Jean Miotte
L’invitation au voyage

Exposition : 6 mars – 19 avril 2025

JEAN MIOTTE : VOYAGES EXTÉRIEURS / VOYAGE INTÉRIEUR

« Les vrais, les grands artistes sont ceux qui ont découvert en eux leur chemin et l’ont suivi : on les reconnaîtra, on les appréciera comme tels ! »1
Jean Miotte

Certains artistes poussent très loin la compréhension de leur art. Jean Miotte pousse très loin l’expérience de la vie. Il ne veut pas peindre : il doit peindre. La peinture s’impose à lui, afin de vivre.

Il se traverse lui-même à travers l’acte de peindre, en vue d’une vérité qui, telle un mirage, se projette toujours plus loin. C’est ainsi qu’il voyage, en direction d’un point qui l’ouvrirait au mystère de la vie. Et ce voyage qui l’entraîne à l’intérieur de lui-même le pousse également aux quatre points du monde : en Syrie au centre culturel français de Damas où il donne des conférences, au musée d’Alep où il expose ; en Chine où il est le premier artiste occidental à être exposé après la mort de Mao Zedong ; en Allemagne dont sa seconde épouse Dorothée Keeser, grande mécène de son travail, est originaire ; aux États-Unis où fut localisée de 2002 à 2013 sa fondation…

Ce qui peut sembler à première vue une peinture gestuelle, tantôt fulgurante, incisive, tantôt plus frémissante et délicate, est en réalité la trace, ou mieux le témoignage, d’un mouvement continu vers le dedans. Chaque œuvre s’apparente à une étape sur le chemin de cette recherche, laquelle ne se théorise pas mais se vit.

Autodidacte, Jean Miotte ne se revendique d’aucune école ni de celle de New York, ni de celle de Paris. Il chemine en solitaire, de rencontre en rencontre. Il rebondit sur les
occasions comme d’autres sautent de pierre en pierre pour traverser un ruisseau. À 19 ans, alors qu’il fait son service militaire, il attrape la tuberculose. On lui décèle une caverne au poumon droit « grosse comme une belle pomme de terre »2. Il lui resterait seulement trois mois à vivre. Il sort de l’hôpital et file droit vers la Côte d’Azur, profiter
une dernière fois du soleil. Quand il revient à Paris et rend visite à son médecin, la caverne dans son poumon ne fait plus que la taille d’une pièce de dix sous.
– « Que diable avez-vous fait ces temps derniers ? demande le médecin interloqué.
– Rien de plus que de vivre à ma fantaisie »3 répond Miotte, avant de se lancer dans l’exposition de la folle vie qu’il vient de mener.

Chez Miotte, la vie l’emporte toujours sur la mort. Elle pulse et jaillit sur les toiles chassant l’ombre au profit de la lumière.

En 1961, il remporte le prix de la Ford Foundation. C’est ainsi que l’Amérique lui ouvre
ses portes. New York puis le Far-West, ses grands espaces et ses canyons, s’offrent à lui. Il les découvre, contemplatif et solitaire. Sa peinture ne ressemble pas à celle de Jackson Pollock ni à celle d’aucun autre américain. Mais son âme sans doute a-t-elle besoin de se frotter à leurs paysages pour trouver son intensité et s’exprimer plus pleinement.

1 – Jean-Clarence Lambert, Visite à Jean Miotte, Paris, Éditions Caractères, 2002, p.55
2 – Jean Miotte, L’Élan dans le défi, Saint-Julien-Molin-Molette, Les Sept Collines – Jean-Pierre Huguet Éditeur, 2001
3 – ibid, p.24

Jean Miotte, homme du Nord de la France, plus sensible à Brueghel et Memling qu’à Botticelli, porte, en filigrane de la rigueur et de la maîtrise, une liberté sauvage que le continent nord-américain sûrement lui permet d’approcher.

Avant l’Amérique, il y eut les ballets russes, la chorégraphie et le jazz… la quête intuitive d’une vibration, d’un rythme et, partout, de lignes dansantes. « Le mouvement est ma vie »4 confie-t-il. Jean Miotte ne délaisse pas ce qu’il rencontre et dont il est traversé. Un mouvement continu lui permet d’intégrer chaque expérience à mesure qu’elle le transforme.

Sur les toiles de lin dont la teinte évoque les peaux hâlées de l’Orient, la brosse noire laisse émerger des formes, comme des silhouettes, tantôt ondulantes, tantôt jaillissantes. La vie pulse à s’échapper. Naissance d’une écriture ? Les toiles s’envolent. J’ai l’impression que leur auteur, à travers elles, cherche à se déraciner en même temps qu’il s’ancre dans un monde qui n’appartient qu’à lui, dont il est l’unique créateur, mais qu’en le projetant ainsi sur la toile il aimerait partager le rêve d’un espace ouvert, sans frontière.

Marguerite Yourcenar achève ainsi son récit : « … et le peintre Wang-Fô et son disciple Ling disparurent à jamais sur cette mer de jade bleu que Wang-Fô venait d’inventer. »5 Le peintre et son disciple sont entrés dans le tableau. Au pic de son intensité, le geste de Miotte, sa trace sur la toile, pose cette interrogation : est-il possible d’entrer dans le tableau ? Le tableau peut-il tenir lieu de monde ?

Certains rapprocheront les traits noirs faits à la brosse de la calligraphie chinoise et extrême-orientale. Vingt ans après les États-Unis, au début des années 1980, Jean Miotte découvre Pékin, la Chine puis l’Asie quasiment tout entière.

