PIERRE FICHET
Les années Bateau-Lavoir

Exposition : 23 mai – 29 juin 2024

Pierre Fichet dans son atelier au Bateau-Lavoir, Paris, 1988
Photo : Philippe Bonan

Redécouvrir la peinture de Pierre Fichet constitue un de ces moments élus où une œuvre se révèle dans toute sa cohérence picturale et identitaire. Commencée en 1949, sa peinture après un court passage dans une figuration d’inspiration mystique traversée par un souffle janséniste, rejoint l’abstraction lyrique dont l’artiste devient un de ses principaux acteurs.

Pierre Fichet s’affirme sur la scène artistique avec des compositions puissantes dont le lyrisme concerté est empreint d’une spiritualité accordée à son désir de transcendance. Un choix qui traverse les années et donne toute sa grandeur à sa peinture. Entre géométrie et lyrisme, matière et transparences, intériorité et tensions, l’artiste attend de la métamorphose plastique et chromatique qu’elle stigmatise sa vision.

Son aventure est en constante évolution dans la permanence de son langage. D’un esprit inquiet mais déterminé à appréhender son destin de peintre, Pierre Fichet s’invente une sémantique dont les règles ne sont jamais figées. La reprise des longues barres, verticales ou horizontales, sont une prise de conscience de la complexité interne de la peinture. Ces masses structurantes sont révélatrices des antagonismes, voire des ambiguïtés tapies au sein d’une liberté assumée. L’apparente improvisation est trompeuse. Si le geste est rapide, la technique est lente. La prise de risque du geste instinctif est sous-tendue par la pensée. La spontanéité, née des élans du corps, est domptée par une discipline intérieure, mais se revendique dans la violence d’une fracture rougeoyante, foudroyante. Une lame acérée qui déchire l’espace.

Sur un fond travaillé dans la nuance, faussement monochrome, l’intrusion de cette double rupture fait alterner retenue et énergie, contrôle et aléatoire. Les structures architecturées se prêtent à la dramaturgie du geste qui installe en surimpression les épanchements intempestifs des poussées colorées. Sur les coulées immaculées s’imposent des formes puissantes, aux forts empâtements gris, noirs, avec l’apparition d’un jaune solaire, dominant, qui supplante le bleu, et la présence d’un rouge, celui d’une flamme inextinguible dans une palette exaltée, flamboyante, sonore.

Dans les années quatre-vingt-dix ses peintures présentent dans une composition décentrée des grands aplats traités dans la matière lissée, onctueuse soudainement creusée sous l’assaut de giclures et de points d’incandescence qui renforcent le caractère magmatique de sa peinture. Sur le champ de la toile, Pierre Fichet questionne la peinture, cette insoumise qu’il sait mener à son point d’absolu. Alternant les ébranlements et les accalmies, les forces contradictoires non avouées du peintre, la peinture l’oriente vers le silence. Sous la pression d’une touche tantôt pulsionnelle, tantôt ample, Pierre Fichet réinvente un univers génésique. Les contrastes inducteurs de dynamisme assaillent l’espace pictural et l’imprègnent d’un lyrisme dans des compositions traversées par des effilochures accrochant les formes anguleuses.

Le lyrisme assumé de sa peinture dispense des failles, des ourlets qui bousculent la logique interne d’une construction exposée à l’imprévu. Des fulgurances rouges, blanches, noires s’invitent dans une palette lumineuse aux accords audacieux. Ces signes assaillent une matière allégée par de subtiles traces modulées soudainement affermies et reprises par la fermeté d’une écriture porteuse d’un équilibre qui se cesse de redresser les emportements.

