvres mais aussi des artistes. Pour la première fois, ces peintres se rencontrent et parlent ensemble de leur travail. Les français et les étrangers de Paris échangent et créer des liens d’amitié. C’est en autre la première fois que Serge Charchoune, Marie Raymond et Gérard Schneider exposent ensemble. Serge Charchoune est russe et Gérard Schneider est suisse. Marie Raymond, française, est mariée au peintre Fred Klein, hollandais. Elle est donc en contact avec les étrangers de Paris. Critique d’art, Marie Raymond est toujours à la recherche d’artistes à découvrir. Lorsqu’elle écrit à propos du Salon dans la revue hollandaise Kunst en Kultuur, Marie Raymond choisit d’illustrer son article avec une œuvre de Serge Charchoune. De plus, elle dessine son portrait l’année suivante (œuvre aujourd’hui conservée au Centre Pompidou, Paris).
De 1948 à 1950, le thème de l’eau envahit les œuvres de Serge Charchoune dont la vie a été traversée par la Volga puis par la Seine. De ses longues marches le long des fleuves, l’artiste retient des paysages semi-figuratifs d’une grande poésie. Il crée également une série sur Venise. Ses marines sont constituées de nombreuses couches superposées où le blanc recouvre des compositions aux couleurs contrastées. L’artiste écrit : « J’étais et je suis resté un homme de la nature, mais j’étais né aussi un homme des arts, et ces trois éléments, la forêt, la rivière, la musique, devinrent très vite pour moi une harmonie picturale que je cherchais à rendre sur le papier. » L’historienne Valentine Marcadé écrit : « L’enfance et l’adolescence de Charchoune se sont déroulés dans la proximité immédiate de la nature, dans la constante contemplation de l’eau qui coule avec sa surface lisse qui change sans cesse, malgré sa monotonie apparente. Comme d’autres maîtres russes de la plume et du pinceau, Charchoune resta toute sa vie intimement et indissolublement lié aux éléments de la nature qui l’ont vu naître, reproduisant sur ses toiles construites toute la palpitation de l’eau qui court avec ses reflets nacrés, les arabesques complexes de la surface ondulée. »
[1] René Guerra, « Profil de Charchoune » in Charchoune, Galerie Rue de Seine, Paris, 1974
De 1954 à 1975, la peinture de Serge Charchoune est nourrie par la musique et notamment Bach, Mozart, Beethoven et les romantiques Moussorgski, Tchaïkovski et Stravinsky. Le peintre arrive ainsi à l’ « abstrait ornemental » où il transpose les ondes sonores sur toile. « La musique me donne le thème. En écoutant la musique, je vois la peinture les yeux fermés, comme un filon coloré qui se déroule, je la vois d’abord avec des couleurs primitives et mon tableau est commencé très coloré. J’écoute et fais des traces télépathiques sur la toile. Ça devient ornemental. Je commence à cracher de la couleur et ça devient très décoratif, très coloré » [2] explique l’artiste.
Charchoune écrit très tôt à propos du lien entre la peinture et la musique, notamment en 1922 dans son journal avec des aphorisme tels que : « La musique de clavecin de Bach et de Couperin, je la perçois comme la peinture de Kandinsky et de Klee. C’est le monde qui m’est cher, le monde ornemental » et « Le pinceau est l’archet de mon violon ».
Serge Charchoune est un peintre souvent qualifié d’« oublié » ou de « méconnu » par les auteurs de son temps comme : Gaston Diehl, Charles Estienne, Alain Jouffroy, Pierre Schneider et Philippe Soupault. Il a pourtant toujours été soutenu et admiré par les artistes et les galeristes. Jacques Villon lui écrit en 1941 : « Je me réjouis d’aller bientôt communier avec votre art dépouillé ». Philippe Hosiasson témoigne en 1957 : « Que dire de Charchoune qui ne cherche que l’indicible… ? La couleur — quand il en fait usage — se vide de toute résonnance : sa peinture est chuchotement inspiré… Qui l’a perçu ne saurait l’oublier… » Enfin Picasso : « Pour moi, il y a deux peintres : Juan Gris et Charchoune. » Serge Charchoune rencontre en 1954 le poète Pierre Lecuire et le peintre Nicolas de Staël. Ce dernier, très admiratif, affirme de Charchoune dont il possède une toile : « c’est le plus grand d’entre nous ».
