Gérard Schneider dans son atelier réalisant Opus 15 i, Les Audigers, Boutigny-sur-Essonne, France, 1967 – Photographie : Loïs Frederick © Archives Gérard Schneider / Adagp, Paris
Portrait de Gérard Schneider, Boutigny-sur-Essonne, France, septembre 1960
Photographie : Michel Ragon © Droits réservés / Archives Gérard Schneider
« L’abstraction lyrique s’est surtout incarnée dans Gérard Schneider, comme le cubisme dans Picasso. » Michel Ragon, Schneider, Angers, Expressions contemporaines, 1998
« Chaque instant est un émerveillement » disait mon père.
Je vous souhaite le même émerveillement et le même bonheur que j’éprouve en consultant ce Catalogue raisonné. Œuvre après œuvre, la (re)découverte des multiples facettes de la nébuleuse créative qu’est l’œuvre de Gérard Schneider demeure une expérience extra-ordinaire.
Schneider incarnera pleinement l’Abstraction lyrique. Il créera le geste, son geste, tumultueux, intrépide, inspiré, poétique ou épuré. Un geste comme une fulgurance, obéissant aveuglément à son « psychisme créateur ».
Chaque œuvre, qu’elle soit toile majeure ou œuvre sur papier est une singularité, une originalité pure. J’ai grandi avec elles et pourtant je retiens mon souffle à chaque nouvelle découverte occasionnée par l’élaboration du Catalogue raisonné.
La force d’un catalogue raisonné digital est son enrichissement permanent. C’est aussi le plus bel outil de transmission dont je pouvais rêver.
Je remercie de tout coeur la Galerie Diane de Polignac qui fut à l’origine de cet ambitieux projet initié il y a dix ans et de son soutien infaillible. Une pensée spéciale et toute ma reconnaissance à Christian Demare pour son travail, ses recherches et son implication. Cette aventure m’a ainsi permis de prendre conscience de la densité et de la complexe architecture de l’œuvre de mon père.
Laurence Schneider
Après de nombreuses années de travail, le Catalogue Raisonné de Gérard Schneider est maintenant accessible en ligne. Cette publication est une étape capitale dans la connaissance de l’œuvre. Elle est le fruit d’un méticuleux travail au cours duquel il a fallu collecter et trier les archives, rassembler et ordonner les informations.
Un Catalogue Raisonné est un inventaire, le plus complet possible, de la production d’un artiste. Cette publication de référence peut être structurée de manière chronologique, thématique ou stylistique. Concernant le Catalogue Raisonné de Gérard Schneider, le classement chronologique s’est imposé comme une évidence. Un Catalogue Raisonné consiste en premier lieu en une description physique et précise de chaque œuvre : son titre, sa technique, ses dimensions. À ceci viennent s’ajouter les informations relatives à « la vie » de l’œuvre, à savoir sa provenance, ses passages en ventes publiques… Ces informations incluent aussi les expositions et les publications se rapportant à chaque œuvre. Bien sûr l’ensemble de ces informations s’appuie sur des photographies des œuvres mais aussi sur tous les éléments d’archives qui permettent de documenter le plus scientifiquement possible l’œuvre.
Dans le cadre de l’œuvre de Gérard Schneider, les auteurs ont pris en compte les peintures – sur toile ou sur panneau – et les oeuvres sur papier. Dans un deuxième temps seront intégrées les estampes, les tapisseries et d’autres réalisations tels que des mosaïques et des objets.
Le Catalogue Raisonné est un outil fondamental, tant pour les collectionneurs que pour les marchands, les salles de vente, les historiens de l’art, les conservateurs, les étudiants… Cet inventaire documenté permet d’une part d’appréhender l’ensemble de la production de l’artiste, ce qui est nécessaire pour juger de l’importance et de la portée historique de son œuvre, mais aussi de suivre l’historique de chaque œuvre.
Pour le Catalogue Raisonné de Gérard Schneider, l’éditeur et les auteurs ont opté pour un catalogue 100% digital. Il sera ainsi accessible partout dans le monde et à tout moment. Le Catalogue Raisonné est une base de connaissances « vivante ». Chaque jour, des informations viennent compléter l’inventaire. Choisir la forme digitale, c’est opter pour une information la plus actuelle possible et ainsi permettre une réelle interaction entre les œuvres et leurs propriétaires. Cette forme évolutive du Catalogue Raisonné constitue une nouvelle manière d’envisager ce type de
publication ; elle répond à des attentes actuelles et grâce aussi à la souplesse des outils digitaux, elle permet de s’adapter aux nouvelles recherches et approches à propos de la production d’un artiste.
Cette relation – contemporaine s’il en est ! – est parfaitement à l’image de l’œuvre de Gérard Schneider : éminemment dense et vivante.
Christian Demare
Gérard Schneider naît à Sainte-Croix en Suisse en 1896. Il passe son enfance à Neuchâtel où son père exerce l’activité d’ébéniste et d’antiquaire.
À 20 ans, il se rend à Paris pour étudier à l’École nationale des arts décoratifs, puis entre en 1918 à l’École nationale des beaux-arts de Paris dans l’atelier de Fernand Cormon – qui fut professeur entre autres de Vincent van Gogh et Henri de Toulouse-Lautrec.
En 1922, Gérard Schneider se fixe définitivement à Paris. Les années 1920 et 1930 sont un long apprentissage des techniques et de l’histoire de la peinture.
En 1926, l’exposition du peintre Gérard Schneider se déroule pour la première fois au Salon d’Automne. Son envoi, L’Allée hippique, est remarqué. Il fréquente le milieu musical parisien. Gérard Schneider expose cinq toiles dont Figures dans un jardin au Salon des Surindépendants de 1936, œuvres appréciées par le critique de La Revue Moderne : « un style, des figures d’une telle agilité que l’expression du mouvement est comme incluse dans la touche rapide ».
C’est aussi le temps de la découverte des mouvements artistiques de ce siècle de bouleversements et de tragédies.
Au milieu des années 1930, Gérard Schneider a assimilé la révolution initiée par l’abstraction de Kandinsky, tout
en explorant les nouveaux horizons apportés par le surréalisme. Il ne peint plus d’après nature. Sa palette s’assombrit, le noir y prend une place importante et y joue un rôle structurant. Il écrit des poèmes et fréquente le milieu surréaliste : Luis Fernandez, Oscar Dominguez, Paul Éluard et Georges Hugnet.
À partir de 1938 les titres des œuvres de Gérard Schneider ne font plus référence au réel : les trois envois au Salon des Surindépendants s’intitulent Composition. En 1939, il rencontre Picasso. Vers 1944, sa peinture abandonne définitivement toute référence au réel.
En 1945, le Musée national d’Art moderne achète une toile à Gérard Schneider (Composition, 1944).
Dans l’effervescence de l’immédiat après-guerre, l’art de Gérard Schneider joue un rôle pionnier dans la naissance d’une abstraction nouvelle. Celle-ci prend forme et s’impose dans une Europe en reconstruction. À Paris, le peintre Gérard Schneider et d’autres précurseurs proposent un retour à la radicalité de l’abstraction,
Gérard Schneider et Pierre Soulages, atelier de Pierre Soulages, Paris, France, 1950 ca. – Photographie : droits réservés © Archives Gérard Schneider
une abstraction n’ayant plus aucun lien avec le monde réel et perceptible. Une abstraction qui fera date, en totale adéquation avec les impératifs esthétiques de cette époque charnière : on l’appelle l’Abstraction lyrique.
Aux côtés d’artistes comme Jean-Michel Atlan, André Lanskoy, Georges Mathieu et surtout Hans Hartung et Pierre Soulages – avec lesquels il entretient une amitié sincère, Gérard Schneider va très vite voir son œuvre acquérir une dimension internationale. Dès le milieu des années 1940, de grandes expositions regroupant les principaux membres de l’abstraction lyrique vont être organisées à Paris, notamment dans les galeries Lydia Conti et Denise René.
À l’étranger, lors d’importantes expositions itinérantes, le public découvre ce vital élan créatif : à travers l’Allemagne dès la fin des années 1940 : c’est l’exposition Wanderausstellung Französischer Abstrakter Malerei qui circule en RFA entre 1948 et 1949. Les œuvres de Schneider sont exposées immédiatement après aux États-Unis : à la galerie Betty Parsons (en 1949 et 1951) et lors de l’importante exposition itinérante Advancing French Art qui voyage dans tout le pays, de Chicago à San Francisco.