Miotte suit la trajectoire inverse du soleil. Il ne se couche pas, au contraire. Il se lève, cheminant sans relâche vers cet Orient mystique d’où provient toute vie, et qui est à la source même du désir. Est-ce pour cette raison qu’il peint de nuit ?…

L’abstraction au XXe siècle – Jean Miotte l’a saisi – lorsqu’elle est juste, n’a que faire de se distinguer de la représentation. Il s’agit encore moins de se délier du sensible à travers d’arbitraires formes géométriques. L’art abstrait relève d’un processus subtil que le peintre choisit d’aborder de façon très sensible et concrète, en développant ce geste dionysiaque que lui reconnaît Jean-Clarence Lambert.6

4 – Cité par Serge Lenczner, La permanence et l’absolu, New York, Chelsea Art Museum, 2006, p.16
5
– Marguerite Yourcenar, Nouvelles Orientales, « Comment Wang-Fô fut sauvé », 1963, Paris, Gallimard, Collection L’imaginaire, 2023, p.28
6
– « Et toi, au contraire, tu as rencontré ce que tu désignes dans une gouache comme le vertige : tu es définitivement passé du côté du dionysiaque. » Jean-Clarence Lambert, Visite à Jean Miotte, Paris, Éditions Caractères, 2002, p.25

Ne peut en effet prétendre témoigner d’une présence, c’est-à-dire laisser une authentique trace du processus d’abstraction, que celui qui se met en quête de son Orient et en revient. Dionysos, nous dit la mythologie grecque, était le dieu venu d’Orient. Il symbolisait la divinité étrangère qui, de retour en sa cité de Thèbes, n’y était pas reconnue. L’œuvre dionysiaque témoigne toujours d’un tel retour, depuis les profondeurs de soi-même, dans le champ du visible. Elle ouvre un espace-temps auquel le regard doit être initié.

Le peintre abstrait vise un point de libération et de projection à l’origine du monde. Plus qu’artiste, il est poète (ce qui signifie, étymologiquement, créateur)… et joueur ! Dans ce monde d’apparences en effet, seuls les joueurs se révèlent créateurs. Il faut savoir mêler profondeur et jeux de surfaces, gravité et légèreté. Jean Miotte se lance dans sa vie à l’aventure, comme d’autres lancent des dés sur une table de jeu. On pourrait croire qu’il se confie au hasard. Sa foi en l’esprit est trop intense pour qu’il ne s’y abandonne pas.

« Pour moi, la peinture, comme l’art en général a une dimension tout autre. C’est d’abord un engagement de l’être et non la réalisation d’un objet-tableau »7 avoue-t-il. À regarder ses œuvres, à lire ce qu’il avait écrit, ce que d’autres avaient écrit sur lui et son travail, j’ai reconnu en Jean Miotte un bourlingueur passionné. Sa vie consiste à dépasser, par l’expérience, son fond idéaliste de manière à faire exister une réalité humaine plus éthique et poétique. Pour lui, l’esthétique est une éthique. « L’artiste n’a que sa vie pour son art »8 déclare Jean Miotte.

Et cette force de vie ne nous émeut à travers ses toiles que parce qu’elle entraîne le peintre – et partant nous aussi, spectateurs de ses tableaux – à abandonner toujours davantage le confort que pourrait procurer la moindre certitude de correspondre à ceci ou cela.

Regarder une œuvre de Jean Miotte consiste à décider de prendre congé de ce que nous savons de nous-mêmes et à abandonner toute identité a priori, toute conformité sociale, tout profil psychologique, pour rejoindre le sens ou encore le motif métaphysique qui nous anime et qu’il nous appartient, artistiquement, quel que soit notre art, de porter à la connaissance et la vie.

Chaque coup de brosse laissé sur la toile exulte : Osez ! Osez votre vie, vous qui êtes humains ! Entrez dans votre tableau. Faites de votre vie une œuvre d’art. Car c’est là le grand, l’unique voyage.

Camille Laura Villet
Essayiste, docteure en philosophie
et psychanalyste anthropologique

7 – Jean Miotte, L’Élan dans le défi, Saint-Julien-Molin-Molette, Les Sept Collines – Jean-Pierre Huguet Éditeur, 2001, p.37
8
– ibid, p.55

Jean Miotte, photo Philipp Hugues Bonan, 1992

Jean Miotte, Pignans, France, 1998
Photo : Sylvie Ruau

Jean Miotte, photo Philipp Hugues Bonan, 1988

Jean Miotte dans son atelier lors de la réalisation du film Miotte, Espace Secret, Gérard Langevine, 1983

Œuvres exposées

SANS TITRE , 1970 ca.
Acrylique sur toile
130,5 x 97,5 cm
Signé « Miotte » en bas à droite

SANS TITRE, 1978
Acrylique sur toile
81 x 65 cm
Signé et daté « Miotte 78 » en bas à droite

SANS TITRE, 1978
Acrylique sur toile
195 x 130 cm
Signé « Miotte » en bas à droite

SANS TITRE, 1978
Acrylique sur toile
100 x 81 cm
Signé et daté « Miotte 78 » en bas à droite

COLLOQUE, 1978
Acrylique sur toile
162 x 130 cm
Signé et daté « Miotte 78 » en bas à droite

