ROUGEMONT

De l’ellipse à la ligne serpentine

ADRIEN GOETZ
Rougemont, CAVALIER SEUL

« Les artistes ont tous leur Sardanapale » : devant une des toiles qui, dans sa maison-atelier de Marsillargues, occupe tout un pan de mur, une œuvre digne d’un grand musée, Rougemont s’amuse. « Un Sardanapale » : c’est le tableau manifeste qui révèle le peintre, une proclamation, mais c’est aussi le « grand format » qui reste, qu’on veut garder encore un peu, qu’on aime montrer aux visiteurs, la « grande machine ». Le moment est venu pour Guy de Rougemont de dévoiler « ses Sardanapale ».

Delacroix n’alla jamais plus loin dans la démesure qu’avec La Mort de Sardanapale. Le chef-d’œuvre de 1827, accroché au Salon au début de l’année suivante, où il enflamma les esprits, ne fut pas immédiatement un « tableau de musée », il n’entra au Louvre qu’en 1921. Rougemont, qui occupe à l’Académie des beaux-arts le fauteuil du baron Gérard – auquel Delacroix tenta vainement de succéder en 1837, mais il ne se désespéra pas – est aujourd’hui peu présent dans les collections nationales. C’est son côté rebelle : il déteste l’idée d’être muséifié tout vif.

Son ami Michel Hilaire, le directeur du musée Fabre de Montpellier, en plaisante avec lui et insiste sur le fait qu’il est, depuis toujours, présent dans l’espace public, des rives de l’autoroute de l’Est au parvis du Musée d’Orsay, mais qu’il s’est toujours débrouillé pour contourner les musées. Devant l’ancienne gare qu’il a vu transformer, il a réfléchi à ce qu’est un décor sur le sol, le moins visible possible, et à l’effacement des pas. Il a aimé sans doute l’idée d’être « au seuil » de l’institution, sur le parvis, là où l’on passe avec des souvenirs de peintures et de sculptures en tête, quand on sort du XIXe siècle. Rougemont aime l’idée d’être dans la ville actuelle, parmi les voitures, de croiser des gens qu’il ne connaît pas mais qui connaissent ses œuvres – même s’ils ignorent son nom, ce qui est la vraie gloire. Connu et inconnu, cela lui va bien. Ses « totems » – huit grands tubes de 1972 sont au Musée d’Art moderne de la Ville de Paris – mais ils existent d’abord, hauts en couleurs, sur les places, devant des paysages : à Bonn dans le Hofgarten, à Santo Tirso au Portugal, à Châteauroux, à Villeurbanne… En 1974, il avait pris d’assaut le péristyle du Musée d’Art moderne de la Ville de Paris, devant la Seine, dont les colonnes étaient devenues des « poteaux de couleurs » qui semblaient inspirées par Le Bateau ivre.

Le « grand format » est peut-être la fenêtre par lequel le monde extérieur pénètre l’espace du dedans, le trait d’union entre l’installation monumentale – le décor du centre de soins de Nanterre ou de la gare de RER de Marne-la-Vallée, et le calme de la vieille maison du Midi, remplie de souvenirs de sa famille, de ses amis, de catalogues rapportés de tous les musées du monde et des fragments accumulés d’une vie.

Il aime autant les villes nouvelles que les généalogies, l’urbanisme des Trente Glorieuses et les vestiges des jours glorieux. Sur une table il a posé un livre consacré au baron Lejeune, son aïeul, le seul peintre de batailles, sous l’Empire, qui avait lui-même combattu, des tissus anciens, des maquettes en carton découpées par lui : c’est son musée Fortuny, son laboratoire, son mémorial.

Ses grands formats, sortis de ce laboratoire, enfin révélés, installés dehors, dans la lumière d’une galerie parisienne qu’il aime, aux façades transparentes, traduisent ce plaisir du monumental, cet art de construire avec de la couleur, de faire vibrer une architecture intérieure.

L’exposition Fiat en 1967 avait été un premier coup de maître : il avait installé des œuvres au milieu des voitures, en majesté, sur les Champs-Elysées, première tentative d’inscrire l’art dans la vie des passants, de s’adonner à ce goût des grands espaces, de mêler l’intérieur et l’extérieur.

Quelques années plus tard, il a peint des logements HLM à Vitry, en 1973, comme il avait couvert de couleurs, trois ans plus tôt, les murs du restaurant de la banque Rothschild. Rougemont jeune dévorait les mètres carrés comme un ogre. Mais en gentilhomme épris d’égalité. Même traitement pour tous.