L’œuvre de Serge Charchoune est célébrée en 1971 grâce à une rétrospective au Musée National d’art moderne à Paris où une centaine d’œuvres retracent l’ensemble de sa carrière. C’est enfin une reconnaissance nationale. Le poète Patrick Waldberg écrit à propos de Charchoune : « Le conflit entre le matériel et le spirituel est […] sous-jacent à toutes les phases de son œuvre […] Depuis les monochromies agitées de frémissements ondulatoires jusqu’aux masses superposées s’échafaudant en ‘palais d’âme’ et aux spirales et aux orbes entremêlant leurs volutes dans le mystère des lueurs mauves et, toujours, c’est un mouvement ascensionnel qui l’emporte, un rythme qui prend naissance au cœur de l’être et tend à l’accorder aux forces élémentaires de l’Univers. » Serge Charchoune décède en 1975 après avoir produit plus de 5 000 peintures.
[2] Entretient avec Michel Ragon, Jardin des arts, 1966
© Galerie Diane de Polignac / Astrid de Monteverde
Serge Charchoune, 1958 (Photo: Jean-François Bauret) © Jean-François Bauret
Collections (sélection)
Belgrade, Musée National
Berlin, Neue Nationalgalerie
Caen, Frac Normandie
Grenoble, Musée des Beaux-Arts
Lodz (Pologne), Musée Sztuki
Nantes, Musée d’arts
New Haven (CT), Yale University Art Gallery
Nice, MAMAC
Paris, Musée national d’art moderne – Centre Pompidou
Paris, Musée d’Art moderne
Paris, Centre national des arts plastiques
Provincetown (MA), Chrysler Museum
Roubaix, La Piscine
Saint-Etienne, Musée d’art moderne et contemporain
Strasbourg, Musée d’art moderne et contemporain
Villeneuve-d’Ascq, LaM
Expositions (sélection)
Salon des Indépendants, Paris, 1913
Exposition personnelle, Galerie Dalmau, Barcelone, 1916, 1917
Exposition personnelle, Librairie Andrée Forny, Paris, 1920
Salon Dada, Galerie Montaigne, Paris, 1921
Exposition collective, Der Sturm Galerie, Berlin, 1922
Exposition personnelle, Der Sturm Galerie, Berlin, 1922
Exposition collective, Grosse Berliner Ausstellung, Van Diemen Galerie, Berlin, 1922
Exposition personnelle, Galerie Sarja, Berlin, 1923
Exposition personnelle, Galerie Jeanne Bucher, Paris, 1926
Exposition personnelle, Galerie Aubier, Paris, 1927
Exposition personnelle, Galerie Percier, Paris, 1929
Exposition personnelle, Galerie Bonaparte, Paris, 1930
Exposition personnelle, Galerie aux Quatre Chemins, Paris, 1932
Exposition collective, European and American Moderns, New-York, 1933
Exposition collective, Retrospecktivni Vystavy rushéko Malirstvi, Prague, 1935
Exposition personnelle, Galerie du Verseau, Paris, 1944
Expositions personnelles, Galerie Raymond Creuze, Paris, 1944, 1947, 1948, 1949, 1951, 1952, 1956
Exposition collective, Galerie du Verseau, Paris, 1945
Exposition collective, Galerie Berri-Raspail, Paris, 1946
Exposition collective, Exposition d’Art et Humanisme, Galerie Art Vivant, Paris, 1946
Expositions collectives, Galerie Berri-Raspail, Paris, 1947, 1948
Exposition collective, Peinture d’aujourd’hui : France-Italie, Palazzo Belle Arti, Turin, 1951
Exposition collective, L’École de Paris, Librairie Hachette, Montréal, 1952
Exposition collective, Dix ans de peinture française 1945-1955, Musée de Grenoble, 1956
Salon Comparaisons, Paris de 1956 à 1961
Réalités Nouvelles en 1956 avec la 7e symphonie de Beethoven, en 1957 avec Concerto pour piano de Tchaïkovski et de 1958 à 1963
Exposition personnelle, Galerie L’Actuelle, Montréal, 1957
Exposition personnelle, Galerie Dina Vierny, Paris, 1957
Exposition personnelle, Galerie J.C. de Chaudun, Paris, 1957