SANS TITRE, 1980 CA.
Acrylique sur toile
97 x 73 cm

SANS TITRE, 1980 CA.
Acrylique sur toile
100,5 x 81 cm
Signé « Miotte » en bas à droite

FUGUE, 1980
Acrylique sur toile
130 x 162 cm
Signé et daté « Miotte 80 » en bas à droite

SANS TITRE, 1980 CA.
Acrylique sur toile
100,5 x 82 cm
Signé « Miotte » en bas à droite – Signé « Miotte » au dos

SANS TITRE, 1980 CA.
Acrylique sur toile
130 x 97 cm
Signé « Miotte » en bas à droite

LE BRUIT DE LA VILLE, 1982
Acrylique sur toile
116 x 89 cm
Signé et daté « Miotte 82 » en bas à droite

ADAGIO, 1983
Acrylique sur toile
100 x 81 cm
Signé et daté « Miotte 83 » au dos

VIVACE, 1983
Acrylique sur toile
100 x 81 cm
Signé et daté « Miotte 83 » au dos

L’atelier de Jean Miotte à Pignans, France

L’atelier de Jean Miotte à Pignans, France

Jean Miotte et le concessionnaire Chrysler pour Paris-Dakar, 1993

Jean Miotte dans son atelier, Pignans, France

JEAN MIOTTE
(1926-2016)

LES ANNÉES DE FORMATION DU PEINTRE JEAN MIOTTE
Jean Miotte naît à Paris le 8 septembre 1926 et passe son adolescence dans une capitale occupée : il a dix-huit ans à la fin de la guerre. « C’est dans ce contexte de bouleversements et de chocs idéologiques planétaires, que s’exacerbera son désir d’autres valeurs, d’autres engagements spirituels. De là, date son hostilité à tout embrigadement, à tout effet de groupe. À dix-neuf ans, il l’a décidé, son chemin sera solitaire » soutient Serge Lenczner.

Après des études de mathématiques, Jean Miotte s’acquitte de son service militaire. Il raconte : « J’avais été frappé par la laideur des locaux et des décorations murales environnantes et je me jurais dès la première minute de transformer cela. » Il se met alors à peindre les murs des salles de repos (« Du Pop Art avant la lettre. De belles filles sur des plages pour distraire le soldat » précise Jean Miotte) mais également des décors pour le théâtre de la caserne.

Atteint de tuberculose, son service militaire est écourté et il est hospitalisé pendant plusieurs mois durant lesquels il peint et il dessine. Rétabli, il poursuit ses recherches artistiques dans un Paris en pleine ébullition et fréquente les académies libres de Montparnasse : la Grande Chaumière, les ateliers d’Othon Friesz et Ossip Zadkine… Jean Miotte peint alors des nus ainsi que des compositions imaginaires. Il s’intéresse à Jacques Villon, Georges Rouault et Henri Matisse.

L’IMPORTANCE DE LA DANSE DANS L’ŒUVRE DE JEAN MIOTTE
En 1948, Jean Miotte suit ses amis russes à Londres où se produisent les ballets russes du colonel de Basil. Il découvre avec joie le monde de la danse. Il raconte : « Je savourais les premiers émerveillements et découvertes du monde chorégraphique, de l’arabesque, de l’organisation scénique de la ligne, du rythme… » Jean Miotte se lie d’amitié avec des figures clés de la danse, tels les danseurs Zizi Jeanmaire, Wladimir Skouratoff et Rosella Hightower qui lui demande même des décors pour des chorégraphies. Jean Miotte se rapproche ainsi du Grand Ballet du Marquis de Cuevas dont Rosella Hightower et Wladimir Skouratoff font partie, basé à Monte-Carlo. À la fin des années 1940, Jean Miotte dessine souvent des danseurs. Non-figurative par la suite, la peinture de Jean Miotte se nourrie du jeu dramatique et de la performance. Le mouvement devient absolu dans son œuvre. Jean-Clarence Lambert parle de sa peinture comme d’« une abstraction chorégraphique ». Jean Miotte souhaite une fusion des arts plastiques et scéniques. Il confie : « Je me passionne pour la danse et la chorégraphie. Je rêverais d’une synthèse magnifique de la peinture, de la musique et de la chorégraphie. » Au cours de son œuvre, Jean Miotte réalise plusieurs décors de scène ainsi que des costumes. En 1994, sa toile spectaculaire Sud, longue de cinq mètres entre dans la collection de l’Opéra national Bastille où elle est exposée.

LES PREMIERS SUCCÈS DU PEINTRE JEAN MIOTTE
Jean Miotte voyage en Italie et découvre l’art du Quattrocento. Il rencontre également les artistes Piero Dorazio, Lorenzo Guerrini et Achille Perilli. De retour à Paris, Jean Miotte est marqué par la peinture de Robert Delaunay et de Fernand Léger.