Avec ses trente kilomètres sur l’autoroute, scandés de formes géométriques, ses interventions à Munich, à Lisbonne ou à Quito, il s’est inventé de larges paysages intérieurs. Ces panoramas ont toujours eu leurs échos et leurs reflets dans l’atelier, où chaque projet a fait l’objet d’études, de dessins, d’esquisses aujourd’hui encore parfaitement classées sous une apparence de désordre. Tubes à l’atelier, grand format de plus de 3 mètres de large, peint en 1972 ramenait déjà à la surface de la toile ces jeux d’ombres et de lumières imaginés pour être vues dehors.

Toute sa vie, il a aimé passer de « l’espace public » aux meubles, aux décors « intérieurs » conçus pour enchanter le quotidien : sa table-nuage est célèbre, au point que certains pourraient oublier qu’elle est l’œuvre d’un peintre. Il a peu à peu ainsi construit un monde. Il en est le souverain, baroque et puissant. Il a placé des signes dans l’espace, et trône, tel Sardanapale seigneur de Ninive allongé sur son bûcher au milieu de ses richesses accumulées, des femmes, des joyaux, des chevaux, des esclaves, regard au loin. Quand son ami Jean-Michel Othoniel parle de lui, le sculpteur, qui appartient à une autre génération, insiste sur ce contraste entre Rougemont et son œuvre : l’artiste d’apparence fantasque, vêtu comme un dandy, veste de gardian, verbe haut, pratiquant ce « plaisir aristocratique de déplaire » cher à Baudelaire face à la grande rigueur d’une œuvre admirablement structurée, qui s’est confronté à la modernité des cités et des « équipements » les plus neufs dans les années 1970. Un cavalier seul, qui tient sa monture.

Arroyo, qui fut pour Rougemont un frère dans les combats artistiques, avait bien saisi ce paradoxe, en 1997 : « Minos a enfermé le Minotaure-Rougemont dans le labyrinthe construit par Rougemont-Dédalus et Thésée-Rougemont s’est sorti une fois de plus avec maestria des problèmes qu’il s’était lui-même forgés 1 . »

Son maître Marcel Gromaire lui avait appris à bâtir avec solidité. Il lui a expliqué aussi comment se déprendre des influences, se méfier des modèles. Guy de Rougemont a regardé ses amis construire leurs monuments : Adami, Monory, furent des interlocuteurs essentiels. Il a surpris beaucoup d’amis artistes, ceux de l’École des beaux-arts au temps des ateliers de mai 68, en osant aller vers tous les supports, tapis, assiettes, tables… Il ne place aucune frontière entre tout cela. Est-il pop, un peu cinétique? Sans doute un peu, mais pas vraiment. Gromaire aussi fut un solitaire bien entouré, qui savait voir et ne rien entendre. Fernand Léger, Jean Dewasne, Jean Lurçat ont voulu, eux aussi, comme les artistes de la génération romantique, « s’affronter à la muraille». Mais pour devenir ce « cavalier seul», Rougemont a dû oublier l’école, les maîtres, les amis. Madrid fut sa première révélation, quand, à la Casa de Velázquez, il s’était retrouvé «livré à lui-même», comme il le dit, puis, second baptême, il arriva à New York et se retrouva libre.

Rougemont a suivi le développement organique des formes qui naissaient entre ses mains. Il a jonglé avec l’ellipse et le totem, il est passé de la sphère à l’ellipse, puis à la ligne serpentine : un monde organisé où chaque étape ouvrait, par surprise, la voie à la suivante. La ligne serpentine a peut-être fait surgir la référence à Sardanapale : la grande diagonale, les formes tourbillonnantes, qui vibrent les unes à côté des autres et s’élèvent…

Rougemont dessine, modifie sa palette, acrylique, pastels, aquarelles, gouaches se mélangent dans l’atelier. Il trace des quadrillages, revient au dessin pur, où il mélange aujourd’hui des formes du passé. Jérôme Bindé a décrit en 1982, « cette navette dialectique incessante entre le plan et le volume, entre l’objectivité de l’à-plat et de la géométrie et les caprices maniéristes de la subjectivité, entre le non-représenté et la représentation, entre le refus de la main et la pulsion des doigts 2 … »

L’ellipse le fascine, «avec ses deux foyers», dit-il avec malice : c’est la place Saint-Pierre et la colonnade du Bernin qu’il faudrait lui donner après le palais de Tokyo. Il la transformerait en «ménagèr e», un mot qu’il prononce avec un grand sourire, fourchettes et couteaux qu’il avait vêtus en arlequins à l’occasion d’une ancienne commande.