Exposition collective, Cinquante ans de Peinture Abstraite, Galerie Creuze, Paris, 1957
Exposition collective, Exposition Rétrospective Dada 1916-1922, Galerie de l’Institut, Paris, 1957
Exposition collective, Art abstrait, Musée de Saint-Étienne, 1957
Exposition personnelle, Galerie Michel Warren, Paris, 1958
Exposition collective, Galerie Rose Fried, New-York, 1958
Exposition collective, Musée Guggenheim, New-York, 1958
Exposition personnelle, Galerie Hybler, Copenhague, 1959
Exposition collective, Beitrag der Russen zur modernen Kunst, Francfort, 1959
Salon de mai, Paris, 1960
Exposition personnelle, Galerie Alexandre Iolas, New-York, 1960
Exposition personnelle, Graphisches Kabinett du Dr Anna Grisebach, Heidelberg, 1960
Exposition personnelle, Galerie H. Bénézit, Paris, 1960
Exposition personnelle, Galerie Jacques Peron, Paris, 1960
Exposition personnelle, Galerie Cahiers d’Art, Paris, 1961
Exposition collective, Modern Masters, Rose Fried Gallery, New-York, 1961
Exposition collective, Der Sturm, Nationalgalerie, Berlin, 1961
Onzième Salon d’Art Sacré et Exposition collective Réalités Spirituelles, Musée d’art moderne, Paris, 1961
Exposition collective, Graphisches Kabinett, Heidelberg, 1961
Exposition personnelle, Galerie Toninelli, Milan, 1962
Exposition personnelle, Galerie Yvon Lambert, Vence, 1962
Exposition collective, Galerie de la Baume, Paris, 1962
Exposition collective, Galerie Toninelli, Milan, 1962
Exposition personnelle, Galerie Schmela, Düsseldorf, 1963
Exposition collective, Maestri astratti, Galerie Lorenzlli, Milan, 1963
Exposition collective, Esquisse d’un Salon, Galerie Denise René, Paris, 1963
Exposition collective, La Grande Aventure de l’art du XXe siècle, Château des Rohan, Strasbourg, 1963
Exposition personnelle, Galerie Chimène, Saint-Etienne, 1964
Exposition collective, Maestri Russi, – Il contributo russo alle avanguardie plastiche, Galerie del Levante, Milan, 1964
Exposition personnelle, Dessins : 22 Variations sur Icare en hommage à Serge Lifar, Galerie G. Cornaud, Paris, 1965
Exposition personnelle, Galerie Georges Bongers, Paris, 1965, 1967
Exposition collective, Exposition Dada, Kunsthaus, Zurich, 1966
Exposition personnelle, Galerie Paul Bruck, Luxembourg, 1967
Exposition personnelle, Galerie Bernador, Genève, 1967
Exposition collective, Exposition Dada, Musée National d’art moderne, Paris, 1967
Exposition collective, 4 Pittori dell’avanguardia russia Goncjarova, Larionov, Mansurov, Sarsun, Galerie Del Teatro, Parme, 1967
Exposition collective, Galerie La Roue, Paris, 1967
Exposition collective, Avant-garde Osteuropa 1910-1930, Berlin, 1967
Exposition collective itinérante à travers les États-Unis : Painting in France 1900 -1967, 1968
Exposition collective, Savremeno francusko slikarsvo, Musée de l’Art Moderne, Belgrade, 1968
Exposition collective, Russische Kunstlerr aus dem 20 Jahrundert, Galerie Gmurzynska, Cologne, 1968
Exposition personnelle, Galerie Lorenzelli, Bergame, 1969
Exposition personnelle, Galerie San Fedele, Milan, 1969
Exposition collective, Aspects de l’Avant Garde Russe 1905-1925, Galerie J. Chauvelin, Paris, 1969
Exposition personnelle, Galerie J.L. Roque, Paris, 1970
Exposition personnelle, Galerie Bettie Thommen, Bâle, 1970
Première rétrospective, Musée Saint-Denis, Reims, 1970
Exposition collective, Galerie de Seine, Paris, 1970
Exposition collective, Astrattisti Russi, Galerie Vittorio Emanuele, Milan, 1970