De 1955 à 1961, la Samuel Kootz Gallery à New York devient son marchand exclusif aux États-Unis et son étendard outre-Atlantique. Gérard Schneider rejoint ainsi son ami Pierre Soulages au sein de cette prestigieuse galerie.
La Phillips Gallery de Washington achète l’Opus 445 de 1950 et le MoMA de New York acquiert l’Opus 95 B de 1955.
En 1956, Gérard Schneider épouse en secondes noces Loïs Frederick, jeune américaine venue à Paris faire des études d’art grâce à la bourse Fulbright, qu’il rencontre par l’intermédiaire de Marcel Brion. À la même époque, Schneider fait la connaissance d’Eugène Ionesco.
Les expositions s’enchaînent à travers le monde.
Dès le début des années 1950, les œuvres de Gérard Schneider sont exposées en Europe : à Bruxelles par exemple où a lieu une première rétrospective en 1953, puis une seconde en 1962 en partenariat avec la Kunstverein de Düsseldorf. Il participe aussi aux deux premières éditions de la Documenta de Cassel en 1955 et 1959.
Gérard Schneider expose par trois fois à la Biennale de Venise : en 1948, 1954 et en 1966. Le Prix Lissone lui est remis en 1957. Son œuvre voyage aussi très régulièrement au Japon, de 1950 jusqu’au début des années 1970, notamment lors de l’Exposition internationale d’Art. D’ailleurs, à l’occasion de l’Exposition internationale d’Art à Tokyo en 1959, il se voit remettre le prix du Gouverneur de Tokyo.
Eugène Ionesco et Gérard Schneider, Galerie Im Erker, Saint- Gall, Suisse – Photographie : Herbert Mäder © Droits réservés
Gérard Schneider participe également à plusieurs reprises à la Biennale de São Paulo : en 1951, en 1953 et 1961. Lors de la Biennale de São Paulo en 1961 et à l’initiative de Jean Cassou, conservateur en chef du Musée national d’art moderne de Paris, Gérard Schneider réalise quatre toiles de 2 x 3 m pour un ensemble de dix œuvres de grand format exposées.
Durant les années 1960, il entretient des liens étroits avec le marchand milanais Bruno Lorenzelli qui lui consacre de nombreuses expositions à travers l’Italie. Cette décennie de changements voit la peinture de Gérard Schneider prendre une direction plus colorée, plus libérée, dans laquelle le geste acquiert une dimension définitivement calligraphique.
Une fois de plus, l’œuvre de Gérard Schneider se renouvelle et se fait écho autant des aspirations esthétiques de son époque que d’un processus intérieur complexe, commencé bien des années auparavant. Une synthèse des notions de forme, de couleur et d’espace.
Lors de la Biennale de Venise de 1966, une salle entière du Pavillon français lui est réservée.
De même, une grande rétrospective lui est consacrée à Turin en 1970, où une centaine tableaux sont exposés à la Galleria Civica d’Arte Moderna. C’est un franc succès, puis l’exposition se poursuit au Pavillon « Terre des Hommes » à Montréal.
À plus de 70 ans, l’art de Gérard Schneider ne s’apaise en rien. La fougue est toujours aussi intense. L’éruption volcanique de la couleur est plus que jamais ardente, comme si son œuvre était destinée à ne jamais s’éteindre. Les expositions Gérard Schneider sont toujours aussi nombreuses, comme celles présentées par la galerie Beaubourg à Paris.
Cette fougue, cette énergie nécessitent une rapidité d’exécution que seul le papier semble lui autoriser. Au tournant des années 1980, c’est vers ce support qu’il se tourne presque exclusivement. C’est ainsi que naissent dans l’intimité de son atelier de grandes et lumineuses compositions colorées, gestuelles, enflammées, dont la beauté irréelle nous interroge encore.
Gérard Schneider quitte ce monde le 8 juillet 1986 – à l’âge de 90 ans – et nous lègue une œuvre à la fois presque insondable dans sa complexité esthétique et pourtant si proche, si humaine, si sensible.
En 1998, Michel Ragon lui consacre une importante monographie.
Luigi Mallè et Gérard Schneider lors de l’exposition Gérard Schneider, Galleria civica d’Arte moderna, Turin, Italie, 1970 – Photographie : Loïs Frederick © Archives Gérard Schneider / Adagp, Paris
Dans le cadre de la mise en ligne du Catalogue raisonné de Gérard Schneider, la Galerie Diane de Polignac propose une immersion dans l’œuvre de ce pionnier de l’Abstraction lyrique.
À partir de sept tableaux, sept périodes de recherche et de production sont ici présentées. Du surréalisme à la pleine maîtrise du geste libre et créateur, ce sont autant de jalons qui nous dévoilent des moments clés de l’œuvre de Schneider.
ŒUVRES EXPOSÉES
Textes par Astrid de Monteverde sauf mention contraire.
SURRÉALISME ET ABSTRACTION
Après s’être intensément nourri des Maîtres classiques, Gérard Schneider se tourne vers la non-figuration comme nouveau langage plastique. Dans le sillage de Kandinsky, Schneider poursuit ses recherches. Au milieu des années 1930, il fréquente le milieu surréaliste et lie des amitiés : ce sont les peintres Luis Fernandez, Victor Brauner et Oscar Dominguez, les poètes Paul Éluard et Georges Hugnet. À cette époque, Schneider qui écrit des poèmes, ne peint plus d’après nature. Durant cette période transitoire, Schneider oscille encore entre figuration et abstraction, inspiré par l’univers formel du surréalisme. Il se fait aussi l’écho des craintes et des attentes de cette époque. La décomposition de la figure que l’artiste opère est traversée par les apports du surréalisme et du processus de l’écriture automatique. Schneider élabore alors des figures longilignes qui peu à peu se résument à quelques traits.
Sans titre – 1938
Huile sur toile
81 x 100 cm
Daté en bas à droite
Numéro d’enregistrement au Catalogue raisonné
GS-T-38-004
Sans titre – 1938 ca.
Huile sur toile
Collection particulière, France
VERS L’ABSTRACTION
Très vite la décomposition du sujet va s’accélérer. Vers 1938, Gérard Schneider intitule ses œuvres Composition, plus tard Opus, qui ne font plus de liaison avec le réel. Vers 1944, l’artiste abandonne définitivement toute référence au réel dans ses œuvres et se tourne pleinement vers la non-figuration. Les années 1940 sont alors une décennie « laboratoire » pour l’artiste qui explore tout un champ des possibles.
La figure disparue, ses compositions se résument en une succession de formes, encore raides, imbriquées les unes dans les autres. Cette recherche plastique invite l’artiste à se concentrer d’abord sur la forme avant d’aborder le geste. La couleur peut être traitée en aplat, le noir y joue quant à lui un rôle structurant.
Opus 343 – 1947
Huile sur contreplaqué
50 x 61 cm
Signé et daté en bas à droite : « Schneider – 47 ».
Titré au dos.
Numéro d’enregistrement au Catalogue raisonné
GS-T-47-004
Exposition
Gérard Schneider 1945-1955, de l’abstraction au lyrisme, sept.–oct. 2017, Galerie Diane de Polignac & Chazournes, Paris, France
Bibliographie
Gérard Schneider 1945-1955, de l’abstraction au lyrisme, Paris, Galerie Diane Polignac & Chazournes, 2017, repr. coul. p. 31
Sans titre – 1949
Huile sur toile
Musée de Grenoble, France
DE L’ABSTRACTION AU LYRISME
Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, la scène artistique internationale est en ébullition. Pour ceux qui choisissent la non-figuration comme langage pictural, des débats passionnés font confronter les partisans d’une abstraction géométrique dite « froide » à une abstraction dite « chaude », gestuelle, guidée par un geste libre et spontané. Gérard Schneider joue un rôle pionnier et capital dans l’affirmation de ce nouveau type d’abstraction : une abstraction radicale, affranchie de tout lien avec le monde réel, tangible et perceptible. Une abstraction personnelle aussi. On l’appelle l’Abstraction lyrique.
Au tournant des années 1950, la forme chez Schneider s’assouplie, laissant peu à peu place à la recherche du geste. L’emploi du noir reste structurant. La palette, elle, est audacieuse : des bleu céladon, bleu roi, des magentas, des jaunes… Sur toile comme sur papier, l’artiste s’accorde une grande liberté dans ses recherches picturales. C’est aussi le début de la reconnaissance internationale : à Paris, les galeristes Lydia Conti et Denise René présentent régulièrement son travail aux côtés des membres de l’Abstraction lyrique, Hans Hartung et Pierre Soulages entre autres ; Betty Parsons l’expose à New York ainsi que la galerie Der Spiegel à Munich. À cette époque, Gérard Schneider participe déjà à de grandes manifestations artistiques : en 1948 à la XXIVe Biennale de Venise, en 1951 à la Ière Biennale de São Paulo.