Les glissements successifs d’une forme à une autre sont le plaisir d’un peintre. Il n’en fait pas la théorie, il le vit, avec les aléas et les heureux hasards de l’atelier. Mais cette absence de doctrine s’accompagne d’une rigueur. Ces cylindres se répondent, leurs lignes découpent des plages horizontales, qui se prolongent visuellement. Vincent Bioulès a écrit, pour le catalogue d’une de ses expositions, qu’il est un artiste qui « laisse courir la main », attentif aux matériaux nouveaux, aux formes abandonnées – cette année-là, il réinventait le tondo à coup de pastels : « Quant aux sculptures, ce sont ces mêmes peintures descendues du mur pour enfiler avec jubilation et humour le costume de la lumière3 … »

Diane de Polignac, a choisi d’exposer cette année dans sa galerie ces grands formats, comprenant qu’ils sont essentiels dans la carrière de Rougemont. Elle a choisi d’abord, avec l’artiste, des travaux des années 2000, uniquement des tableaux, une ou deux sculptures, qui en reprennent les formes. En écho, elle a accroché des œuvres plus anciennes. Un « volume », posé sur le sol, typique de son travail des années 60, affiche des formes sculptées qui semblent sorties d’un des grands tableaux. Deux sculptures une polychrome, une en acier inox, des années 2000, entrent en résonnance avec les toiles qui les environnent : les formes passent des unes aux autres.

Table-nuage, totems, quelques aquarelles : Rougemont aime créer des espaces, projeter ses dessins sur les murs, dessiner les ombres de ses sculptures, redresser les volumes et en faire des plans. Il se dit « géomètre ludique », et il a veillé lui-même à l’installation des œuvres dans la galerie. Créer des espaces lui plait, comme quand il accroche, à Marsillargues, des tableaux dans son escalier, lanterne aux murs blanchis à la chaux, pour qu’ils jouent entre les fenêtres.

Rougemont, dont les tableaux ne démontrent que le plaisir qu’il a pris à les peindre, quand il se rend le mercredi aux séances de l’Institut aime mettre ses pas dans ceux de Delacroix. Il s’arrête à Saint-Sulpice, passe revoir l’atelier de la place Fürstenberg, et se dirige en rêvant vers la Coupole du palais Mazarin. Comme en Camargue, il y a des amis, des habitudes.

Jean Cortot, son «confrère» en peinture qui composait avec des lettres et transformait les pages des livres en tableaux, si proche de lui, vient de disparaître. Il avait inventé pour lui, dans un poème farfelu de 1998, des vies antérieures, au temps d’Horace Walpole ou de Madame du Deffand. Rougemont était devenu à ses yeux un personnage de fiction, un héros de roman :

«Ils ne sont Rodogune ou Cinna, ni des Grieux, ni Atala ombres passant dans l’au-delà Mais cet au-delà est ici Tout continue, rien n’est fini Et quand tu peins, tu rêves, Guy4

1 – Catalogue, Rougemont, Maeght, 1998, p. 25.
2 – Rougemont, Éditions du Regard, 1982, p. 13
3 – FVW, 2005, p. 8.
4 – Catalogue Maeght, op. cit., p. 49.

Rougemont avec Eduardo Arroyo,
2018

Eugène Delacroix
La mort de Sardanapale 1827
Musée du Louvre, Paris

ROUGEMONT

ROUGEMONT

Table nuage, 2017
Plexiglas fumé et acier inoxydable
poli miroir
Édition de 8 exemplaires
46 x 149 x 83 cm

L’exposition Fiat à Paris en 1967

ŒUVRES EXPOSÉES

SANS TITRE – 1965
146 x 97 cm – 57 1/2 x 38 3/16 in.
Peinture vinylique sur toile – Dimensions au dos

SANS TITRE – 1967
146 x 97 cm – 57 1/2 x 38 3/16 in.
Peinture vinylique sur toile
Signé ‘Rougemont’, daté ‘67’ au dos

Oui – 1965
145 x 90 cm – 57 1/16 x 35 7/16 in.
Peinture vinylique sur toile
Signé ‘Rougemont’, daté ‘1965’, titré ‘oui’ au dos

Volume – 1969
150 x 80 cm – 59 1/16 x 31 1/2 in.
Aluminium laqué

SANS TITRE – 1970
115 x 97 cm – 45 1/4 x 38 3/16 in.
Peinture vinylique sur toile
Signé ‘Rougemont’, daté ‘1970’ au dos

Calme profondeur – 1996
130 x 97 cm – 51 3/16 x 38 3/16 in.
Acrylique sur toile
Signé ‘Rougemont’, daté ‘1996’, titré ‘calme profondeur’, dimensions au dos

Espace fictif – 1996
130 x 97 cm – 51 3/16 x 38 3/16 in.
Acrylique sur toile
Signé ‘Rougemont’, daté ‘1996’, titré ‘espace fictif’, dimensions au dos

SANS TITRE – 2001
162 x 130 cm – 63 3/4 x 51 3/16 in.
Acrylique sur toile
Signé ‘Rougemont’, daté ‘01’, dimensions au dos

SANS TITRE – 2001
162 x 130 cm – 63 3/4 x 51 3/16 in.
Acrylique sur toile
Signé ‘Rougemont’, daté ‘01’, dimensions au dos