Exposition collective, The Non-Objective World 1914-1924, Annely Juda Fine Art, Londres, 1970
Exposition personnelle, Galerie Marbach, Paris, 1971
Exposition personnelle, Galerie J.L. Roque, Paris, 1971
Exposition personnelle, Galerie St Leger, Genève, 1971
Rétrospective, Musée National d’art moderne, Paris, 1971
Exposition collective, Galerie Jacob, Paris, 1971
Exposition collective, Galerie Berri-Lardy, Paris, 1971
Exposition collective, La Peinture Non-Objective 1924-1939, Galerie J. Chauvelin, Paris, 1971
Exposition collective, The Non-Objective World 1924-1939, Annely Juda Fine Art, Londres, 1971, 1973
Exposition collective, Il mondo della Non-Oggettivita 1924-1039, Galleria Milano, Milan, 1971
Exposition collective, Galerie Agora, Paris, 1971
Exposition collective, Konstruktivismus, Galerie Gmurzynska, Cologne, 1972
Exposition collective, Vision Russe, Galerie Motte, Paris-Genève, 1973
Exposition collective, Philippe Soupault Collection Fantôme, Galerie de Seine, Paris, 1973
Exposition collective, The Non-Objective World 1914-1955, University Art Museum of Texas, Austin (TX), 1973
Exposition personnelle, Charchoune, harmonies blanches 1924-197, Galerie de Seine, Paris, 1974
S.Charchoune, peintures de 1913 à 1965, Musée de l’Abbaye Sainte-Croix, Les Sables-d’Olonne, 1980-1981
S. Charchoune œuvres 1913-1975, Galerie des Ponchettes, Nice, 1981
Charchoune œuvres de 1913 à 1974, Galerie Fanny Guillon Laffaille, Paris, 1988
Charchoune, Centre culturel de la Somme et Musée départemental de l’Abbaye de Saint-Riquier, 1989
Bibliographie (sélection)
Amédée Ozenfant, Préface pour l’exposition à la Galerie Aubier, Paris, 1927
André Salmon, Préface et lettre pour l’exposition de la Galerie Percier, Paris, 1929
Comte J. de Divonne, Bulletin de la Société des Amateurs d’Arts et des Collectionneurs, 1929
Katherine S. Dreier, in « Collection of the Societe Anonyme », Yale University Art Gallery, New Haven, 1942
Gaston Diehl, Préface pour l’exposition à la Galerie du Verseau, Paris, 1944
Charles Estienne, in Combat, 26 mars 1947
Philippe Soupault, in Lettres Françaises, 4 avril 1947
Léon Degand, in Combat, 31 mars 1948
Michel Seuphor, L’Art Abstrait, Maeght Ed., Paris, 1949
Patrick Waldberg, in Paru, avril 1950
Catalogue de la Collection « Société Anonyme », Yale University Art Gallery, New Haven, 1950
Robert Vrinat, in Arts n°316 du 22-6-1951, à propos d’une exposition à la Galerie Creuze, 1951
Guy Marester, in Combat, 26 juin 1951
May Tamisa, « Chez Charchoune », in Revue Parlementaire, n°227 du 15 février, 1956
Alain Jouffroy, in Arts n°556 du 22-2-1956, à propos d’une exposition à la Galerie Creuze, 1956
John Prossor, in Apollo, octobre, 1957
Michel Seuphor, Dictionnaire de la Peinture Abstraite, Hazan Ed., Paris, 1957
Willy Verkauf, Dada (monograph of a movement ), Alec Tiranti Ltd., Londres, 1957
Georges Hugnet, L’aventure Dada 1916-1922, Galerie de l’Institut, Paris, 1957
Plaquette de l’exposition à la Galerie J.C. de Chaudin avec textes de : G. Hugnet, J.Cathelin, M.Ragon, P. Hoslasson, E. Roditi, A. Salmon, M. Sauvage, M. Seuphor, P. Soupault et Waldermar Geroges, 1957
Luce Hoctin, in Arts n° 610 du 13-3-1957, à propos d’une exposition à la Galerie Dina Vierny, 1957
Ribemont Dessaignes, Déjà Jadis ou du mouvement Dada à l’espace abstrait, ed. Julliard, 1958
Patrick Waldberg, Serge Charchoune, préface pour l’exposition à la Galerie Michel Warren, Paris, décembre 1958- janvier 1959
René de Solier, La Nouvelle Revue Française n°77 du 1-2-1959, 1959