Affiche de l’exposition Jean Miotte
Musée national d’Alep, Syrie, 1978

Affiche de l’exposition Miotte
Centre culturel français, Pékin, Chine, 1980

En 1950, Jean Miotte peint son premier tableau abstrait. Il vit et travaille à Meudon où il se lie d’amitié avec les artistes Jean Arp et Gino Severini : deux figures clés, l’une pour l’art abstrait, l’autre pour l’importance du mouvement. Jean Miotte se rapproche aussi de Sam Francis, qu’il rencontre en 1952 et qu’il visite dans son atelier à Ville-d’Avray. En 1953, Jean Cassou achète une toile de Jean Miotte pour le Musée d’Art moderne de Paris. Cette même année, Jean Miotte expose pour la première fois au Salon des Réalités Nouvelles auquel il participera régulièrement par la suite. Jean Miotte est aussi contacté par le critique d’art Michel Seuphor pour son ouvrage Dictionnaire de l’art abstrait qui paraîtra en 1957, dans lequel sa peinture est décrite comme des : « compositions hautes en couleur au dessin bien articulé et qui tient le mur ». L’œuvre de Jean Miotte est une œuvre personnelle, entre Abstraction lyrique, Art informel et tachisme. « Il faut citer les noms des peintres qui, par leur lyrisme, font exception à la règle générale de froideur… Celui de Jean Miotte, dont une toile lumineuse et aérée transmet une émotion indéniable » écrit le critique d’art Alain Jouffroy. Les tableaux de Jean Miotte sont créés dans un geste immédiat, une fulgurance. « Le mouvement est ma vie » rappelle-t-il. On le compare d’ailleurs à Jackson Pollock.

Jean Miotte ne passe jamais par le croquis. Il se différencie en cela de Hans Hartung par exemple. Le critique d’art américain Harold Rosenberg appréciait particulièrement
cette pratique : « Le plus important dans l’art c’est la fraîcheur. » Cette peinture libre et instinctive est influencée directement par le surréalisme. L’esprit est libéré de toute contrainte de réflexion : « C’est l’intuition qui compte avant tout lors de la naissance de l’œuvre ». Jean Miotte évoquait sa peinture comme le « résultat de conflits intérieurs, ma peinture est une projection ; une succession de moments aigus où la réalisation se fait en pleine tension spirituelle. La peinture n’est pas une spéculation de l’esprit ou de l’intellect, elle est un geste qu’on porte en soi ». Jean Miotte rencontre Roberto Matta qui lui dit : « Le surréalisme est pour moi un combat. (…) Toi aussi, tu es un combattant, tu es comme moi, tes peintures ne sont pas abstraites. » L’influence du cubisme est là aussi. Comme ses prédécesseurs ont décomposé pour recomposer, Miotte « dé-réalise ». Avec Jean Miotte, c’est « l’orchestration d’un monde qui explose » selon Karl Ruhrberg. Ce dernier souligne d’ailleurs le fort attachement de Jean Miotte à ses origines nordiques, notamment Frans Hals « qui comme lui a allié une peinture spontanée et une harmonie entre impulsion et équilibre ».

En 1954, Jean Miotte installe son atelier dans l’hôtel particulier du sculpteur le Prince Youriévitch à Boulogne, où vécurent également les artistes Jacques Lanzman et Serge
Rezvani. L’année suivante, le peintre Henri Goetz fait visiter cet atelier à ses élèves. En 1957, Jean Miotte participe à l’exposition 50 ans d’art abstrait à la Galerie Creuse à Paris. Une exposition personnelle lui est consacrée à la Galerie Lucien Durand à Paris. À partir de 1958, Jean Miotte est représenté en Europe par le marchand Jacques Dubourg. Cette année-là, Jean Miotte rencontre les peintres André Lanskoy, Serge Poliakoff et Pierre Dmitrienko. Jean Miotte rencontre le succès en Allemagne où dix expositions lui sont consacrées dans les années 1950, notamment à la Kunsthalle de Recklinghausen en 1958. Il participe également à une exposition collective de quinze peintres au Kunstverein de Cologne. En 1960, le Ludwig Museum de Cologne achète une œuvre de Jean Miotte.

Affiche de l’exposition Miotte,
Galeria Lucas, Valence, Espagne, 1981

Affiche de l’exposition Miotte,
Hong Kong arts center, Hong Kong, 1982

LE PREMIER VOYAGE AUX ÉTATS-UNIS DU PEINTRE JEAN MIOTTE
Jean Miotte expose à la première Biennale de Paris en 1959 dans la « Section Informels » avec Raymond Hains, LeRoy Neiman, Peter Foldes et André Favory. L’année suivante, Jean Miotte présente deux toiles à l’exposition d’ouverture de la Galerie Karl Flinker à Paris. Il participe également à l’exposition inaugurale de la Galerie Iris Clert à Paris. En 1961, Jean Miotte participe avec Sam Francis, Georges Mathieu et Jean-Paul Riopelle aux expositions collectives de la Galerie Swenska- Franska à Stockholm et à la Galerie Bonnier à Lausanne. La même année, il reçoit le Prix de la Ford Foundation et est invité aux États-Unis pour six mois. L’année suivante, une exposition personnelle est organisée à la Galerie Iolas de New York. Jean Miotte rencontre alors des artistes américains : Robert Motherwell, Mark Rothko, Chaïm Jacob Lipchitz et Alexander Calder. Jean Miotte voyage aux États-Unis et tient une conférence à Colorado Spring University.