SANS TITRE – 2004
145 x 114 cm – 57 1/16 x 44 7/8 in
Acrylique sur toile
Signé ‘Rougemont’, daté ‘04’, dimensions au dos

SANS TITRE – 2004 ca.
250 x 200 cm – 98 7/16 x 78 3/4 in.
Acrylique sur toile

SANS TITRE – 2005
162 x 97 cm – 63 3/4 x 38 3/16 in.
Acrylique sur toile
Signé ‘Rougemont’, daté ‘05’, dimensions au dos

Sans titre – 2005
162 x 97 cm – 63 3/4 x 38 3/16 in.
Acrylique sur toile
Signé ‘Rougemont’, daté ‘05’, dimensions au dos

SANS TITRE – 2006
150 x 100 cm – 59 1/16 x 39 3/8 in.
Acrylique sur toile
Signé ‘Rougemont’, daté ‘06’, dimensions au dos

Sans titre – 2006
195 x 130 cm – 76 3/4 x 51 3/16 in.
Acrylique sur toile
Signé ‘Rougemont’, daté ‘06’, dimensions au dos

Sans titre – 2005-2007
200 x 250 cm – 78 3/4 x 98 7/16 in
Acrylique sur toile
Signé ‘Rougemont’, daté ‘05-07’, dimensions au dos

SANS TITRE – 2012
33 x 22 cm – 13 x 8 11/16 in.
Feutre sur toile
Signé, daté ‘Rougemont 012’ au dos

SANS TITRE – 2012
33 x 22 cm – 13 x 8 11/16 in.
Feutre sur toile
Signé, daté ‘Rougemont 012’ au dos

SANS TITRE – 2012 ca.
33 x 22 cm – 13 x 8 11/16 in.
Feutre sur toile
Signé ‘Rougemont’ au dos

SANS TITRE – 2012
33 x 22 cm – 13 x 8 11/16 in.
Feutre sur toile
Signé, daté ‘Rougemont 12’ au dos

SANS TITRE – 2012
33 x 22 cm – 13 x 8 11/16 in
Feutre sur toile
Signé, daté ‘Rougemont 012’ au dos

SANS TITRE – 2012
27 x 57 cm – 10 5/8 x 22 7/16 in.
Feutre sur papier
Signé, daté ‘Rougemont, XII.2012’ en bas à droite

SANS TITRE – 2012 ca.
27 x 57 cm – 10 5/8 x 22 7/16 in.
Feutre sur papier
Signé ‘Rougemont’ en bas au centre

SANS TITRE – 2013
27 x 57 cm – 10 5/8 x 22 7/16 in.
Feutre sur papier
Signé, daté ‘R.13’ en bas à droite

SANS TITRE – 2012
27 x 57 cm – 10 5/8 x 22 7/16 in.
Feutre sur papier
Signé, daté ‘Rougemont, XI.12’ en bas à droite

SANS TITRE – 2012
27 x 57 cm – 10 5/8 x 22 7/16 in.
Feutre sur papier
Signé, daté ‘Rougemont, XII.12’ en bas à gauche

Sans titre – 2012
27 x 57 cm – 10 5/8 x 22 7/16 in.
Feutre sur papier
Signé, daté ‘Rougemont, XI.12’ en bas à droite

Sans titre – 2012
64 x 99 cm – 25 3/16 x 39 in.
Feutre sur toile
Signé, daté ‘Rougemont 2012’ au dos

Diptyque sans titre – 2012
62 x 76 cm – 24 7/16 x 29 15/16 in.
Feutre sur toile
Signé, daté ‘Rougemont 12’ au dos

Sans titre – 2013
33 x 22 cm – 13 x 8 11/16 in.
Feutre sur toile
Signé, daté ‘Rougemont 13’ au dos

Sans titre – 2013
33 x 22 cm – 13 x 8 11/16 in.
Feutre sur toile
Signé, daté ‘Rougemont 13’ au dos

Sculpture – 2013
130 x 130 cm – 51 3/16 x 51 3/16 in.
Acier inoxydable polimiroir

Sculpture paravent – 2013
185 x 130 cm – 72 13/16 x 51 3/16 in.
Acier peint

Sans titre – 2013
92 x 73 cm – 36 1/4 x 28 3/4 in.
Feutre sur toile
Signé, daté ‘Rougemont 2013’ au dos

Sans titre – 2013
92 x 73 cm – 36 1/4 x 28 3/4 in.
Feutre sur toile
Signé, daté ‘Rougemont 2013’ au dos

Sans titre – 2013
40 x 80 cm – 15 3/4 x 31 1/2 in.
Feutre sur toile
Signé, daté ‘Rougemont 2013’ au dos