Cimaise de mai 1959 à propos d’une exposition à la Galerie Michel Warren, article signé M.R, 1959
William N. Copley, « Charchoune », in Art News, mars 1960, 1960
N.V. Zaretzky, Russiche Dichter als Maler und Zeichner, Aurel Bongers Ed., Recklinghausen 1960
Herwarth Walden un die Eurpaische Avantgarde, Nationalgalerie Berlin, Schloss Charlottenburg, 1961
Patrick Waldberg, « Mains et Merveilles », Mercure de France, 1961
Michel Seuphor, La Peinture Abstraite : sa genèse, son expansion, Flammarion Ed., Paris, 1962
Michel Seuphor, Pittori Abstratti, Il Saggiatore Ed. Milan, 1962
Préface de Maurice Allemand, Catalogue de la Galerie Chimène, St-Etienne, 1964
Carlo Belloli, catalogue de l’exposition, Il contributo russo alle avant-guardie plastiche, Gallerie del Levante, Milan et Rome, 1964
Michel Sanouillet , Dada à Paris, Jean-Jacques Pauvert Ed, 1965
Michel Ragon, « Charchoune Le Méconnu », in Jardin des Arts, n°142, septembre 1966
Joseph Pichard, L’Aventure Moderne de l’Art Sacré, Spes Ed., Paris, 1966
Serge Charchoune, Catalogue Dada, Exposition commémorative du cinquantenaire, Kunsthaus Zurich en 1966, Musée National d’Art Moderne de Paris en 1967
Benjamin Goriey, Le Avantguardie Letterarie in Europe, Feitrinelli Ed. Milan, 1967
Giulia Veronesi, L’Arte Moderna n°48, Vol. VI, Fabbri Ed. Milan, 1967
Michel Ragon et Edouard Roditi, Catalogue de la Galerie Bettie Thommen, Bâle, 1967
Catalogue pour l’exposition à la Galerie Lorenzelli, préface de Franco Passoni, Bergame. Textes de : A. Salmon, P. Waldberg, M. Allemand, Ozenfant, J. Villon, Léon Degand, Ph. Hosiassion, G. Veronesi, M. Seuphor, A. Jouffroy, M. Ragon, P. Schneider, C. Belloli, Ph. Soupault, J. Cathelin, 1969
Dominique Chemin, in l’Eduction n°66 du 7 mai 1970
Pierre Brisset, « Charchoune le solitaire », catalogue pour l’exposition de la Galerie J.L. Roque, Paris, 1970
Pierre Brisset : « Charchoune musicien de la peinture », La Galerie n °102, mars 1971
« Charchoune » : Catalogue du CNAC pour l’exposition au Musée National d’Art Moderne, Paris, préface de Jean Leymarie, article de Patrick Waldberg, biographie de Monique Faux, 1971
Marguerite Guy, in Jardin des Arts n °197 d’avril 1971
Michel Conil Lacoste, « Charchoune reconnu », in Le Monde du 12 mai 1971
Jeanine Warnod, « La musique de Charchoune », in Le Figaro du 10 mai 1971
Jacques Darriulat, « Le murmure de Charchoune », in Combat du 17 mai 1971, n° 8345
Jacques Lassaigne, « Charchoune : un chemin qui ne finit pas », in Lettres Françaises du 19 mai 1971 n°1386
Philippe Soupault, Collection Fantôme, livre-catalogue de la Galerie de Seine, 1973
René Guerra, « Profil de Charchoune », in Charchoune, catalogue d’exposition, Galerie de Seine, Paris, 1973
Lydia Harambourg, L’Ecole De Paris, 1945-1965 : Dictionnaire Des Peintres, Lausanne, Ides et Calendes, 1993
Laurent Le Bon (sous la direction de), Dada, catalogue d’exposition, Centre national d’art et de culture Georges-Pompidou du 5 octobre 2005 au 9 janvier 2006, Éditions du Centre Pompidou, Paris, 2005
Giovanni Lista, Dada libertin & libertaire, L’Insolite, Paris, 2005
Isabelle Ewig, Serge Charchoune, soleil russe, Galerie Thessa Herold, Paris, 2007
Sofia Komarova et Pierre Guénégan, Serge Charchoune 1888-1975 – Rétrospective, catalogue d’exposition, Galerie Artvera’s, Genève, 2009
Lydia Harambourg, L’École de Paris, 1945-1965 – Dictionnaire des peintres, Lausanne, Ides et Calendes, 1993 (mise à jour de Clotilde Scordia, Ides et Calendes, Neuchâtel, 2010)