Dans l’affrontement convulsif que semblent se livrer, non sans pudeur, ces longues franges, transparaît la ferveur qui anime Pierre Fichet. La fracture est sœur d’une âme tourmentée, d’une introspection solitaire. Elle se cicatrise de la richesse chromatique des couleurs qui expriment l’enthousiasme intact de son travail. La présence musicale qui l’accompagnait dans l’atelier du Bateau-lavoir vient scander de ses rythmes, de ses couleurs sonores, un imaginaire et une inspiration où la mélodie des opus instrumentaux de Chopin dialoguent naturellement avec les masses orchestrales de Wagner, de Brahms, de Bruckner et celles mesurées et franciscaines de Messiaen.

Dans l’œuvre de Pierre Fichet l’énergie est permanente. Elle est perceptible dans les éclairs blancs qui sabrent avec précision avant de finir en coulures, dans les gerbes rouges infiltrées de bleu, dans la magie des couleurs qui fusionnent. L’implication physique du geste est à son maximum, toujours prompt à intervenir pour un placement exact qui donne son équilibre à la « mise en forme de certaines idées concentrées » a confié l’artiste. La composition s’éclaire de faisceaux de lumière qui stigmatisent la matière, matrice en état de tension à l’unisson de l’émotion portée à son zénith.

L’œuvre de Pierre Fichet rayonne. La couleur vive pactise avec la célérité du trait. Nous sommes convoqués à la contemplation, à la jubilation.

Lydia Harambourg
Historienne Critique d’art
Membre Correspondant de l’Académie des beaux-arts

Pierre Fichet dans son atelier au Bateau-Lavoir, Paris, 1988

Pierre Fichet dans son atelier au Bateau-Lavoir, Paris, 2006
Photo : Philippe Bonan

Pierre Fichet dans son atelier au Bateau-Lavoir, Paris, 2006
Photo : Philippe Bonan

Atelier de Pierre Fichet au Bateau-Lavoir, Paris, 2006
Photo : Philippe Bonan

Œuvres exposées

SANS TITRE , 1991
Huile sur toile
38 x 46 cm
Signé «P. Fichet» en bas à droite
Signé deux fois et annoté «28.91» au dos
Situé «Le Bateau-Lavoir 13 pl E-Goudeau 75018 Paris» au dos

SANS TITRE , 1993
Huile sur toile
65 x 81,5 cm
Signé « P. Fichet » en bas à gauche – Annoté « 43-93 » au dos

SANS TITRE , 1997
Huile sur toile
120 x 120 cm
Signé « P. Fichet » en bas à gauche – Annoté « 26.97 » au dos

ARAN , 2001
Huile sur toile
120 x 120 cm
Signé « P. Fichet » en bas à droite
Signé, annoté et titré « P. Fichet 2701 ARAN » au dos

SANS TITRE , 2001
Huile sur toile
60 x 60 cm
Signé « P. Fichet » en bas à gauche
Signé et annoté « P. Fichet 1301 » au dos

SANS TITRE , 2001
Huile sur toile
60 x 60 cm
Signé « P. Fichet » en bas à gauche
Signé et annoté « P. Fichet 1201 » au dos

SANS TITRE , 2002
Huile sur toile
50 x 50 cm
Signé et annoté « P. Fichet 16.02 » au dos

BOWMORE , 2002
Huile sur toile
80 x 80 cm
Signé « P. Fichet » en bas à droite
Signé, annoté et titré « P. Fichet 1.02 Bowmore » au dos

EXCALIBUR , 2002
Huile sur toile
120 x 120 cm
Signé « P. Fichet » en bas à gauche – Annoté, titré et signé « 18-02 Excalibur P. Fichet » au dos

SANS TITRE , 2002
Huile sur toile
100 x 81 cm
Signé « P. Fichet » en bas à gauche
Signé « P. Fichet » et numéroté « 702 » au dos

SANS TITRE , 2002
Huile sur toile
97 x 162 cm
Signé « P. Fichet » en bas à gauche
Signé et annoté « P. Fichet 22-02 » au dos

SANS TITRE , 2003
Huile sur toile
46 x 65 cm
Annoté « 26.03 » au dos

SANS TITRE , 2003
Huile sur toile
120 x 120 cm
Signé « P. Fichet » en bas à gauche – Annoté « 1.03 » au dos