Opus 493 – 1951
Huile sur toile
73 x 92 cm
Signé et daté en bas à droite : « Schneider 12/51 ».
Titré au dos sur la toile.
Numéro d’enregistrement au Catalogue raisonné
GS-T-51-014
Exposition
1er Salon d’art français contemporain au Maroc, 28 févr.–10 mars 1952, Pavillon de la Mamounia, Rabat, Maroc
Sans titre – 1952 ca.
Gouache, encre de Chine et pastel sur papier
Collection particulière, France
Portrait de Gérard Schneider (en bas à gauche Opus 375, 1948, en haut Sans titre, 1952), atelier rue Armand-Moisant, Paris, France, 1952 – Photographie : Denise Colomb © Archives Gérard Schneider / Denise Colomb / Adagp, Paris
« Une peinture est un tout organisé, un ensemble de relations entre des formes, lignes, surfaces colorées sur lesquelles viennent se faire ou se défaire les sens qu’on lui prête. »
Gérard Schneider in Raymond BAYER, Entretiens sur l’Art abstrait, Genève, Éditions Pierre Cailler, 1964
L’ABSTRACTION DRAMATIQUE
Le critique d’art Michel Ragon utilise l’expression « années glorieuses » pour évoquer les années 1950 dans l’œuvre de Gérard Schneider. Il s’agit de la décennie du triomphe pour l’Abstraction lyrique avec à sa tête le fameux « trio lyrique » : Gérard Schneider, Hans Hartung et Pierre Soulages. Pour Schneider, c’est la décennie de la consécration : il montre trois grandes toiles à la Biennale de Venise de 1954, participe à la première Documenta de Cassel en 1955 et enfin, reçoit le Grand Prix Lissone de l’art abstrait en 1957. C’est aussi l’époque de sa collaboration avec le grand marchand new-yorkais Samuel Kootz : de 1955 à 1961 un contrat d’exclusivité lie les deux hommes qui propulse l’oeuvre de Schneider sur les devants de la scène artistique.
Gérard Schneider est célèbre à l’étranger et notamment au Japon. Sa peinture gestuelle résonne avec l’impression d’immédiateté de la calligraphie japonaise. Elle y est donc naturellement très appréciée. Le critique d’art Michel Seuphor affirme : « Schneider est de tous les peintres abstraits européens sans doute celui qui se rapproche le plus de la calligraphie abstraite japonaise ». Cela se concrétise en 1959 lorsque l’artiste reçoit le prestigieux Prix du Gouverneur de Tokyo et bénéficie par la suite d’expositions à Tokyo et à Osaka. L’écrivain Shinichi Segui confirme ainsi : « Parmi les peintres français d’avant-garde les plus connus au Japon, Schneider est sans doute le nom qui vient en premier ». Schneider dira lui-même : « La critique et les calligraphes japonais ont très bien ressenti que ma peinture cherche à atteindre cet au-delà qui est la résonance intérieure, et qu’elle contient cette convergence de deux complémentaires, le “cosmos” et l’expression personnelle, tout comme la calligraphie traditionnelle. »
L’œuvre de Gérard Schneider est également très appréciée aux États-Unis. En 1950, l’exposition collective Advancing French art présente notamment des oeuvres de Gérard Schneider. Son tableau Opus 445 est acquis par la Phillips Collection de Washington cette année-là. De 1955 à 1961, Schneider est représenté à New York par la Samuel Kootz Gallery. Ses oeuvres plaisent au public et aux artistes américains. On sait notamment que Franz Kline admirait particulièrement sa peinture. Un lien se créé ainsi entre
la peinture de Schneider et l’Expressionnisme abstrait américain. Le critique d’art Roger van Gindertael emploie d’ailleurs le terme « action painting » à propos de Schneider, soulignant ainsi l’aspect gestuel de sa peinture dans les années 1950. Le critique d’art Michel Seuphor souligne lui aussi le lien entre Schneider et la peinture américaine : « Je n’ignore pas du tout que l’on trouve chez certains peintres français ce même besoin d’expansion spatiale, d’expression totale par le signe bref. (…) J’avoue avoir un grand plaisir devant une œuvre récente de De Kooning ou de Kline. Mais
ce plaisir n’exclut pas celui, tout autre en vérité, que me donne un Soulages, un Schneider. » Il ajoute : « De Kooning rejoint ainsi – avec Kline, Soulages, Schneider, Hosiasson – l’art du signe non conventionnel des calligraphes japonais et l’art de la tâche. »
La peinture des années 1950 de Schneider se caractérise ainsi par l’importance du geste. Puissant et souverain, c’est le geste qui donne vie à la forme. Les années 1950 sont le temps de la naissance et de la maturation de l’expression de ce geste, mû par le « psychisme créateur » de l’artiste. Dans un entretien avec Roger van Gindertael, l’artiste explique : « Le gestuel est le moyen technique direct de la réalisation de l’instant vécu. C’est le geste qui, sous l’impulsion de l’intériorité, crée la forme. (…) Par le gestuel, l’artiste fixe en une improvisation une phase de son état. Il est valable par l’authenticité de l’inspiration qu’il communique. Si le geste est automatique seulement, sans nécessité intérieure, son graphisme sera gratuit et fragment d’un répertoire limité. » Dans son livre Art abstrait, Marcel Brion confirme : « À la base de l’art de Schneider, il y a un tempérament romantique, une sensibilité extrêmement vive et prompte ». La peinture de Gérard Schneider est alors particulièrement véhémente et volcanique, rythmée par un geste fougueux. Michel Ragon la décrit ainsi : « Musicalité, lyrisme, poésie forment une variation à l’infini des éléments originaux de son expression ».
Sans titre – 1959 ca.
Huile sur toile
73 x 92 cm
Numéro d’enregistrement au Catalogue raisonné
GS-T-59C-037
Opus 95 B – 1955
Huile sur toile
Museum of Modern Art, New York, États-Unis
LA MÉTAMORPHOSE DU LYRISME
Dans les années 1960, Gérard Schneider renouvelle l’Abstraction lyrique dans un nouveau contexte. L’époque d’un certain retour à la figuration : c’est la victoire du Pop art et du Nouveau réalisme. C’est aussi la prédominance de New York sur Paris qui se concrétise en 1964 avec le Grand prix de peinture de la Biennale de Venise remis à Robert Rauschenberg et la rétrospective Franz Kline au Musée d’Art moderne de Paris. Du côté de l’abstraction, ce sont l’Op art et l’art cinétique qui dominent la scène contemporaine ce qui souligne un nouveau rapport à la couleur. Chez Schneider, la palette des années 1960 est plus vive que celle de la période précédente. Il faut également souligner un contexte de crises qui se cristallisent dans les évènements de Mai 68. L’art en général est contesté : le symposium La destruction de l’art à Londres en 1966 en atteste. « L’Histoire de l’art touche à sa fin » écrit Harold Rosenberg, alors qu’Alain Jouffroy publie le pamphlet L’abolition de l’art.
Cet environnement artistique bousculé explique la transformation de la peinture de Schneider qui arrive à se renouveler avec virtuosité et pertinence. Cette nouvelle période se caractérise par la prédominance de la couleur. Schneider, grand coloriste, adopte une palette éclatante : « Les rapports sonores, le bleu froid, la fulgurance des jaunes et des rouges, la spontanéité dans la réalisation, le psychisme dont l’œuvre est chargée, manifestent l’humanité du peintre dans sa tentative de dépassement constant pour crier assez fort ce qu’il porte en lui » affirme l’artiste.
La peinture dense et explosive des années 1950 laisse place à une couleur diffuse qui peu à peu devient prépondérante dans la composition. Le rapport à la couleur aussi évolue : dans la deuxième partie des années 1960, la couleur est traitée par de
grands aplats monochromes sur lesquels évoluent des formes libres, échos aux papiers découpés de Matisse. La couleur est devenue forme et la forme est devenue couleur : « Je tends essentiellement à une peinture où toutes les parties s’intègrent dans un tout orchestral » explique Gérard Schneider. Il ajoute : « Un changement s’est incontestablement opéré (…) sur ce principe du fond uni aux formes expressives simplifiées, comme annonciatrices d’un acheminement logique à venir qui succédera par son lyrisme décanté, ne gardant ainsi que l’essentiel pictural, dans un sens plus mural. »
Opus 85 G – 1965
Huile sur toile
73 x 92 cm
Signé et daté en bas à gauche : « Schneider / 7-65 ».