Sans titre – 2013
40 x 80 cm – 15 3/4 x 31 1/2 in.
Feutre sur toile
Signé, daté ‘Rougemont 2013’ au dos

Sans titre – 2013
76 x 56 cm – 29 15/16 x 22 1/16 in.
Feutre sur papier
Signé, daté ‘Rougemont 13’ en bas à droite

Sans titre – 2014
33 x 22 cm – 13 x 8 11/16 in.
Feutre sur toile
Signé, daté ‘Rougemont 14’ au dos

Triptyque sans titre – 2013
55 x 126 cm – 21 5/8 x 49 5/8 in.
Feutre sur toile
Signé, daté ‘Rougemont 2013’ au dos de chaque toile

Diptyque sans titre – 2013
50 x 148 cm – 19 11/16 x 58 1/4 in.
Feutre sur toile
Signé, daté ‘Rougemont 2013’ au dos de chaque toile

BIOGRAPHIE

Naissance à Paris le 23 avril 1935.
Refugié en Haute-Garonne, scolarisé par correspondance, puis pensionnaire en Normandie.
En 1951, passe une année à Washington D.C.
De 1954 à 1958, suit les cours de l’École Supérieure des Arts Décoratifs de Paris, élève de Marcel Gromaire.
Participe à l’exposition « Découvrir » à la Galerie Charpentier en 1955, au Prix O. Friesz en 1956 et au Prix Fénéon en 1957.
De 1962 à 1964, boursier de l’État à la Casa de Velásquez de Madrid ; rencontre Daniel Alcouffe, Jean Canavaggio, Jean Degottex, Jean Dupuy, Manuel Viola.
1997, élu à l’Académie des beaux-arts, Institut de France.

1962
Exposition personnelle : D’Arcy Galleries, New York.

1964
Exposition personnelle : Ateneo Mercantil, Valence, Espagne.

1965
Passe un an à New York chez ses amis Jean et Irène Amic.
Participe à la Biennale de Paris : le Déconditionneur avec Henri Bouilhet, Alain Gaveau, Jean Pourtalé.
Rencontre avec Andy Warhol et Robert Indiana.
Expositions de groupe : Tunnard Gallery, Londres.
Galerie Karl Flinker, Paris.

1966
Exposition personnelle : Byron Gallery, New York.
Première participation au Salon de Mai à l’invitation de Jean Messagier.
Réalise « La tasse », film de 9 mn en 16 mm.

1967
À la demande de Gérard Gaveau, montre ses toiles récentes de grand format et crée un environnement dans le hall Fiat des Champs-Élysées. Première expérience de volumes polychromes.
Participe au Salon de Mai à La Havane.
Invité par René Drouin à l’exposition du Musée Galliera, Paris.

1968
Organise techniquement avec Éric Seydoux l’atelier de sérigraphie de l’Atelier Populaire de l’école des beaux-arts, Paris.
Salon de la Jeune Peinture, Paris.
Rencontre avec Eduardo Arroyo, Gilles Aillaud, Francis Biras.
Travail sur porcelaine à Limoges.
Biennale de l’Estampe de Paris.

1969
Exposition personnelle de volumes polychromes à la Galerie Suzy Langlois, Paris.
Édition d’un tapis forme libre.
Première participation au Salon de la Jeune Peinture, Police et Culture avec un travail sur la Presse du Cœur en collaboration avec Merri Jolivet.
Invité à la Biennale de l’Estampe de Tokyo.
Rencontre Jean-Paul Chambas et Lucio Fanti.
Organise chez lui un atelier de sérigraphies artistiques et d’affiches de propagande : Exposition vente au profit des veuves de mineurs.
Réalise « Les 3 comparses », film de 10 mn en 16 mm.

1970
Peinture murale du restaurant d’entreprise de la Banque Rothschild à Paris ; Michel Boyer décorateur.
Plafond peint chez M.B. à Paris.
Création d’une lampe, de plateaux et de sets de table pour la Galerie Germain à Paris. Premiers meubles pour Henri Samuel, décorateur, dont la fameuse « Cloud table ». Environnement pour l’agence Baudard-Alvarez à Paris.
Salon des Réalités Nouvelles.
Salon de la Jeune Peinture, Paris.
Invité par Julien Alvard à l’exposition itinérante « 3 tendances de l’art français ».

1971
Exposition personnelle : Galerie Germain, Paris.
Volumes polychromes et première expérience d’utilisation du cylindre comme moyen de mettre la couleur dans l’espace. Centre Culturel de Villeparisis ; catalogue préfacé par Marie-Odile Briot.
Participe au Salon de la Jeune Peinture : « Journal de la veuve d’un mineur ».
Environnement pour l’Agence M.A.O à Paris.
Création de 4 tapis pour la Woolmark.