JUBILATION , 2004
Huile sur toile
80 x 80 cm
Signé « P. Fichet » en bas à gauche
Signé, annoté et titré « P. Fichet 18.04 Jubilation » au dos

LES FEUX DE LA PASSION , 2004
Huile sur toile
120 x 120 cm
Signé « P. Fichet » en bas à gauche
Signé, annoté et titré « P. Fichet 404 les feux de la passion » au dos

SANS TITRE , 2004
Huile sur toile
130 x 162 cm
Signé « P. Fichet » en bas à gauche
Signé et annoté « P. Fichet 8.04 » au dos

Pierre Fichet devant l’œuvre Sans titre (2004), dans son atelier au Bateau-Lavoir, Paris

Pierre Fichet dans son atelier au Bateau-Lavoir, Paris, 1988 – Photo : Philippe Bonan

Pierre Fichet dans son atelier au Bateau-Lavoir, Paris, 1988
Photo : Philippe Bonan

Pierre Fichet dans son atelier au Bateau-Lavoir, Paris, 2006
Photo : Philippe Bonan

Biographie de Pierre Fichet

PIERRE FICHET
(1927-2007)

JEUNESSE ET FORMATION
Pierre Fichet nait à Paris le 10 août 1927 de parents chapeliers et collectionneurs. Très jeune, il se passionne pour la peinture et suit des cours à l’âge de 14 ans auprès du peintre néo-impressionniste italien Dominique Aldighieri, un ami de la famille. Ce dernier le forme à la peinture de paysage sur le motif. Pierre Fichet poursuit ses études au Lycée Condorcet à Paris et bénéficie ensuite de cours de dessins dans un atelier privé parisien.

LA PEINTURE ABSTRAITE
Pierre Fichet adopte définitivement la peinture abstraite en 1952, nourrie d’inspiration religieuse. En effet, élevé par des parents athées, Pierre Fichet se convertit au catholicisme dans sa jeunesse. Ses toiles abstraites portent ainsi des titres religieux (Moines de Zurbaran, Voile de Véronique…) jusqu’à la fin des années 1950. Puis, Fichet cesse de titrer ses œuvres. Les titres reviendront dans les années 1980 pour les grandes toiles. Influencé par sa foi, il entame en 1964 un travail d’étude sur le thème du Chemin de Croix. Il reprend ce projet en 2006 à la fin de sa vie, créant un ensemble de 14 huiles sur toile (65 x 54 cm chacune). Ce véritable testament pictural est exposé pour la première fois en 2008, après le décès de l’artiste, à l’abbatiale d’Essômes-sur-Marne.

L’ŒUVRE MULTIPLE
Dans les années 1960, Pierre Fichet réalise des décors de scène : pour Le Roi Lear de William Shakespeare, pour la compagnie du Grenier de Toulouse en 1966 et pour le ballet Espace au théâtre du Capitole de Toulouse en 1968.

Des projets monumentaux sont également à souligner : un ensemble de peintures sur 18 mètres de murs pour l’Hôpital Saint-Antoine à Paris en 1965 et une mosaïque de 50 mètres de long pour le Lycée technique d’Auch en 1968. Ces deux projets lui sont commandés dans le cadre du 1% artistique (mesure qui consiste à réserver, à l’occasion de la construction ou de l’extension de bâtiments publics, une somme permettant la réalisation d’une ou plusieurs œuvres d’art spécialement conçues pour le lieu).
En 1965, le critique d’art Michel Ragon crée le Groupe international d’architecture prospective (GIAP) : une association d’intellectuels préoccupés par les recherches sur l’architecture et l’urbanisme. L’association rassemble les architectes Yona Friedman, Paul Maymont, Jean-Claude Bernard, Pascal Haüsermann, Claude Costy, Jean- Louis Chanéac, Manfredi Nicoletti, Édouard Utudjian, René Sarger, Biro & Fernier et Guy Rottier ; les cinéastes Jacques Caumont, Jean Herman et Jacques Polieri et les artistes Pierre Székely, Victor Vasarely, James Guitet, Mathias Gœritz et Nicolas Schöffer. À la demande de Michel Ragon, Pierre Fichet devient un « membre observateur » de ce groupe.