LA RECONNAISSANCE INTERNATIONALE POUR LE PEINTRE JEAN MIOTTE
En 1963, une rétrospective Jean Miotte est organisée au Stedelijk Museum de Schiedam, reprise ensuite au Musée de Groningen aux Pays-Bas. Jean Miotte participe la même année à l’exposition collective Art Contemporain au Grand Palais à Paris. En février 1964, l’historien d’art portugais José-Augusto França écrit sur la peinture de Jean Miotte dans la revue Costruire : « Peintre gestuel d’esprit français, Miotte s’exprime en constructif malgré l’impression de véhémence immédiate qui se dégage de ses toiles : son art outrepasse l’esthétique d’après-guerre, se distinguant d’une façon plus moderne par une conscience d’indépendance de l’idée de créer. » Dans les années 1960, de nombreuses expositions Jean Miotte sont organisées en Allemagne, aux Pays-Bas, au Danemark et en Belgique. Il travaille alors dans le Midi, à Pignans. En 1967, il expose de nouveau au Stedelijk Museum de Schiedam lors de l’exposition collective Huit peintres de Paris, aux côtés de Chafik Abboud, Olivier Debré, Karskaya, Jean Messagier, Carl Moser, Louis Nalard et Paul Rebeyrolle.

En 1970, Jean Miotte devient membre du Comité des Réalités Nouvelles. Il expose quarante toiles à la Fondation Prouvost à Marcq-en-Barœul. À partir de 1971, Jean Miotte utilise la surface de la toile brute écrue comme élément de ses compositions. L’année suivante, il séjourne à nouveau aux États-Unis, à New York et à Washington. Quarante-six de ses toiles sont exposées à l’International Monetary Fund à Washington. Jean Miotte installe son atelier à Hambourg en Allemagne. En 1975, une monographie de Jean Miotte est publiée, contenant un texte du marchand Castor Seibel : « Aucune imitation, aucune reproduction, mais l’évènement intérieur trouve son expression dans les couleurs et un dynamisme gestuel… La peinture de Miotte est un lieu où les contradictions de notre temps ne sont plus exprimées dans un sens dualiste… En ce sens, J. M. est un créateur important de formes nouvelles. » L’année suivante, Jean Miotte expérimente avec le support papier et réalise quatre-vingt gouaches, ainsi que des collages de krafts et de journaux. Une de ses œuvres est acquise par le Musée de Maassluis en Hollande. Il expose à Padoue aux côtés d’Enrico Baj, Alexander Calder et Karel Appel. Jean Miotte installe son nouvel atelier Affiche de l’exposition Miotte, à Vitry-sur-Seine.

Il expose au Centre culturel de Malines en Belgique lors de l’exposition collective Kunst in Europa 1920-1960 qui rassemble les grands noms de l’art contemporain de l’époque. En 1978, Jean Miotte est invité à donner des conférences dans le cadre de ses expositions au Centre culturel français de Damas, puis au Musée d’Alep en Syrie et enfin à Amman en Jordanie. La même année, Jean Miotte installe son atelier à New York où il est représenté par la Martha Jackson Gallery. Son travail est présenté lors d’expositions sur la peinture française des années 1950 à la Maison de la culture de Grenoble, au Musée de Dunkerque et au Musée de Saint-Omer en France.

LES VO YAGES EN ASIE DU PEINTRE JEAN MIOTTE
En mai 1980, Jean Miotte expose cinquante œuvres à Pékin au Centre culturel français. Il est le premier artiste peintre occidental à être invité à exposer ses œuvres à Pékin après la mort de Mao. Jean Miotte en profite pour visiter la Chine. En 1982, il expose soixante toiles au Hong Kong Art Center, puis à l’Institut franco-japonais de Tokyo. L’année suivante, Jean Miotte expose au National Museum de Singapour et au National Museum of History de Taipei. En 1984, Jean Miotte est exposé au Striped House Museum de Tokyo.

Le Guggenheim Museum acquiert deux œuvres sur papier de Jean Miotte en 1987. En 1991, le Centre Georges Pompidou à Paris expose les gravures commandées par Danielle Mitterrand pour son album Mémoire de la liberté. Cinquante-cinq artistes participent à ce projet, dont Jean Miotte, Roy Lichtenstein, Antoni Tapies, Sam Francis et Robert Rauschenberg. L’année suivante une rétrospective Jean Miotte est organisée au Palais des Arts de Toulouse.

La Fondation Jean Miotte est ouverte à New York en 2002 avec une collection permanente de ses œuvres. Elle est aujourd’hui basée à Fribourg en Suisse. Jean Miotte décède le 1er mars 2016 à l’âge de 89 ans.

Jean Miotte, Sud, 1984
Acrylique sur toile, 195 x 520 cm, Opéra Bastille, Paris
Photo Édouard Granjean

Jean Miotte devant son atelier, New York, NY, États-Unis, 2006
Photos Philipp Hugues Bonan

Jean Miotte devant son atelier, New York, NY, États-Unis, 2006
Photos Philipp Hugues Bonan

Jean Miotte dans son atelier, New York, NY, États-Unis, 2006
Photos Philipp Hugues Bonan

Jean Miotte dans son atelier, New York, NY, États-Unis, 2006
Photos Philipp Hugues Bonan

Atelier de Jean Miotte, New York, NY, États-Unis, 1989

Atelier de Jean Miotte, New York, NY, États-Unis

Galerie Iolas, New York, NY, États-Unis, 1962

Atelier de Jean Miotte, New York, NY, États-Unis, 1989

Pour la première fois Miotte, un peintre abstrait en Chine, Le Figaro, 2 janvier 1981

Carton d’invitation à l’exposition Jean Miotte, Striped House Museum, Tokyo, 1984

Jean Miotte avec des conseillers culturels de la République populaire de Chine, FIAC, Grand Palais, Paris, 23 septembre 1983 – Photo : France-Soir, Serge Lansac