1972
Expositions personnelles : ville du Plessis Robinson, en 5 points de la ville.
Château de Breteuil, Choisel.
Club de l’amateur d’estampes contemporaines, Paris.
Environnement des bureaux M.D.F à Rungis.
Grande sculpture polychrome, collection du Musée d’Art moderne de la Ville de Paris.

1973
Expositions personnelles : Galerie du Luxembourg, Paris.
Édition d’une monographie : « Rougemont, 1955-1972 », textes de Renée Beslon, Marie-Odile Briot, Françoise Thieck, Baudard-Alvarez édition.
Galerie 21, Saint-Étienne.
Mittelrhein Museum, Koblenz, R.F.A.
Participation au Sygma, Bordeaux.

1974
Expositions personnelles : Galerie Cupillard, Grenoble.
Musée d’Art moderne de la Ville de Paris, Arc 2. ; catalogue préfacé par Bernard Lamarche-Vadel, dialogue entre Aillaud, Arroyo, Jolivet et Mathieu sur le projet « Mise en couleurs d’un Musée » et reportage T.V France-Panorama.
Environnement du hall d’accueil des bureaux de la S.E.F.R.I., Tour Montparnasse, Paris.
Sculpture monumentale au Groupe Scolaire de Croix-Petit, Cergy-Pontoise ; Lévy architecte.
Polychromie d’un ensemble H.L.M. à Vitry, François Girard architecte.
Sculpture monumentale et polychromie d’une rue à Échirolles, Villeneuve de Grenoble, A.U.A. architectes.
Environnement des circulations d’une résidence à Neuilly ; Michel Boyer décorateur. Polychromie de cabines d’ascenseurs, Otis.
Tracé au sol sur 2 000 m2 du Centre Éducatif et Culturel de Sablé ; A.R.C. architectes.

1975
Sculpture monumentale, Musée de sculptures en plein air, quai Saint-Bernard, Paris.
Début en peinture du travail « Les surfaces tramées ».
Expositions personnelles : Galerie du Luxembourg, Paris ; catalogue préfacé par Bernard Lamarche Vadel.
Maison de la Culture de Chalon-sur-Saône, CRACAP, « Rétrospective 1966-1975 », catalogue préfacé par un dialogue entre Daniel Meiller, Patrick Le Nouëne et Rougemont.
Mise en couleurs du poème d’Alain Simon « La fille en gouache », Guy Chambelland éditeur.
Important article critique d’Anne Tronche dans Opus.
Participe au concours international sur le Molino Stucky organisé par la Biennale de Venise ; catalogue édité par Alfieri, préface de Carlo Ripa di
Meana.
Salon Grands et Jeunes d’aujourd’hui, Paris Rencontre avec Georges Pérec.

1976
Expositions personnelles : Galerie Harry Jancovici, Paris.
Secrétariat des Villes Nouvelles, catalogue : « Cinq réalisations monumentales » ; « Cinq réalisations monumentales », préface de Sabine Fachard.
Tracé au sol sur 300 m2 de la gare du RER de Noisy le-Grand-Mont d’Est, Marne-la-Vallée ; Zublena architecte.
Premières éditions des colonnes par les éditions Branger-Lajoix, Paris.
Salon Grands et Jeunes d’aujourd’hui, Paris.
Sculpture polychrome, Los Angeles.

1977
Exposition personnelle : Galerie du Luxembourg, présentation des premiers « Translucides » et du grand triptyque « Triptamic ».
Œuvre au Musée International de la Résistance Salvador Allende.
« Environnement pour une autoroute », Autoroute de l’Est sur 30 km ; Sopha architectes. Film T.V.
« Environnement pour une autoroute », réalisation M. Bruzeck, TF1.
Biennale de la tapisserie de Lausanne, avec « Les 7 piliers de la sagesse » tissés par la Manufacture des Gobelins, Mobilier National, Paris.
Salon Grands et Jeunes d’aujourd’hui, Paris.

1978
Expositions personnelles : Galerie Anne van Horenbeeck, Bruxelles.
Grand Orient de France, Paris, rétrospective ; catalogue préfacé par Pierre-Alain Jolivet.

Environnement des nouvelles tribunes d’Auteuil.
Vitrail pour Saint-Gobain, collection du Musée des Arts Décoratifs, Paris.
4 plafonds peints pour la BFCE ; Martine Dufour décoratrice.
« Dans l’espace en mouvance du voyage », article de Giovanni Joppolo dans Opus.