LE BATEAU-LAVOIR
Pierre Fichet installe son atelier au Bateau-Lavoir en 1981, qu’il partage pendant un an avec son ami le peintre Claude Georges. Le Bateau-Lavoir est un lieu de travail et de résidence pour artistes situé dans le quartier de Montmartre, au 13-13 bis place Émile-Goudeau à Paris. C’est en 1889 que le propriétaire de cette maison la fait transformer en ateliers d’artistes. La maison est alors compartimentée en une vingtaine de petits logements d’une pièce chacun, agrémentés de verrières. Ces studios sont répartis de chaque côté d’un couloir rappelant les coursives d’un paquebot, ce qui serait à l’origine du nom de « Bateau ». L’artiste Max Jacob, qui s’y installe en 1907, aurait ajouté « Lavoir » par ironie, le lieu étant particulièrement vétuste. La maison ne comportait en effet qu’un seul point d’eau pour 25 locataires. Ce dénuement va avoir un impact sur les œuvres des artistes qui y résident : Max Jacob utilise le noir de fumée de sa lampe à pétrole ou de la poussière pour ses œuvres. En 1912, Picasso y réalise son premier collage en greffant un morceau de toile cirée sur une de ses peintures. Des artistes du monde entier vont s’y succéder : Kees van Dongen en 1905, Juan Gris en 1906, Constantin Brâncusi, Amedeo Modigliani, Max Jacob en 1907 et Diego Rivera en 1908 pour ne citer qu’eux. Le Bateau-Lavoir est donc un lieu mythique de la vie artistique parisienne.

En 1970, un incendie détruit presque entièrement le bâtiment et épargne uniquement la façade. Le Bateau-Lavoir est reconstruit en béton en 1978 avec une grande amélioration du confort. Le lieu abrite encore vingt-cinq ateliers d’artistes vitrés qui contribuent à maintenir la notoriété du lieu.

LA RECONNAISSANCE DU PEINTRE PIERRE FICHET
Pierre Fichet présente ses œuvres au public pour la première fois en 1948, en participant au Salon des Indépendants. Il y participera jusqu’en 1954. Il prend part également au Salon des réalités nouvelles en 1952 et plus tard au Salon d’Automne en 1986, 1989 et 1991.

Le peintre bénéficie de sa première exposition personnelle en 1952 à la Maison des beaux-arts de Paris. Il raconte ce moment : « En 1952… on comptait environ trois ou quatre galeries parisiennes acceptant d’exposer des œuvres de peintres abstraits.
Toutes les autres, fort nombreuses, refusaient ces galeux que dans le meilleur des cas, on qualifiait de “décorateurs”. Cette haine nous apportait un avantage : celui qui voyait dans la profession de peintre un moyen de faire carrière et de s’enrichir en vendant ses œuvres, renonçait à être abstrait. Vers la fin des années 1950, lorsque l’abstraction sera plus respectée, sinon plus aimée, et que certaines vedettes de cet art auront Rolls, somptueuses maisons de campagne et grand train de vie, on verra une foule de peintres se convertir ; il en est toujours ainsi je crois, mais à l’époque, il fallait y croire pour persister. »1

L’artiste Pierre Fichet est très vite apprécié des galeristes et des critiques. Il est présenté de nombreuses fois à la Galerie Arnaud entre 1954 et 1969 et devient ainsi naturellement très proche des autres artistes de la galerie. Lelibraire Jean-Robert Arnaud ouvre sa galerie en 1951 au 34 rue du Four. Il est tout de suite épaulé par les artistes américains John Koenig, Jack Youngerman et Ellsworth Kelly, tous les trois bénéficiaires de la GI Bill qui leur permettaient de travailler à Paris. Jean-Robert Arnaud devient alors un défenseur important de l’Abstraction lyrique. Il représente Pierre Fichet mais aussi Huguette Arthur Bertrand, Albert Bitran, James Guitet et Gérard Schneider par exemple. Jean-Robert Arnaud fonde la célèbre revue Cimaise en 1952 qui défend les artistes abstraits, avec le soutien des critiques d’art Michel Ragon et Pierre Restany parmi d’autres.