Titré au dos sur la toile.
Numéro d’enregistrement au Catalogue raisonné
GS-T-65-055
Opus 95 E – 1961
Huile sur toile
Musée d’Art, d’Histoire et d’Archéologie, Évreux, France (prêt du Centre Georges-Pompidou, Paris, France)
FORME, GESTE ET COULEUR : UNE APOTHÉOSE
L’arrivée de la peinture acrylique sur le marché est une avancée majeure pour les peintres de l’abstraction gestuelle : la peinture séchant plus vite, elle permet plus d’audace et de spontanéité dans l’exécution. Au tournant des années 1970, Gérard Schneider emploiera principalement ce medium. À plus de quatre-vingts, la fougue de ce maître de l’abstraction n’est que plus forte. Sur petit format comme sur format monumental, l’artiste poursuit ses réflexions sur l’abstraction. Dans ses nouvelles compositions, c’est une synthèse de la forme, du geste et de la couleur que l’artiste propose et qui annonce son travail sur les grands papiers. La palette se fait vibrance et le geste nerveux équilibre la composition. Geste, forme et couleur deviennent, à part égale, les éléments structurants de la composition.
Opus 31 M – 1977
Acrylique sur toile
150 x 220 cm
Signé et daté en bas à droite : « Schneider.77 »
Titré au dos sur la toile.
Numéro d’enregistrement au Catalogue raisonné
GS-T-77-042
Exposition
Gérard Schneider, Galerie Kandinsky, 1979, Madrid, Espagne
Opus 19 K – 1971
Huile et acrylique sur toile
Collection particulière
« Pour Gérard Schneider, mettre en ordre l’émotion n’est encore qu’une manière de la rendre plus intense, plus parfaitement perceptible, plus belle enfin plastiquement, et plus évocatrice. Je veux dire que plus ses tableaux sont construits, plus ils développent cette émotion, plus ils lui donnent de valeur et d’efficacité. Ce serait une erreur que de s’imaginer que l’élément pathétique s’efface ou s’amoindrit au cours de cette élaboration constructive : au contraire, il s’élargit et s’approfondit en se fixant, en s’explicitant. »
Marcel BRION, Art abstrait, Paris, Albin Michel, 1956
Gérard Schneider dans son atelier rue Armand-Moisant, devant Opus 12 C (1956), Paris, France, 1956 ca. – Photographie : droits réservés © Archives Gérard Schneider / Adagp, Paris
Gérard Schneider dans son atelier réalisant Opus 15 i, Les Audigers, Boutigny-sur-Essonne, France, 1967 – Photographie : Loïs Frederick © Archives Gérard Schneider / Adagp, Paris
Gérard Schneider dans son atelier, rue Henri Barbusse, Paris, France, 1985 – Photographie : Alain Turpault © Archives Gérard Schneider / Adagp, Paris
Opus 57 M – 1980
Acrylique sur toile
46 x 55 cm
Signé et daté en bas à droite : « Schneider / -80- ». Titré au dos sur la toile
Numéro d’enregistrement au Catalogue raisonné GS-T-80-005
Sans titre – 1984
Acrylique sur papier
Collection particulière, France
Galerie Lydia Conti, Paris, France, 1948 – Photographie : droits réservés © Archives Gérard Schneider / Adagp, Paris
Vue de l’exposition Schneider, Palais des beauxarts, Bruxelles, Belgique, 1953 (décembre) – Photographie : Serge Vandercam © Archives Gérard Schneider / Adagp, Paris
Vue de l’exposition Gérard Schneider (4–31 oct. 1952), Galerie Der Spiegel, Cologne, Allemagne – Photographie : Johanna Schmitz-Fabri © Zentralarchiv für deutsche und internationale Kunstmarktforschung, Cologne, Allemagne / Adagp, Paris
Vue de l’exposition New paintings by Gérard Schneider (4–23 mars 1957), Galerie Samuel Kootz, New York, NY, États-Unis, 1957 – Photographie : droits réservés © Archives Gérard Schneider / Adagp, Paris
EXPOSITIONS PERSONNELLES
2022
– Gérard Schneider, Lyrisme(s), Galerie Diane de Polignac, Paris,
France
– Gérard Schneider, Galerie Perrotin, Paris, France
– Gérard Schneider, Independant Art Fair – Galerie Perrotin, New
York, NY, États-Unis
2020
– Gérard Schneider, La naissance du geste, œuvres sur papier 1944-1959, Galerie Diane de Polignac, Paris, France
– Le geste et la couleur, œuvres sur papier des années 1960, Galerie Diane de Polignac, Paris, France
– Gérard Schneider, On Paper, 1944-1959, Galerie Aliénor Prouvost, Bruxelles, Belgique
2017
– Gérard Schneider 1945-1955, de l’abstraction au lyrisme, Galerie Diane de Polignac, Paris, France
2014
– Gérard Schneider, Galerie Diane de Polignac, Paris, France
– Gérard Schneider, Galerie Bertrand Trocmez, Clermont-Ferrand, France
2013
– Gérard Schneider, Rétrospective, Musée des beaux-arts d’Orléans, France
– Gérard Schneider, Abstrait lyrique, Galleria Spazia, Bologne, Italie 2012
– Gérard Schneider, Abstrait lyrique, Galleria Lorenzelli, Milan, Italie
– Gérard Schneider – The Lyrical Abstraction as Asceticism, Galerie Artvera’s, Genève, Suisse
2011
– Gérard Schneider, Grands gestes pour un grand monde, Musée d’Art & d’Histoire, Neuchâtel, Suisse
2008
– Gérard Schneider, Galleria d’Arte Maggiore G.A.M., Bologne, Italie
2007
– Schneider – La métamorphose du lyrisme. Parcours 1916-1986, Musée de l’Hôtel-Dieu, Mantes-la-Jolie, France
2006
– Schneider, Los años 50, Fundación BBK, Bilbao, Espagne
– Schneider, au cœur de l’abstraction lyrique, Musée de Millau, Millau, France
– Schneider, œuvres majeures, FIAC, Galerie Applicat-Prazan, Grand Palais, Paris, France
– Schneider, œuvres majeures, Galerie Applicat-Prazan, Paris, France
2005-1998
– Schneider, Rétrospective, Angers ; Bourges ; Clermont-Ferrand ; Cahors ; Carcassonne ; Montbéliard ; Quimperlé ; Le Mans ; Millau ; Metz, France
1993
– Gérard Schneider, Espace Saint-Jean, Melun, France
– Gérard Schneider, Maison de la Culture, Nevers, France
1992
– Gérard Schneider, Palais des Festivals, Biarritz, France
– Gérard Schneider, Musée Hébert, Grenoble, France
– Gérard Schneider, Château d’Amboise, France
1991
– Gérard Schneider, Scène Nationale, Cherbourg, France
– Gérard Schneider, Espace Athanor, Guérande, France
1990
– Gérard Schneider, Galerie Proarta, Zurich, Suisse
– Gérard Schneider, Musée Pierre von Allmen, Thielle-Wavre, Neuchâtel, Suisse
– Gérard Schneider, Galerie Heyram, Paris, France
– Gérard Schneider, Galerie Prazan-Fitoussi, Paris, France
– Schneider, Galleria Tega, Milan, Italy
1989
– Gérard Schneider, Galerie Heyram, Paris, France
– Gérard Schneider, Galleria Lorenzelli, Milan, Italie
– Gérard Schneider, Galerie Vega, Paris, France
– Schneider, Galerie Prazan-Fitoussi, Paris, France
– Schneider, Fondation Vasarely, Aix-en-Provence, France
1988
– Gérard Schneider, Maison des Princes, Pérouges, France
– Gérard Schneider, Galerie Heyram, Paris, France
– Gérard Schneider, Galerie Royal Fine Arts, Genève, Suisse
– Gérard Schneider, Galerie Léa Gredt, Luxembourg
– Gérard Schneider, Galerie ML Muller, Auvernier, Suisse
– Gérard Schneider, Centre d’Art Contemporain, Évry, France
1987
– Gérard Schneider, Galerie Heyram, Paris, France
– Gérard Schneider, Galleria Lorenzelli, Milan, Italie
1986
– Gérard Schneider, Galleria Lorenzelli, Milan, Italie