1979
Présentation à la Biennale de la Tapisserie de Lausanne d’un grand « Translucide ».
Création de bâches en thermographie pour Art/Espace, Lyon.
Expositions personnelles : Centre Culturel du Plessis-Robinson, présentée par Frédéric Bergounioux.
Galerie Le Dessin Paris : « Encrage-Passage » avec Matieu, présentation de 11 lithographies éditées par Frank Bordas.
Texte sur le dessin « La décharge première » pour Opus.
« Rougemont », film de Michel Lancelot pour A2, réalisation Georges Paumier.
À l’initiative de Jean Dupuy, vidéo de 3 mn. « Artist propaganda », Centre Pompidou.
Premiers essais de céramique à Albissola, Italie, avec Adriano Bocca et Sandro Soravia.

1980
Exposition personnelle, Galerie Karl Flinker, Paris ; « Lambeaux, fragments, non-finito », préface de Gérard Georges-Lemaire.
Sculpture monumentale au C.E.S. Professeur Dargent, Lyon.
Édition de deux sculptures de table, Branger-Lajoix éditeur.
Première participation au Salon de Montrouge.
Création de 900 pièces de céramique à Albissola.

1981
Environnement du LEP Hôtelier de Tain l’Hermitage ; Martine Dufour décoratrice et Biny architecte.
Aménagement de la Place Albert-Thomas, Villeurbanne.
Sculpture monumentale, Montbéliard.
Début en peinture du travail sur les « Lumières ».
Salon de Montrouge.

1982
Expositions personnelles : Centre Culturel de Montbéliard ; catalogue préfacé par Jérôme Bindé.
Salon de Montrouge.
Artcurial, Paris ; présentation des premières éditions : tapis, porcelaines.
Édition d’une monographie : « Rougemont 1962-1982 >», texte de Jérôme Bindé, éditions du Regard, Paris.

1983
Expositions personnelles : Galerie du 7, rue Princesse, Paris ; « Découper pour voir », préface de Ghislaine Dunant, éditions Frank Bordas.
Galerie J.-M. Cupillard, Grenoble.
Artcurial, Fribourg, Suisse.
Salon de Montrouge.
« Portraits d’artistes : Rougemont », film T.V.
réalisation Thorn-Petit, RTL.
Sculpture monumentale, Hakone Open Air Museum, Japon.

1984
Expositions personnelles : Galerie de l’ancienne poste, Montluçon.
Hôtel-de-Ville de Villeurbanne ; catalogue préfacé par Gérard Georges-Lemaire.
Galerie Argalexpo, Villeurbanne.
Délégation aux Arts Plastiques, Paris.
Galerie Ganzerli, Naples.
Galerie Piranesi, Zürich.
Musée de Romans-sur-Isère.
Scénographie de l’émission de T.V. « Oser », produit par Stanislas Faure.
Sculpture polychrome pour l’Ambassade de France à Washington.
Exposition Galerie Cupillard à Saint-Tropez, avec Arroyo et Thalmann.

1985
Exposition personnelle : Façade Gallery, New York.
Invité à participer au Salon des Artistes Décorateurs.
Fontaine monumentale pour la Ville de Belfort.
Participe à « Dissonnances » en Arles, avec Aillaud, Matieu et Toroni ; publication d’un livre-catalogue par Actes Sud, avec un texte de Joan Borell.
Traitement de sol et mur peint du vestibule du groupe Scolaire Vandamme, Paris 14ème ; Jean Claude Bernard architecte.
Lauréat du concours pour l’aménagement du hall d’accueil du Nouvel Hôpital Saint-Louis ; Badani, Roux-Dorlut, Metulesco architectes.
Sculpture suspendue à l’Institut Franco-Portugais de Lisbonne ; Jean-Pierre Buffi architecte. Tracés au sol du groupe scolaire Sud du Lac à Saint Quentin-en Yvelines ; Jean-Claude Bernard architecte.
Exposition Le Méjan, Arles, avec Aillaud, Matieu et Toroni.

1986
Présentation du « Mobilier Diderot » à Artcurial ; catalogue, « À Diderot », préface de Daniel Alcouffe.
Traitement du sol du Parvis Bellechasse devant le Musée d’Orsay ; Bardon, Colboc, Filippon architectes.
Lauréat du concours pour le mobilier-sculpture de l’aménagement du plateau Rouher, Creil.
Traitement des appareils d’éclairage le long de la Via Appia à Albissola.
Lauréat du concours pour la création de l’environnement de la Salle des Assises du Tribunal de Bobigny ; ETRA architectes.
Création de couverts pour Puiforcat.
Édition de 5 sculptures de tables ; Branger-Lajoix éditeur.
Exposition à l’Institut Français de Malmö et à la Bibliothèque Municipal de Lomma, Suède avec Torsten Ridell.
Exposition personnelle : « Interventions urbaines », château de Villemonteix (Creuse).