Pierre Fichet sera également défendu par la Galerie Regard à Paris, les galeries Protée (Toulouse et Paris) et la Galerie Olivier Nouvellet à Paris. Pierre Fichet bénéficie de sa première exposition à l’étranger en 1955, à la Galerie Saint-Laurent à Bruxelles. En 1959, Pierre Fichet participe à la première Biennale de Paris, inaugurée par André Malraux, ministre de la Culture, au Musée d’art moderne. L’historienne de l’art Herta Wescher écrit en 1957 dans la revue Cimaise à propos de Pierre Fichet : « L’acte de peindre équivaut pour lui à un culte religieux, et c’est dans la méditation que naissent ses visions picturales. Les sujets bibliques qui prédominaient dans sa peinture figurative du début, revivent dans les compositions abstraites d’aujourd’hui ; libérés des dogmes iconographiques traditionnels, leur sens mystique se diffuse dans les subtils reflets de lumière, dans l’étrange rayonnement des couleurs ». L’année suivante, toujours dans la revue Cimaise, c’est au tour de Pierre Restany d’écrire : « …Une liberté accrue du geste et une imagination lyrique de l’étendue picturale… L’intégration rythmique est achevée, l’espace aménagé dans sa totalité. L’art de Fichet, échappant aux découpages systématiques et aux effets de plans successifs, y gagne en intensité et en profondeur. »

Pierre Fichet sera également soutenu par les critiques Geneviève Bonnefoi, Georges Boudaille, Pierre Cabanne, Michel Seuphor, Gérard Xuriguera, Patrick-Gilles Persin et Lydia Harambourg. Pierre Fichet participe à plusieurs expositions muséales : Dix-neuf peintres français, à la Kunsthalle de Mannheim en 1955 ; De la rive droite à la rive gauche au Musée de Verviers en 1962 ; Promesses tenues au Musée Galliera à Paris en 1965 ; puis Une aventure de l’art abstrait dans ce même musée en 1967 ; L’envolée lyrique – Paris, 1945-1946 au Musée du Luxembourg à Paris en 2006 ; Peintres abstraits des années 1950 aux Abattoirs de Toulouse en 2007.

Les œuvres de Pierre Fichet intègrent les collections publiques : le Centre national des arts plastiques à Paris, le Musée d’arts de Nantes, le Musée d’Art moderne de Paris, le Frac Normandie à Caen et les Abattoirs à Toulouse.
Pierre Fichet décède le 8 janvier 2007 à Poissy.

1 Pierre Fichet, Gérard Xuriguera, Les années 1950. Peintures. Sculptures. Témoignages, Arted-Éditions d’art, Paris, 1984

COLLECTIONS (SÉLECTION)
Bormes-les-Mimosas, Fort de Brégançon
Brest, Musée des beaux-arts
Caen, FRAC Normandie
Lille, Palais des beaux-arts
Nantes, Musée des beaux-arts
Paris, Musée d’art moderne de Paris
Paris, Mobilier national, tapisserie de la Manufacture de Beauvais
Paris, Musée national d’art moderne
Rouen, Fonds régional d’art contemporain
Taiwan, National Taiwan Museum of Fine Arts
Toulouse, Musée des Augustins

ŒUVRES MONUMENTALES
Auch, Lycée technique, mosaïque
Blois, Lycée de Blois, sculpture monumentale
Paris, Hôpital Saint-Antoine, fresque murale de l’amphithéâtre