– Gérard Schneider, Galerie Beaubourg, Paris, France
– Gérard Schneider, Galerie Ditesheim, Neuchâtel, Suisse
– Gérard Schneider, Galerie Hélène Trintignant, Montpellier, France
– Gérard Schneider, Galerie am Zuriberg, Zurich, Suisse
– Gérard Schneider, Galerie Patrice Trigano, Paris, France
– Gérard Schneider, Galleria Saint-André, Savone, Italie
– Gérard Schneider, Château de Pondres, festival de Montpellier, France
– Gérard Schneider, Galerie Pierre Huber, Genève, Suisse
– Gérard Schneider, Galleria Peccolo, Livourne, Italie
– Hommage à Gérard Schneider, PACA, Angers ; Cholet ; Saumur, France
1985
– Gérard Schneider, Galerie Léa Gredt, Luxembourg
– Gérard Schneider, Salle d’expositions municipales, Nancy, France
– Gérard Schneider, Kunstmesse, Galerie Pierre Huber, Bâle, Suisse
– Gérard Schneider, Galerie Sapone, Nice, France
1984
– Gérard Schneider, Galerie Jacqueline Storm, Lille, France
1983
– Rétrospective, Musée d’Art et d’Histoire, Neuchâtel, Suisse / Musée d’Art Contemporain, Dunkerque, France
– Fiac, galerie Patrice Trigano, Paris, France
1982
– Gérard Schneider, Galerie Art 62, Cannes, France
– Gérard Schneider, Studio d’arte contemporanea Dabbeni, Lugano, Suisse
1979
– Gérard Schneider, Galerie Kandinsky, Madrid, Espagne
1978
– Gérard Schneider, Galerie Lucas, Gandia, Espagne
– Gérard Schneider, Kunstmesse, Galerie Flaviana, Bâle, Suisse
– Gérard Schneider, Galerie Flaviana, Locarno, Suisse
– Gérard Schneider, Centre culturel, Ris-Orangis, France
1977
– Gérard Schneider, Galerie Beaubourg, Paris, France
1976
– Gérard Schneider, Festival des arts, Reykjavik, Islande
– Gérard Schneider, Institut Français, Oslo, Norvège
– Gérard Schneider, Galerie d’Orsay, Cannes, France
– Gérard Schneider, Galerie Le Dessin, Paris, France
1975
– Gérard Schneider, Galerie Beaubourg, Paris, France
– Gérard Schneider, Galerie Albert Verbeke, Paris, France
– Gérard Schneider, Art Club Frédéric Gollong, Saint-Paul-de-Vence, France
– Gérard Schneider, Galerie la Main de Fer, Perpignan, France
– Temperas de Gérard Schneider, DEXA Galeria de Arte, Panama
1974-1975
– Gérard Schneider, Instituts Français, Amérique Latine
– Gérard Schneider, Maisons des jeunes et de la culture de Belleville, Paris ; Thonon-les-Bains ; Toulouse, France
1974
– Gérard Schneider, Galleria Lorenzelli, Milan, Italie
– Gérard Schneider, Galerie Beaubourg, Paris, France
– Gérard Schneider, Galerie Cavalero, Cannes, France
– Gérard Schneider, Galerie Protée, Toulouse, France
– Gérard Schneider, Galleria La Nuova Città, Brescia, Italie
1973
– Gérard Schneider, Galerie Paul Bruck, Luxembourg
– Gérard Schneider, Galleria R. Rotta, Gênes, Italie
1972
– Gérard Schneider, Galleria Lorenzelli, Milan, Italie
– Gérard Schneider, Galerie Protée, Toulouse, France
– Gérard Schneider, Galerie Cazenave, Paris, France
– Gérard Schneider, Galerie Cavalero, Cannes, France
1971
– Gérard Schneider, Galleria La Nuova Loggia, Bologne, Italie
1970
– Gérard Schneider, rétrospective, Galleria Civica d’Arte Moderna, Turin, Italie / Pavillon Terre des Hommes, Montréal, Canada
– Gérard Schneider, Galerie Arnaud, Paris, France
– Gérard Schneider, Salles des Expositions municipales, Vitry-sur-Seine, France
– Gérard Schneider, Galerie Cavalero, Cannes, France
– Gérard Schneider, Galerie Gilles Corbeil, Montréal, Canada
– Gérard Schneider, Galleria Falchi, Milan, Italie
1968
– Gérard Schneider, Centro culturale Antonio Rosmini, Trente, Italie
– Gérard Schneider, Galerie Arnaud, Paris, France
– Gérard Schneider, Galleria San Fedele, Milan, Italie
– Gérard Schneider, Institut Français, Rabat / Centre Culturel Français, Casablanca, Maroc
– Gérard Schneider, Galleria Martano Due, Turin, Italie
1967
– Gérard Schneider, Galerie Arnaud, Paris, France
– Gérard Schneider, Institut Français, Barcelone, Espagne
1966
– Biennale de Venise, Italie
1965
– Gérard Schneider, Galerie Arnaud, Paris, France
– Gérard Schneider, Galleria Lorenzelli, Bergame, Italie
– Gérard Schneider, Gallerie Flaviana, Locarno, Suisse
– Gérard Schneider, Musée des beaux-arts, Verviers, Belgique
1964
– Gérard Schneider, Galleria II Centro, Naples, Italie
– Gérard Schneider, Galleria II Cancello, Bologne, Italie
– Gérard Schneider, Galerie Argos, Nantes, France
1962
– Gérard Schneider, retrospective, Kunstverein, Düsseldorf, Allemagne / Palais des beaux-arts, Bruxelles, Belgique
– Gérard Schneider, Galerie Kriegel, Paris, France
1961
– Gérard Schneider, Galerie Arditti, Paris, France
– Gérard Schneider, Kootz Gallery, New York, NY, États-Unis
– Gérard Schneider, Galerie Im Erker, Saint-Gall, Suisse
– Gérard Schneider, Galleria Lorenzelli, Milan, Italie
1960
– Gérard Schneider, Minami Gallery, Tokyo, Japon
– Gérard Schneider, Nakanoshima Gallery, Osaka, Japon
– Gérard Schneider, Galleria Lorenzelli, Milan, Italie
1959
– Gérard Schneider, Galerie Arnaud, Paris, France
– Gérard Schneider, Kootz Gallery, New York, NY, États-Unis
– Gérard Schneider, Galerie du Musée de poche, Paris, France
1958
– Gérard Schneider, Galleria Apollinaire, Milan, Italie
– Gérard Schneider, Kootz Gallery, New York, NY, États-Unis
1957
– Gérard Schneider, Galerie Der Spiegel, Cologne, Allemagne
– Gérard Schneider, Kootz Gallery, New York, NY, États-Unis
1956
– Gérard Schneider, Kootz Gallery, New York, NY, États-Unis
1955
– Gérard Schneider, Galerie Der Spiegel, Cologne, Allemagne
1954
– Gérard Schneider, Galerie Arnaud, Paris, France
– Gérard Schneider, Galerie Galanis, Paris, France
1953
– Gérard Schneider, Galerie Der Spiegel, Cologne, Allemagne
– Gérard Schneider, rétrospective, Palais des beaux-arts, Bruxelles, Belgique
1952
– Gérard Schneider, Galerie Ex-Libris, Bruxelles, Belgique
– Gérard Schneider, Galerie Der Spiegel, Cologne, Allemagne
– Gérard Schneider, Galerie Otto Stangl, Munich, Allemagne
– Gérard Schneider, Kaiser Wilhelm Museum, Krefeld, Allemagne
1951
– Gérard Schneider, Galerie de Beaune, Paris, France
– Gérard Schneider, Betty Parsons Gallery, New York, NY, États-Unis
1950
– Gérard Schneider, Galerie Lydia Conti, Paris, France
1948
– Gérard Schneider, Galerie Lydia Conti, Paris, France
1947
– Gérard Schneider, Galerie Lydia Conti, Paris, France
1920
– Gérard Schneider, Galeries Léopold Robert, Neuchâtel, Suisse
EXPOSITIONS DE GROUPE (SÉLECTION)
2022
– Showroom, Galerie Perrotin Secondary Market, Paris, France
2020
– La Libération de la peinture, 1945-1962, Fondation Gandur pour l’Art & Mémorial de Caen, Caen, France
2018
– L’art abstrait des années 50, Espace Musées Aéroport Paris-Charles de Gaulle – Terminal 2E, Roissy, France
2017
– Le Geste et la Matière – Une abstraction « autre » (Paris 1945-1965), Fondation Clément, Le François, France
2016
– Hartung et les peintres lyriques, Fonds Hélène & Édouard Leclerc pour la Culture, Landerneau, France
2014