Jean Miotte et sa femme Dorothée Keeser au Maroc

COLLECTIONS (SÉLECTION)
Berlin, Allemagne, Graphotek
Castellon, Espagne, Museo de Arte
Contemporáneo de Villafamés
Cologne, Allemagne, Museum Ludwig
Dortmund, Allemagne, Museum am Ostwall
Dhaka, Bangladesh, Musée National du Bangladesh
Dunkerque, France, Musée d’Art contemporain
Hambourg, Allemagne, Staats-und
Universitätsbibliothek Hamburg Carl von Ossietzky
Maassluis, Pays-Bas, Gemeentemuseum
Munich, Allemagne, Staatsgalerie Moderner Kunst
New York, NY, États-Unis, The Solomon R.
Guggenheim Museum
New York, NY, États-Unis, The Museum of Modern Art
New York, NY, États-Unis, The Chelsea Art Museum
Paris, France, Musée d’Art moderne de Paris
Paris, France, Bibliothèque Nationale
Paris, France, Ministère des Affaires culturelles
Paris, France, Opéra national Bastille
Paris – La Défense, France, Fonds national d’art contemporain (FNAC)
Paris – La Défense, France, Fondation d’Art contemporain CNIT
Rio de Janeiro, Brésil, Museo de Arte moderna
Saarbrucken, Allemagne, Saarlandmuseum, Moderne Galerie
Singapour, Musée National de Singapour
Taichung, Taïwan, Musée des Arts de Taïwan

EXPOSITIONS (SÉLECTION)
Salon des Réalités Nouvelles, Paris, France, 1953. Régulières participations par la suite
Exposition d’ouverture, Galerie du Haut du Pavé, Paris, France, 1954
50 ans d’art abstrait, à l’occasion de la parution du Dictionnaire de la Peinture abstraite de Michel Seuphor, Galerie Creuse, Paris, France, 1957
Galerie Lucien Durand, Paris, France, 1957
Réalités nouvelles, nouvelles réalités, 13e salon des Réalités Nouvelles
, Kunsthalle de Recklinghausen, Recklinghausen, Allemagne, 1958
Cinq peintres de Paris : Bogart, Bysantios, Jousselin, Miotte, Mihailovitch
, Galerie Attico, Rome, Italie, 1958
Section Informel : Hains, Miotte, Neiman, Foldes, Favory…
, première Biennale de Paris, Paris, France, 1959
15 peintres de Paris
, Kolnischer Kunstverein, Cologne, Allemagne, 1959, 1962
Ouverture
, Galerie Flinker, Paris, France, 1960
Ouverture
, Galerie Iris Clert, Paris, France, 1960
Galerie Am Dom, Francfort, Allemagne, 1960
Galerie Gunar, Düsseldorf, Allemagne, 1960
Exposition Internationale
, Museum Wolfram Von Eschenbach, Wolframs-Eschenbach, Allemagne, 1961
Sam Francis, Mathieu, Miotte, Riopelle
, Galerie Swenska Franska, Stockholm, Suède, 1961
Galerie Bonnier, Lausanne, Suisse, 1961
Drian Gallery, Londres, Angleterre, 1961
Centre Culturel de Mechelen, Malines, Belgique, 1961, 1976
Galerie Iolas, New York, NY, États-Unis, 1962
Galerie Jacques Dubourg, Paris, France, 1963
Stedelijk Museum, Schiedam, Pays-Bas, 1963, 1967
Musée de Groningen, Groningen, Pays-Bas, 1963
Galerie Zodiaque, Bruxelles, Belgique, 1963
Grand Palais, Paris, France, 1963, 1988
Cobra et l’Informel : Appel, Constant, Corneille, Miotte, Riopelle, Tal Coat, Galerie Krikhaar, Amsterdam, Pays-Bas, 1965
Galerie Dierks, Aarhus, Danemark, 1966, 1968, 1971
Court Gallery, Copenhague, Danemark, 1966
Galerie Bio, Aalborg, Danemark, 1967
International graphies, The Corcoran Gallery of Art, Washington, DC, États-Unis, 1970
Galerie Wünsche, Bonn, Allemagne, 1970, 1974, 1976
Septentrion, Centre artistique de la Fondation A. Prouvost, Marcq-en-Baroeul, France, 1970
Huit Peintres de Paris : Abboud, Debré, Karskaya, Messagier, Moser, Miotte, Nalard, Rebeyrolle, Maison de la Culture, Bourges, France, 1971
International Monetary Fund, Washington DC, États-Unis, 1972
Galerie Dinastia, Lisbonne, Portugal, 1972
Prudhoe Gallery, Londres, Angleterre, 1973, 1974
Galerie Winter, Braunschweig, Allemagne, 1975, 1978
Galerie Nieuwe Weg, Doorn, Pays-Bas, 1976, 1979, 1984, 1991
Cinq artistes : Appel, Baj, Calder, Miotte, Scordia, Galerie Alfiere, Padoue, Italie, 1976
Bishops Gallery, Melbourne, Australie, 1977
Damascus Cultural Center, Damas, Syrie, 1978
National Museum, Alep, Syrie, 1978
Amman Cultural Center, Amman, Jordanie, 1978
Musée de Dunkerque, Dunkerque, France, 1978, 1993
L’Abstraction des Années 50 en France, Maison de la Culture, Grenoble, France, 1978
L’Abstraction des années 50 en France, Musée de Saint-Omer, France, 1978
Exposition rétrospective itinérante dans des centres culturels français, 1979
Centre Culturel de Pékin, Pékin, Chine : Première exposition d’un artiste occidental en Chine Populaire, 1980
Galería Lucas, Gandie, Espagne, 1980, 1981
Galerie Koppelmann, Leverkusen, Allemagne, 1980, 1983
Centre Culturel, Montpellier, France, 1980