DÉCORS
Le Roi Lear, William Shakespeare, Grenier de Toulouse, 1966
Ballet Espaces, Festival Messidor, Toulouse, 1969

EXPOSITIONS (SÉLECTION)

Expositions Personnelles
Maison des beaux-arts, Paris, France, 1952
Galerie Arnaud, Paris, France, 1954, 1955, 1956, 1958, 1959, 1969, 1963, 1965, 1967, 1969
Galerie Saint-Laurent, Bruxelles, Belgique, 1955
Galerie de la Citadelle, Ascona, Suisse, 1956
Galerie L’Atelier, Toulouse, France, 1965, 1968
Galerie Alice Julliard, Versailles, France, 1965, 1966
Galerie Protée, Toulouse, France, 1971, 1973, 1978, 1985
Château du Tremblay, Fontenoy, France, 1971
Galerie Regard, Paris, France, 1976, 1978, 1980
Galerie Convergence, Nantes, France, 1978, 1981
Galerie Gilles Corbeil, Montréal, Canada, 1978
Galerie Candela, Cannes, France, 1979
Maison de la culture, Chelles, France, 1981
Galerie Protée, Paris, France, 1982, 1985, 1988, 1990, 2001, 2005
Galerie Arts et lettres, Saint-Nazaire, France, 1985
Galerie Bellecour, Lyon, France, 1986
Galerie Olivier Nouvellet, Paris, France, 1987, 1993, 1996, 1998, 2000, 2010
Hommage, Galerie Olivier Nouvellet, Salon d’automne, Paris, France, 1987
Abstraction : expressions – confrontation 1950 – 1970, Galerie Bernard Davignon, Paris, France, 1988
Galerie du Manoir, La Chaux-de-Fonds, Suisse, 1988, 1996
Galerie Stenbock Fermor, Gand, Belgique, 1989
Städtisches Museum, Saarlouis, Allemagne, 1990
Galerie Morone, Milan, Italie, 1991
Pyramide Pernod, Créteil, France, 1991
Galerie Point Rouge, Paris, France, 1991, 1992
Galerie Le Navire, Brest, France, 1991
Galerie Van der Planten, Anvers, Belgique, 1992
Galerie du Manoir, Lausanne, Suisse, 1995
Pierre Fichet – Chemin de croix, Abbaye Saint Ferréol, Essômes-sur-Marne, France, 2008
Maison des Princes, Pérouges, France, 2009
Galerie Bertrand Trocmez, Clermont-Ferrand, France, 2011
Prieuré d’Airaines, France, 2014

Expositions Collectives
Salon des indépendants, Paris, France, de 1948 à 1954
Salon des réalités nouvelles, Paris, France, à partir de 1952
Groupe Divergence, Galerie Arnaud, Paris, France, 1954, 1955, 1956, 1957, 1958
Éloge du petit format, Galerie La Roue, Paris, France, 1955
Dix-neuf peintres français, Kunsthalle, Mannheim, Allemagne, 1955
Cinquante ans de peinture abstraite (présentation de Michel Seuphor), Galerie Creuze, Paris, France, 1957
Drei Maler aus Paris : Pierre Fichet, Michel Carrade, Anna Staritsky, Galerie Parnass, Wuppertal, Allemagne, 1957
Biennale de Paris, Musée d’art moderne de Paris, France, 1959
Sens plastique – Aspects de l’art contemporain – Pierre Alechinsky, Frédéric Benrath, Gianni Bertini, Corneille, Pierre Fichet, Pierre Gastaud, Hans Hartung, Ladislas Kijno, Bernard Rancillac, Michel Tyszblat, Université de Caen, France, 1960
Young French Painters, CAC – Cincinnati Contemporary Arts Center, Cincinnati, OH, États-Unis, 1960
Exposition du Prix Lissone, Lissone, Italie, 1960, 1963