– L’aventure d’une passion. Gilbert Delaine, un homme, un musée, LAAC, Dunkerque, France
– Abstraction lyrique, Paris 1945-1995, Jordan National Gallery of Fine Arts, Amman, Jordanie
2013
– Montparnasse / Saint-Germain-des-Prés, six regards sur l’abstraction lyrique, Musée de Tessé, Le Mans, France
2012
– Montparnasse / Saint-Germain-des-Prés, Un certain regard sur l’abstraction lyrique, Anciennes écuries des ardoisières, Trélazé ; Montparnasse / Saint-Germain-des-Prés. Abstractions d’après-guerre, Musée des Beaux-Arts, Bordeaux, France
– L’Art en guerre, France 1938-1947, Musée d’Art moderne de la Ville de Paris, Paris, France
2011
– Les Sujets de l’abstraction, Peinture non-figurative de la Seconde École de Paris (1946-1962), Fondation Gandur pour l’Art & Musée Rath, Genève, Suisse ; Musée Fabre, Montpellier, France
– Regard sur l’abstraction lyrique / Montparnasse et Saint-Germaindes-Prés, Musée des Beaux-Arts, Carcassonne, France
2009
– FIAC, Dialogues I Autour de Pierre Soulages, Galerie Applicat-Prazan, Grand Palais, Paris, France
– Paris Central. Vrije stad, vrije kunst in de jaren’50’, Cobra Museum voor Moderne Kunst, Amstelveen, Pays-Bas
– Explosions lyriques : La peinture abstraite en Suisse 1950-1965, Musée d’art du Valais, Sion, Suisse
2008
– Les années 50-60 – Gildas Fardel, un collectionneur d’art abstrait, Musée des Beaux-Arts, Nantes, France
– 1945-1949, Repartir à zéro, comme si la peinture n’avait jamais existé, Musée de Beaux-Arts de Lyon, Lyon, France
2006
– L’Envolée lyrique, Paris 1945-1956, Musée du Luxembourg, Paris, France
2005
– Informale. Jean Dubuffet e l’arte europea 1945-1970, Foro Boario, Modène, Italie
1997
– Made in France 1947–1997, 50 ans de création en France, Centre Georges-Pompidou, Paris, France
1996
– 1946, L’art de la reconstruction, Musée Picasso, Antibes, France
1994
– Abstraction-Figuration, de la nécessité de la peinture, divers lieux, France
1990
– La France à Venise, le pavillon français de 1948 à 1988, Peggy Guggenheim Foundation, Venise, Italie
1989
– L’Europe des grands maîtres, Musée Jacquemart-André, Paris, France ; Musée des Beaux-Arts, Séoul, Corée du Sud
1988
– Abstrakte Landskaber, Kunstmuseum, Randers, Danemark
– Sammlung T, Kunstmuseum, Saint-Gall, Suisse
– Aspect de l’art abstrait des années 50, divers lieux, France
– Linien II: 47-50, Statens museum for Kunst, Copenhague, Danemark
– Abstractions lyriques – Paris 1945-1955, divers lieux, France
1987
– L’art en Europe, les années décisives 1945-1953, Musée d’art moderne, Saint-Étienne, France
1985
– Kunstmesse, Bâle, Suisse
1984
– Charles Estienne et l’Art à Paris – 1945-1966, Centre national des Arts plastiques, Paris, France
1983
– FIAC, galerie Patrice Trigano, Paris, France
1981
– Paris-Paris. Créations en France, 1937-1957, Centre Georges Pompidou, Paris, France
– Abstraction Lyrique – Hommage à Michel Ragon, Château du Tremblay, Fontenoy, France
– 1937-1957 – Abstraction Lyrique, Galerie Beaubourg, Paris, France
1979
– Escola de Paris, 1956-1976, Fundaçao Calouste Gulbenkian, Lisbonne, Portugal
– FIAC, galerie Beaubourg, Grand Palais, Paris, France
– École de Paris 1956-1976, Współczesne Malarstwo Francuskie, divers lieux, Pologne
– Kunst des 20. Jahrhunderts: Gemalde, Skulpturen, Collagen, Objekte, Environments, Museum Ludwig, Cologne, Allemagne
1978-1979
– Permanence de la Peinture Française, Italie, Espagne, Pologne
1974
– 9 peintres de l’École de Paris, divers lieux, Portugal
– Maîtres de l’Abstraction Lyrique Européenne, Degottex – Hartung -Mathieu – Riopelle – Schneider – Soulages – Wols, Galerie Beaubourg, Paris, France
– Donation Gildas Fardel, Musée des beaux-arts, Nantes, France
1971-1972
– Panorama de l’Art Contemporain, Iran, Égypte, Grèce, Turquie, Syrie, Maroc, Algérie, Tunisie, Liban
– 25 ans de peinture en France, 1945-1970, Corée du Sud, Inde, Chili, Colombie
1968
– Painting in France 1900-1967, Washington ; New York ; Boston ; Chicago ; San Francisco ; Détroit ; Montréal, États-Unis et Canada
– Peintres d’aujourd’hui en France, Tchécoslovaquie
1966
– 33e Biennale de Venise, Italie
– Schweizer Malerei und Plastik 1945-1965, Allemagne
– L’École de Paris – Peinture française, Musée d’Art Contemporain, Montréal, Canada
– Contemporary Art: Acquisitions 1962-1965, Albright-Knox Art Gallery, Buffalo, NY, États-Unis
– La Peinture française contemporaine, Amérique du Sud
1964
– 32e Biennale de Venise, Italie
– École de Paris, Galerie Charpentier, Paris, France
1962
– Le Salon de Mai au Japon, Tokyo, Osaka, Japon
– École de Paris, Londres ; Cardiff ; Liverpool ; Aberdeen, Royaume-Uni
1961
– 6e Biennale de São Paulo, Brésil
– Moderne Malerei seit 1945 aus der Sammlung Dotremont, Kunsthalle, Bâle, Suisse
– French Painting Today, Art Museum, Denver, CO, États-Unis
1960
– Festival d’art d’avant-garde – Décors pour un spectacle imaginaire, Pavillon américain – Porte de Versailles, Paris, France
– La peinture Française d’aujourd’hui, divers lieux, Israël
– École de Paris, Galerie Charpentier, Paris, France
1959
– Documenta, Cassel, Allemagne
– School of Paris 1959: The Internationals, Walker Art Center, Minneapolis, MN, États-Unis
– Peinture française de Gauguin à nos jours, divers lieux, Pologne
– The fifth international art exhibition of Japan, divers lieux, Japon
– Collection et donation Gildas Fardel, Musée des beaux-arts, Nantes, France
– Six peintres de l’École de Paris. Atlan, Bergman, Bryen, Hartung, Schneider, Soulages, Galerie Kaare Bernsten, Oslo, Norvège
– Mostra Nazionale di Pittura – XI Premio Lissone 1959, Lissone, Italie
1958
– Cicero, Knaths, Plate, Levee, Schneider: Paintings, Arts Club of Chicago, Chicago, IL, États-Unis
– Hommage à Léon Degand, Galerie Denise René, Paris, France
– The 1958 Pittsburgh Bicentennial International Exhibition of Contemporary Painting and Sculpture, Carnegie Institute, Pittsburgh, PA, États-Unis
– Contemporary Art: Acquisitions 1957–1958, Albright-Knox Art Gallery, Buffalo, NY, États-Unis
– École de Paris – Französische malerei der Gegenwart, Kunsthalle, Mannheim, Allemagne
– École de Paris 1958, Galerie Charpentier, Paris, France
– De Franske, Fredriksberg Radhus, Copenhague, Danemark
1957
– Incantations, Kootz Gallery, New York, NY, États-Unis
– 4th International Art Exhibition of Japan (4e biennale de Tokyo), Tokyo ; Kyoto ; Nagoya ; Fukuoka, Japon
– 14 Paintings and Sculptures, Kootz Gallery, New York, NY, États-Unis
– Mostra Nazionale di Pittura – X Premio Lissone 1957, Lissone, Italy
– École de Paris, Galerie Charpentier, Paris, France
1956
– Expressionism, 1900-1955, Minneapolis ; Boston ; San Francisco ; Cincinnati ; Baltimore ; Buffalo, États-Unis
– Art in France today, Arizona Art Foundation, Scottdale, AZ, États-Unis
– 1er festival d’art d’avant-garde, Cité radieuse, Marseille, France