Ayala Museum, Manille, Philippines, 1981
Musée de la Poste, Hambourg, Allemagne, 1981
Evergreen Galleries, The Evergreen State College,
Olympia, Washington DC, États-Unis, 1982
Hong-Kong Arts Center, Hong-Kong, 1982
Institut Franco-Japonais de Tokyo, Tokyo, Japon, 1982
Trevisan Galleries, Edmonton, Canada, 1982
Paris 59 : Fautrier, Feraud, Hartung, Lanskoy, Lipsi, Miotte, Schneider, Sonderborg, Soulages, TaI Coat, Tapies, Galerie Koppelmann, Cologne, Allemagne, 1982
National Museum de Singapour, Singapour, 1983
National Museum of History, Taipei, Taïwan, 1983
Bitran, Chu teh-Chun, Hartung, Miotte, Soulages, Chapelle des Franciscains, Saint-Nazaire, France, 1983
Galerie La Cité, Luxembourg, 1983, 1987
Striped House Museum, Tokyo, Japon, 1984
Vik Gallery, Edmonton, Canada, 1984
Institut Français d’Athènes, Athènes, Grèce, 1984
Deux peintres, deux sculpteurs, Orangerie de Bagatelle, Paris, France, 1984
Opus Gallery, Miami, FL, États-Unis, 1985
Konstmassan, Stockholm, Suède, 1985, 1989
Art Atrium, Stockholm, Suède, 985
Columbia University, New York, NY, États-Unis, 1986
Galerie Keeser, Hambourg, Allemagne, 1987, 1989, 1991
Les Peintres autour d’Arrabal, Musée d’Histoire, Eschsur-Alzette, Luxembourg, 1987
Ciae, Chicago International Art Exhibition, Chicago, IL, États-Unis, 1987
Colloque Euro-Arabe, Musée de Malte, Île de Malte, 1987
Art in Paris, Pavillon Inter-Continental, Singapour, 1987
Galerie Gimpel & Weitzenhoffer, New York, NY, États-Unis, 1988
Galerie Egelund, Copenhague-Holte, Danemark, 1988, 1990
Espace d’Art Contemporain E. Ungaro, La Rochelle, France, 1988
Rencontres écrites, Institut du Monde Arabe, Paris, France, 1988
Les années 50: Benrath, Chu teh-Chun, Debré, Dietrich Mohr, Féraud, Hartung, Lanskoy, Miotte, Music, Père, Pichette, de Staël, Subira Puig, Casino de Hyères, Hyères, France, 1988
Les années 50, Mécénat Pernod, Paris-Créteil, France, Première étape d’une exposition itinérante, 1988
Galerie N’namdi, Detroit, MI, États-Unis, 1989
Miotte/Arrabal, Maler und Dichter, Institut Français de Hambourg, Hambourg, Allemagne, 1989
Galerie von Braunbehrens, Munich, Allemagne, 1990, 1992, 1996
Galerie Wild, Francfort, Allemagne, 1990, 1992, 1994, 1997
Abstrakte Malerei nach 1945 : Miotte, Noël, Schumacher, Sonderborg, Thieler, Haus Sandreuther, Riehen-Bâle, Suisse, 1990
Art et Partage, Musée des Beaux-Arts, Nice, France, 1990
Musée Seibu, Tokyo, Japon, 1991
Galerie Jade, Colmar, France, 1991, 1992
Galerie Michael Schultz, Berlin, Allemagne, 1991, 1993, 1997
Mémoire de la Liberté : 55 artistes de 23 pays, César, Sam Francis, Miotte, Rauschenberg, Motherwell, Lichtenstein, Tinguely, Tapies, etc., illustrent chaque article de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme, organisée par l’Association France Liberté, Centre Pompidou, Paris, France, 1991
Collections des collections ; de Paul Klee à nos jours, CNIT, Fondation d’Art Contemporain, Paris-La Défense, France, 1991
Couleurs de la vie, exposition itinérante internationale d’art contemporain sous le patronage de Mme Danielle Mitterand, Bibliothèque Nationale, Paris, France, 1991
Forms of Abstraction, N’namdi Gallery, Birmingham, MI, États-Unis, 1991
Palais des Arts, Toulouse, France, 1992
Galerie Shuyu, Tokyo, Japon, 1992
Galerie Saint-Polly, Gunrua, Japon, 1992
Art and Art, Nicaf 92, Yokohama, Japon, 1992
Grands formats, Miami Art Fair, Miami, FL, États-Unis, 1992
Art Multiple, Düsseldorf, Allemagne, 1992, 1994
5 artistes des années 50 : Christophorou, Debré, Miotte, Féraud, Koch, Centre Culturel Jean Despas, Saint-Tropez, France, 1993
Hartung et Miotte, Ishi Gallery, Osaka, Japon, 1993
Musée des Cordeliers, Châteauroux, France, 1994
Œuvres graphiques, Musée Bertrand, Châteauroux, France, 1994
30 ans après : Sam Francis, Jean Miotte, Joan Mitchell, Jean-Paul Riopelle, organisée par Chapel Art Center, Hambourg et Cologne, Allemagne, 1994, 1995, 1997
Pour la paix et la reconstruction au Liban – 33 peintres, Musée Sursock, Beyrouth, Liban, 1994
Chinesische Kunst nach 1945 in Europa – Eine Gegenüberstellung: Li Di, Chu teh-Chun, Zao, Rétrospective 1956-1996, Musée Mücsarnok, Budapest, Hongrie, 1996
Les années 1945-1975, Maison de l’Unesco, Paris, France, 1996
Arrabal, der Lyriker und die Künstler, Dali, Dorny, Miotte, Saura, Gutenberg Museum, Mayence, Allemagne, 1996
The Garner Tullis Donation, The Ackland Art Museum, Chapel Hill, CN, États-Unis, 1996
Museum Am Ostwall, Dortmund, Allemagne, 1997, 1999, 2000
Ont-ils du métier ? Propositions pour l’art vivant – Agam, Boltansky, César, Claisse, Cruz. Diez, Hains, Honegger, Messager, Miotte, Morellet, Nemours, Soto, Tinguely, Vasarely, Venet…, Galerie Denise René, Paris, France, 1997
Grenzganger (qui traversent la frontière) : Sandro Chia, lan Hamilton Finlay, Markus Lüppertz, Jean Miotte, A.R. Penck, Bernd Zimmer, pour le 200e anniversaire de Heinrich Heine, Kunsthalle Düsseldorf, Staatsgalerie Stuttgart, Allemagne, Goethe institut Paris et Marseille, France, Villa Romana, Florence, Italie, 1997