De la rive droite à la rive gauche – Mogens Andersen, Martin Barre, Peter Brüning, Jacques Busse, Jean Clerté, Jean Cortot, Pierre Dmitrienko, Joe Downing, Luis Feito, Pierre Fichet, Pierre Gastaud, Jacques Germain, James Guitet, François Jousselin, John-Franklin Koenig, Joseph Lacasse, Pierre-César Lagage, Pierre Lahaut, Key Sato et Léon Zack, Musée de Verviers, France, 1962
Promesses tenues – Robert Lapoujade, Pierre Fichet, Olivier Debré, Roger-Edgar Gillet, Yasse Tabuchi, Robert Wogensky, Gustave Singier, Kumi Sugaï, Mario Prassinos, Jean Messagier, Paul Rebeyrolle, Musée Galliera, Paris, France, 1965
Biennale de Menton, France, 1966
Une aventure de l’art abstrait, Musée Galliera, Paris, France, 1967
FIAC, Le silence et le cri (Abboud, Benanteur, Bernois-Rigal, James Guitet, Gardair, Pistre, Léon Zack, Jan Meyer, Bengt Lindström, Georges Mathieu, André Marfaing, Orlando Pelayo, Maurice Rocher et Roulin), stand Galerie Protée, Paris, France, 1986
Salon d’automne, Paris, France, 1986, 1989, 1991
L’abstraction, présence et permanence – Frédéric Benrath, Olivier Debré, Natalia Dumitresco, Pierre Fichet, James Guitet, Alexandre Istrati, René Laubiès, André Marfaing, Gérard Schneider, Abbaye de Lunan et centre René-Maheu, Toulouse, France, 1979
FIAC, stand de la Galerie Protée, Paris, France, 1990
Albert Féraud et Pierre Fichet, Galerie Pluriels, Deauville, France, 1991
Étoiles de la peinture – Valerio Adami, Pierre Fichet, Jean-Paul Mareschi, Antonio Segui, Giangiacomo Spadari, Maison des Centraliens, Paris, France, 1992
Lienart Art Fair, Gand, Belgique, 1992
La nouvelle École de Paris, 1941-1965, Centre d’art contemporain de l’abbaye de Beaulieu-en-Rouergue, Ginals, France, 2002
L’envolée lyrique – Paris, 1945-1946 – Albert Bitran, Pierre Fichet, Oscar Gauthier, James Guitet, Simon Hantai, Pierre Soulages, Léon Zack, Zao Wou-Ki, Musée du Luxembourg, Paris, France, 2006
Peintres abstraits des années 1950 – Roger Bissière, Albert Bitran, Jacques Doucet, Pierre Fichet, Serge Poliakoff, Yasse Tabuchi, Les Abattoirs, Toulouse, France, 2007
Atila Biro, Edward Baran, Olivier Debré, Bertrand Dorny, Natalia Dumitresco, Pierre Fichet, Josep Grau-Garriga, Paul Jenkins, Hachiro Kanno, John-Franklin Koenig, André Lanskoy, Robert Malaval, Anne Walker, Espace d’art contemporain du Salon national des antiquaires, parc des expositions d’Angers, France, 2009
Albert Féraud et Pierre Fichet, Abbaye de Saint-Florent-le-Vieil, France, 2010
Huguette Arthur-Bertrand et Pierre Fichet, Galerie Olivier Nouvellet, Paris, France, 2012
Trentième anniversaire de la galerie : un regard sur l’abstraction lyrique, Galerie Bertrand Trocmez, Clermont-Ferrand, France, 2013
Regard sur l’abstraction, 1933-1960 – Huguette Arthur-Bertrand, Roger Desserprit, Pierre Fichet, Oscar Gauthier, Jean Hélion, Ivan Kawun, Espace des Établissements Wolfberger (avec la Galerie Bertrand Trocmez), Strasbourg, France, 2014
St-art 2016, Foire Européenne d’Art Contemporain, Strasbourg événements, Strasbourg, France, 2016