– Recent European Acquisitions, The Museum of Modern Art, New York, NY, États-Unis
– École de Paris, Galerie Charpentier, Paris, France
1955
– Documenta, Cassel, Allemagne
– The Third International Art Exhibition, Japon
– Tendencias recientes de la pintura fancesa 1945–55, Espagne
– Recent French Acquisitions: Soulages, Mathieu, Schneider, Dubuffet, Fauves, Kootz Gallery, New York, NY, États-Unis
– Hartung, Schneider, Soulages, Galerie Der Spiegel, Cologne, Allemagne
– Mostra Nazionale di Pittura – IX Premio Lissone 1955, Lissone, Italie
1954
– 27e Biennale de Venise, Italie
– Internationale Sezession 1954, Städtisches Museum SchlossMorsbroich, Cologne, Allemagne
– Collection Fernand Graindorge, Kunsthalle, Bâle, Suisse
– Situation de la peinture d’aujourd’hui, Galerie Ariel, Paris, France
– École de Paris 1954, Galerie Charpentier, Paris, France
1953
– International Art Exhibition, Japon
– 2e Biennale de São Paulo, Brésil
– Collection Dr O. Domnick, Stedelijk Museum, Amsterdam, Pays-Bas ; Palais des beaux-arts, Bruxelles, Belgique
1952
– Malerei in Paris heute, Kunsthaus, Zürich, Suisse
– Actuelle École de Paris, Kursaal, Ostende, Belgique
– Berliner Neue Gruppe mit Französischen Gästen, Hochschule für Bildenen Künste, Berlin, Allemagne
– Peintres d’Aujourd’hui – France-Italie, Musée de Lyon, Lyon, France
1951-1952
– Advancing French Art, Washington ; San Francisco ; Louisville ; Bloomington ; Baltimore ; Ann Arbor ; Kansas City, États-Unis
1951
– 1ère Biennale de São Paulo, Brésil
– Hartung, Lanskoy, Schneider – gouaches, pastels, Galerie Louis Carré, Paris
– L’École de Paris, 1900-1950, Royal Academy of Arts, Londres, Royaume-Uni
– Exposition d’Art français contemporain, Japon
1950
– Rythmes et Couleurs, Galerie Bernheim Jeune, Paris, France
1949-1950
– De Manet à nos jours, Amérique du Sud
1949
– Painted in France, Betty Parsons Gallery, New York, NY, États-Unis
– Hartung, Schneider, Soulages, Galerie Lydia Conti, Paris, France
– Peintures et sculptures abstraites, Galerie Colette Allendy, Paris, France
– Del arte figurativo al arte abstracto, Modern Art Institute, Buenos Aires, Argentine
1948-1949
– Wanderausstellung Französischer Abstrakter Malerei, Stuttgart ; Munich ; Düsseldorf ; Hannovre ; Hambourg ; Francfort ; Fribourg, Allemagne
1948
– 24e Biennale de Venise, Italie
– Sculptures et peintures contemporaines, Galerie Denise René, Paris, France
– Prises de Terre, Peintres et sculpteurs de l’objectivité, Galerie René Breteau, Paris, France
– Hartung, Schneider et Servranckx, Galerie Lydia Conti, Paris, France
– Tendances de l’art abstrait, Galerie Denise René, Paris, France
1947
– Peintures abstraites, Galerie Denise René, Paris, France
– 3e Salon de Mai, Paris, France (tous les ans jusqu’en 1987)
1946
– 1ère exposition de Domela Hartung Schneider, Salle du centre des recherches de la rue Cujas, Paris, France
– Peintures abstraites : Dewasne, Deyrolle, Marie Raymond, Hartung, Schneider, Galerie Denise René, Paris, France
– Le Salon 1946, Musée de beaux-arts de la Ville de Paris, Paris, France
– 1er Salon des Réalités Nouvelles, Paris, France (1946-1949 puis 1956-1958 et 1960-1973)
1936-1938, 1945-1947
– Salon des surindépendants, Paris, France
BIBLIOGRAPHIE (SÉLECTION)
Articles de Gérard Schneider
« Pour et contre l’Art Abstrait », Arts, 10 décembre 1948
« Développement logique et continu du figuratif au nonfiguratif », Les Beaux-Arts, 6 mars 1953
« Sens de l’art moderne », Zodiaque, janvier 1954
« Écrits d’artistes », Cimaise, décembre 1958
« Terre des Peintres », Parler, n° 8-9, 1959
« Considerazioni del pittore Schneider sulla propria arte », L’Eco di Locarno, 1er avril 1965
« Le premier lyrique de l’abstraction », numéro spécial de XXe siècle dédié à Kandinsky, 1er décembre 1966
« Pratique de la couleur, libre improvisation », Skira annuel, 1976
« Kandinsky l’esprit de la peinture pure », Arts, 5 février 1982
Illustrations
Robert Ganzo, Langage, douze lithographies en couleurs de Gérard Schneider, Paris, galerie Lydia Conti, 1948
Eugenio Montale, Poèmes, huit dessins et une lithographie de Gérard Schneider, Milan, All’Insegna Del Pesce d’Oro, 1964
Schneider Gérard, Mots au vol, poèmes, préface d’Eugène Ionesco, dix reproductions de dessins de Gérard Schneider, Paris, Éditions Saint-Germain-des Prés, 1974
Gérard Schneider, Extraits critiques, courts poèmes, neuf sérigraphies interchangeables, Locarno, galerie Flaviana, 1978
Monographies
Marcel Pobé, Schneider, Paris, Georges Fall, coll. Le Musée de Poche, 1959
Michel Ragon, Schneider, Amriswill, Bodensee Verlag, 1961
Marcel Brion, R. V. Gindertael, Schneider, Venise, Alfieri, 1967
Jean Orizet, Schneider Peintures, Paris, La différence / l’autre musée, 1984
Gérard Xuriguera, Schneider, Gandia, Cimal. 6, 1985.
Michel Ragon, Schneider, Angers, Expresssions contemporaines, 1998
Catalogues d’expositions
Roger van Gindertael, Schneider, œuvres récentes, cat. expo. (nov. 1961), Paris, Galerie Arditti, 1961
Marcel Brion, Giuseppe Marchiori, Schneider, cat. expo. (févr. 1961), Milan, Galerie Lorenzelli, 1961
Karl-Heinz Hering (dir.), Gérard Schneider, cat. expo. (20 mars–23 avr. 1962), Düsseldorf, Kunstverein Düsseldorf, 1962
Marcel Brion (prés.), Gérard Schneider, cat. expo. (juin 1962), Bruxelles, Palais des beaux-arts de Bruxelles, 1962
Marco Valsecchi (préf.), Schneider, cat. expo., Bergame, Galerie Lorenzelli (nov. 1965), Milan, Galerie Lorenzelli, 1965
Giorgio Kaisserlian, Gérard Schneider, pitture, cat. expo. (oct. 1968), Milan, Galerie San Fedele, 1968
Eugene Ionesco, Luigi Mallé, Giuseppe Marchiori, Gérard Schneider, cat. expo. (16 avr.–24 mai 1970), Turin, Galleria civica d’Arte moderna, 1970
Georges Boudaille (préf.), Schneider, cat. expo., Paris, galeries Beaubourg et Verbeke (mars 1975), Paris, Galerie Beaubourg, 1975
Gérard Xuriguera, Gérard Schneider, una aventura patetica e inspirada, cat. expo. (30 sept.-26 oct. 1978), Gandia, Galerie Lucas, 1978
Pierre von Allmen (dir.), Jean-Marie Dunoyer, Schneider, cat. expo. (26 févr.–17 avr. 1983), Neuchâtel, Musée d’Art et d’Histoire de Neuchâtel, 1983
Michel Faucher, Schneider, cat. expo. (18 juin–12 sept. 1983), Dunkerque, Musée d’Art contemporain de Dunkerque, 1983
Giuseppe Marchiori (préf.), Gérard Schneider, cat. expo. (avr.–mai 1986), Livourne, Galerie Peccolo, 1986
Gérard Schneider, Gérard Xuriguera, Michel Ragon, Eugène Ionesco, Omaggio a: Gerard Schneider, cat. expo., Milan, Galerie Lorenzelli (nov.–déc. 1986), Milan, Lorenzelli Arte, 1986
Pierre von Allmen (av.-pr.), Georges Boudaille (préf.), Schneider, Les années cinquante, cat. expo. (7 juill.–28 oct. 1990), Thielle-Neuchâtel, Musée Pierre von Allmen, 1990
Michel Ragon, Pierre von Allmen, Schneider, cat. expo. (17 mai–15 juill. 1990), Zürich, Galerie Proarta, 1990