20 ans d’exposition, Museum Haus Ludwig für Kunstausstellungen, Saarlouis, Allemagne, 1997
Arbeiten auf Papier (œuvres sur papier), Kunstmarkt Dresde, Dresde, Allemagne, 1997
The National Arts Club, New York, NY, États-Unis, 1998
Van Der Togt Museum, Amsterdam-Amstelveen, Pays-Bas, 1998
Villa Haiss, Musée d’Art Contemporain, Zell A.H., Allemagne, 1998, 2000
Musée d’Art et d’Histoire, Fribourg, Suisse, 1999
Museum Ludwig, Coblence, Allemagne, 2000
Aboa Vetus Ars Nova Museum, Turku, Finlande, 2000
Musée de la ville de Brno, République Tchèque, 2002
Chelsea Art Museum, New York, NY, États-Unis, 2003, 2005
Museo Fundacion Cristóbal Gabarrón, Valladolid, Espagne, 2005
Artrium, Genève, Suisse, 2005
Bibliothèque nationale de Nice, Nice, France, 2005
Jean Miotte, Galerie Diane de Polignac, Paris, France, 2019
Jean Miotte, un geste qu’on porte en soi, Galerie Diane de Polignac, Paris, France, 2021
Jean Miotte & la danse, une abstraction chorégraphique, Galerie Diane de Polignac, Paris, France, 2023
Jean Miotte, Return to China, Galerie Almine Rech, Shanghai, 2025

BIBLIOGRAPHIE (SÉLECTION)
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Sam Francis, Georges Mathieu, Jean Miotte, Charles Maussion, Jean-Paul Riopelle, cat. expo., Cologne, Kunstverein, 1962
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Jean Miotte (texte), Écriture et signes, cat. expo., Athènes, Institut français d’Athènes, 1984
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Fernando Arrabal, Jean Miotte, Devoirs de vacances, été 85, Paris, Galilée, 1986
Marcelin Pleynet, Miotte, Œuvres sur papier 1950-1965, Paris, Galilée, 1987
Marcelin Pleynet, Miotte, Paris, La Différence, 1987
Collectif, Miotte, Paris, La Différence, 1988
Claude Michel Cluny, Miotte, Peintures et Gouaches, Paris, La Différence (L’Autre Musée), 1989
Mustapha Chelbi, L’affiche d’art en Europe, Paris, Van Wilder, 1989
Jean-Luc Chalumeau, Miotte, Paris, Fragment (Passeport), 1990
Michel Bohbot, Miotte, Le Geste majeur, Paris, Navarra, 1991
Mémoire de la liberté, cat. expo., Paris, Centre Georges Pompidou, 1991
Jean-Clarence Lambert, Le règne imaginal, Paris, Cercle d’Art (Diagonales), 1992
Lydia Harambourg, L’École De Paris, 1945-1965: Dictionnaire des peintres, Lausanne, Ides et Calendes, 1993
Marcelin Pleynet, Jean Miotte, Paris, Cercle d’Art, Grands créateurs contemporains, 1993
Karl Ruhrberg, Miotte, Paris, La Différence, 1998
Jean Miotte, L’Élan dans le défi, Saint-Julien-Molin-Molette, Les Sept Collines – Jean-Pierre Huguet Éditeur, 2001
Jean Miotte, un geste qu’on porte en soi, cat. expo., Paris, Galerie Diane de Polignac, 2021
Jean Miotte & la danse, une abstraction chorégraphique, cat. expo., Paris, Galerie Diane de Polignac, 2023

JEAN MIOTTE
L’invitation au voyage
Exposition du 6 mars au 19 avril 2025

Galerie Diane de Polignac
2 bis, rue de Gribeauval, Paris
www.dianedepolignac.com

Traduction : Lucy Johnston
Conception graphique : Galerie Diane de Polignac

ISBN : 978-2-9584349-9-1
© Galerie Diane de Polignac, Paris, 2025
Les textes sont la propriété des auteurs

Jean Miotte dans son atelier, Pignans, France, 1985

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