BIBLIOGRAPHIE (SÉLECTION)
Michel Ragon, L’aventure de l’art abstrait, Paris, Robert Laffont, 1956
Michel Seuphor, Dictionnaire de la peinture abstraite, Paris, Fernand Hazan, 1957
Jacques Massol et Jean-Robert Arnaud, De la rive droite à la rive gauche, coédité par la Galerie Jacques Massol et la Galerie Arnaud, Paris, 1962
Michel Ragon, Vingt-cinq ans d’art vivant, Tournai, Casterman, 1969
Georges Boudaille, Pierre Fichet, Paris, Galerie Arnaud, 1970
René Huyghe et Jean Rudel, L’art et le monde moderne, Paris, Larousse, 1970
Dictionnaire des artistes contemporains, Bruxelles, La Connaissance, 1972
Le Robert, Dictionnaire universel de la peinture, Paris, Dictionnaires Robert, 1975
Gérard Xuriguera, Regard sur la peinture contemporaine, Paris, Arted, 1983
Gérard Xuriguera, Les années 1950. Peintures. Sculptures. Témoignages, Paris, Arted, 1984
Patrick-Gilles Persin, «Pierre Fichet», Cimaise, n°197, novembre-décembre 1988
Martine Arnault, «Pierre Fichet», Cimaise, n°211, avril-mai 1991
Patrick-F. Barrer, L’histoire du Salon d’automne de 1903 à nos jours, Paris, Arts et Images du Monde, 1992
Lydia Harambourg, L’École de Paris, 1945-1965 – Dictionnaire des peintres, Lausanne, Ides et Calendes, 1993 (mise à jour de Clotilde Scordia, Ides et Calendes, Neuchâtel, 2010)
Gérald Schurr, Le Guidargus de la peinture, Paris, Éditions de l’Amateur, 1993
Emmanuel Bénézit, Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs, graveurs, Paris, Gründ, 1999
Jean-Pierre Delarge, Dictionnaire des arts plastiques modernes et contemporains, Paris, Gründ, 2001
Herta Werscher, Pierre Fichet, Clermont-Ferrand, Galerie Bertrand Trocmez, 2011
Patrick-Gilles Persin, Pierre Fichet, Éditions du Prieuré d’Airaines, 2014

BIBLIOPHILIE
Pierre Fichet, Le jugement de Pâris, livre d’artiste en sérigraphie, 125 exemplaires numérotés, Paris, Del Arco, 1994
Pierre Fichet, Les égarements de Monsieur Pythagore, livre d’artiste en sérigraphie, 125 exemplaires numérotés, Paris, Del Arco, 2000

Pierre Fichet dans son atelier au Bateau-Lavoir, Paris, 1988
Photo : Philippe Bonan

Pierre Fichet dans son atelier au Bateau-Lavoir, Paris, 1988
Photo : Philippe Bonan

Vues de l’atelier de Pierre Fichet au Bateau-Lavoir, Paris, 2006
Photo : Philippe Bonan

Vues de l’atelier de Pierre Fichet au Bateau-Lavoir, Paris, 2006
Photo : Philippe Bonan

La Galerie Diane de Polignac témoigne sa reconnaissance à Philippe Demeure, à l’origine de ce projet d’exposition. La Galerie remercie chaleureusement Françoise Fichet pour sa confiance ainsi que Lydia Harambourg pour son texte et son précieux témoignage.

PIERRE FICHET
LES ANNÉES BATEAU-LAVOIR
Exposition du 23 mai au 29 juin 2024

Galerie Diane de Polignac
2 bis, rue de Gribeauval, Paris
www.dianedepolignac.com

Traduction : Lucy Johnston
Conception graphique : Galerie Diane de Polignac

ISBN : 978-2-9584349-7-7
© Galerie Diane de Polignac, Paris, avril 2024
Les textes sont la propriété des auteurs

Pierre Fichet dans son atelier au Bateau-Lavoir, Paris, 2006
Photo : Philippe Bonan

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