Éric Fitoussi, Gérard Xuriguera, Schneider, cat. expo. (28 sept.–15 nov. 1990), Paris, Galerie Prazan-Fitoussi, 1990
Daniel Chabrissoux, Loïs Frederick, Gérard Schneider : œuvres de 1916 à 1986, cat. expo., Angers et divers lieux (1991-1993), Angers, Expressions contemporaines, 1991
Patrick-Gilles Persin, L’Envolée lyrique Paris 1945-1956, cat. expo., Paris, Musée du Luxembourg (26 avr.–6 août 2006), Milan, Skira, 2006
Nicolas Morales, Schneider, Los años 50, cat. expo., Bilbao, Fundación BBK (25 jan.–17 avr. 2006), Bilbao, Fundación Bilbao Bizkaia Kutxa Fundazioa, 2006
Éric de Chassey (dir.), Éveline Notter (dir.), Justine Moeckli et al., Les sujets de l’abstraction. Peinture non-figurative de la seconde École de Paris, 1946-1962. 101 Chefs- d’oeuvre de la Fondation Gandur pour l’Art, cat. expo., Genève, Musée Rath (6 mai–14 août 2011) / Montpellier, Musée Favre (3 déc. 2011–25 mars 2012), Milan, 5 continents, 2011
Patrick-Gilles Persin, Sofia Komarova, Gérard Schneider (1896-1986) : l’abstraction lyrique comme ascèse, cat. expo., Genève, Galerie Artvera’s (23 nov. 2012–22 mai 2013), Genève, Galerie Artvera’s, 2012
Claudio Cerritelli (préf.), Gérard Schneider, abstrait lyrique, cat. expo. (15 nov. 2012–19 jan. 2013), Milan, Lorenzelli Arte, 2012
Claudio Cerritelli, Schneider, cat. expo. (jan.–mars 2013), Bologne, Galleria Spazia, 2013
Xavier Douroux (dir.), Hartung et les peintres lyriques, cat. expo., (11 déc. 2016–17 avr. 2017), Landerneau, Fonds Hélène & Édouard Leclerc pour la Culture, 2016
Christian Briend, Nathalie Ernoult, Le Geste et la Matière – Une abstraction « autre » – Paris, 1945-1965, cat. expo., Le François, Martinique, Fondation Clément (22 jan.–16 avr. 2017), Paris / Le François, Centre Pompidou, Paris / Fondation Clément, Le François, Martinique / Somogy éditions d’Art, 2017
Patrick-Gilles Persin, Dominique Gagneux, Gérard Schneider 1945-1955, de l’abstraction au lyrisme, cat. expo. (sept.–oct. 2017), Paris, Galerie Diane Polignac & Chazournes, 2017
Christian Demare (préf.), Gérard Schneider, On paper, 1944-1959, cat. expo. (19 mars–30 mai 2020), Bruxelles, Galerie Alienor Prouvost
Gérard Schneider, Lyrisme(s), cat. expo. (17 oct.–30 nov. 2022), Paris, Galerie Diane Polignac, 2022
Articles de presse
Charles Estienne, « Peintures abstraites », Terre des Hommes
n°23, 2 mars 1946, 1946, n. p.
Charles Estienne, L’art abstrait au XXe siècle, Cahier des amis de
l’art : Pour et contre l’art abstrait, n°11, 1947, p. 23-36
Pierre Descargues, « Gérard Schneider », Arts, 9 juin 1950, p. 5
Léon Degand, « Les expositions : Lanskoy, Hartung, Schneider », Art d’aujourd’hui, série 2, n°5, avr.–mai 1951, p. 28
Franck Elgar, Léon Degand, Michel Tapié, « Tendances actuelles de peinture française », XXe siècle – Nouveaux destins de l’art, n°1, juin 1951, Paris, Gualtieri di San Lazzaro (dir.), 1951, p. 45-58
Itsuji Yoshikawa, « Gérard Schneider », Bokubi, n°37, sept. 1954, Kyoto, Shiryu Morita, 1954, p. 2-10
Roger van Gindertael, « Une rétrospective Gérard Schneider… », Les Beaux-Arts, n°980, 1er juin 1962, p. 1, 5
Simone Frigerio, «Schneider», Quadrum – Revue internationale d’art moderne, n°15, 1963, p. 35-46
Georges Boudaille, « Où en est l’art abstrait? », interview de Gérard Schneider, Les Lettres françaises, mai 1965
Georges Boudaille, Marcel Brion, Jean- Robert Delahaut, Simone Frigerio, Eugène Ionesco, Jean-Jacques Lévêque,Michel Ragon, « Schneider », Terre d’Europe, extrait du n° 53, septembre 1977
Jean-Robert Arnaud, « Gérard Schneider, mon ami », Cimaise, n°183 (oct. 1986), 1986, p. 33-36
COLLECTIONS (SÉLECTION)
Allemagne
Cologne, Musée Ludwig
Krefeld, Kaiser Wilhelm Museum
Ludwigshafen, Wilhelm-Hack-Museum
Belgique
Bruxelles, Musée Modern Museum
Verviers, Musée de Verviers
Brésil
Rio de Janeiro, Museu de Arta Moderna do Rio de Janeiro
Canada
Québec, Musée national des beaux-arts du Québec
Corée du Sud
Séoul, Fine Art museum
États-Unis
Buffalo, NY, Albright-Knox Art Gallery
Colorado Springs, CO, Colorado Springs Fine Arts Center
Los Angeles, CA, University of California
Minneapolis, MNn, Walker Art Center
New Haven, CT, Yale University Art Gallery
New York, NY, Museum of Modern Art (MoMA)
Phoenix, AZ, Phoenix Museum
Princeton, MA, Princeton University
Saint-Louis, MO, Washington University
Washington D.C., The Phillips Collection
Worchester, MA, Worchester Museum
Espagne
Vilafamés, Museu d´art contemporani Vicente Aguilera Cerni
France
Alès, Musée Pierre-André Benoit
Antibes, Musée Picasso
Dunkerque, LAAC
Grenoble, Musée de Grenoble
Nantes, Musée d’Arts
Paris, Centre National des Arts Plastiques
Paris, Frac Île-de-France
Paris, Musée d’Art Moderne de Paris
Paris, Musée national d’Art Moderne – Centre Pompidou
Indonésie
Jakarta, Museum
Italie
Dronero, Museo Civico Luigi Mallé
Lissone, Museo d’arte contemporanea
Rome, Galleria d’Arte Moderna
Turin, Galleria civica d’Arte Moderna
Japon
Kamakura, Museum of State
Norvège
Oslo, Sonja Henie and Niels Onstad Foundation
Suisse
Genève, Fondation Gandur pour l’Art
Neuchâtel, Musée d’Art et d’Histoire
Zurich, Kunsthaus
Gérard Schneider à Gordes, France, été 1947 – Photographie : droits réservés © Archives Gérard Schneider / Adagp, Paris
Gérard Schneider à la galerie Otto Stangl, Munich, Allemagne, 1952 – Photographie : Georg Schödl © Archives Gérard Schneider / Adagp, Paris
Gérard Schneider dans son atelier, Les Audigers, Boutigny-sur-Essonne, France, décembre 1972 – Photographie : André Villers © Archives Gérard Schneider / André Villers / Adagp, Paris
Gérard Schneider dans son atelier, entouré de l’Opus 99 E (1961) et à l’arrière-plan l’Opus 1 F (1961), Les Audigers, Boutigny-sur-Essonne, France, décembre 1972 – Photographie : André Villers © Archives Gérard Schneider / André Villers / Adagp, Paris
La Galerie Diane de Polignac remercie tout particulièrement Mme Laurence Schneider, co-auteure du Catalogue raisonné de Gérard Schneider, et sa famille pour cette longue collaboration avec la galerie et leur confiance depuis plus de dix ans.
Une pensée toute particulière pour Mme Loïs Frederick, épouse de l’artiste qui fut initiatrice du Catalogue raisonné, et pour M. Patrick-Gilles Persin.
La galerie remercie également chaleureusement M. Christian Demare, co-auteur du Catalogue raisonné de Gérard Schneider.
La galerie remercie enfin tous les acteurs qui ont activement contribué à la concrétisation de cet ambitieux projet, notamment Mme Astrid de Monteverde.
GÉRARD SCHNEIDER, LYRISME(S)
Exposition du 17 octobre au 30 novembre 2022
Galerie Diane de Polignac
2 bis, rue de Gribeauval, Paris
www.dianedepolignac.com
Traduction : Lucy Johnston
Conception graphique : Galerie Diane de Polignac
ISBN : 978-2-9584349-0-8
© Galerie Diane de Polignac, Paris, octobre 2022
Les textes sont la propriété des auteurs
© ADAGP, Paris 2022 pour les oeuvres de Gérard Schneider
Droits réservés