1987
Sculpture monumentale « Porte de Riom ».
Expositions personnelles : Galerie Pascal Gabert, Paris ; catalogue, « Rougemont, lumières et autres travaux 1983-1987 », préface de Christian Derouet.
Musée Mandet, Riom.
Galerie Maleu, Laudskrona, Suède.
Salon de Montrouge.
Traitement du sol des Halls d’accueil du Nouveau Ministère des Finances, Bercy, Paris ; Chemetov et Huidobro architectes.
Premières sculptures en bronze « Anamorphoses », Centre Chueller, Clichy.
Grande sculpture en acier corten et inox pour la société Mont Blanc, Hambourg.

1988« Colonne des Droits de l’Homme » : réalisation Jean Hamon présentée à La Villette lors de la préfiguration de la célébration de 1789.
Six vitraux horizontaux, Ambassade de France à Mascate, Oman ; Architecture Studio.
Exposition personnelle : Galerie Gamarra y Garrigues, Madrid ; catalogue préfacé par Eduardo Arroyo.

1989
Exposition de groupe, Galerie Thomas Levy, Hambourg.
« Fontaine de Gerland », Lyon, Commande de la société Gerland.
« Espejismos », cinq eaux fortes sur des poèmes de Menene Gras Balaguer, Éditions Agra, Barcelone.
Expositions personnelles : à la FIAC, Galerie Gamarra y Garrigues de Madrid.
Galerie ASB de Barcelone ; catalogue préfacé par Menene Gras Balaguer ; Galerie Levy-Dahan ; préface de Bernard D. Constant.
Présentation du « Mobilier Du Deffandé » ; préface de Bernard Minoret, et du tapis « Lumière d’angle », Artcurial éditeur, Paris.
Participation à l’exposition « 1789 » à Malmö et Stockholm.
Sculpture monumentale pour le hall d’entrée du siège social de la Manheimmer Hamburg Cie, Hambourg.
Participation à l’exposition « Sculptures », Galerie Lévy, Madrid.

1990
Participe à un « collectif », Galerie Gamarra y Garrigues, ARCO, Madrid ; catalogue.
Éditions de 3 tapis par B.D. disegno, Barcelone et d’un coffre « Barcelone » par la galerie ASB, Barcelone.
Aménagements des espaces communs dans deux immeubles conçus par Park Promotion à Paris.
Affiche pour la « Semaine de l’Architecture ».
Fontaine à Gennevilliers pour Europarc.
Rétrospective au Musée des Arts Décoratifs à Paris sur le thème : « Espaces publics et Arts décoratifs 1965-1990 » ; catalogue d’exposition, textes d’Yvonne Brunehammer, Daniel Marchesseau, Bernard Chapuis, Bernard Minoret.
Galerie Thomas Levy, Hambourg ; catalogue préfacé par Bernard D. Constant.

1991
Sculpture monumentale, Oloron-Sainte-Marie (Béarn).
Tracé au sol, Tribunal des Prud’hommes, Paris 10ème.

1992
Expositions personnelles : Galerie Stemmle Adler, Heidelberg, Allemagne.
Galerie Wunderhaus, Munich.
Galerie Pascal Gabert, Paris.
Sculpture monumentale, Lycée Bezout, Nemours.
Mur en céramique, Hôtel de Police, Arpajon.
Peinture murale, Hôtel de Police du Cheval Blanc, Nîmes.
Traitement de la façade d’un immeuble, Paris 14ème.

1993
Expositions personnelles : L’Arsenal, Metz, rétrospective.
Réunion des musées du Mans ; catalogue préfacé par Serge Nikitine, texte de Gérald Gassiot-Talbot.
Galerie Diners, Bogota, Colombie.
Environnement « rue intérieure », Lycée de Magnanville (première phase), Mantes-la-Jolie.

1994
Expositions personnelles : Mairie du 8ème arrondissement, Paris, avec Renonciat.
Galerie Claude Lemand, Paris.
Les Cordeliers, Musée Bertrand, Châteauroux, rétrospective ; catalogue, texte de Bernard Lamarche-Vadel.

1995
Environnement Foyer de la Grande Arche, Paris La Défense.
Polychromie, Lycée de Magnanville (deuxième phase), Mantes-la-Jolie.

1996
Exposition personnelle : Artcurial, Paris.
Sculpture monumentale devant l’immeuble Solaris, Munich.

1997
Exposition personnelle : Tantris, Munich.
Traitement de sol en marqueterie de marbres, Santiago, Chili.
Ferronnerie au rez-de-chaussée d’un immeuble, quai de Seine, Paris.
Peinture murale de 300 m., Centre d’accueil et de soins hospitaliers (CASH), Nanterre. Panneau décoratif, salle de mariage, Marie d’Orly Ville.
Polychromie de l’entrée de l’Institut für Diskrete Mathematik, Bonn, Allemagne.
Sculpture monumentale, Hofgarten, Université de Bonn, Allemagne.

1998
Expositions personnelles : Musée Paul Valéry, Sète ; catalogue, texte « La couleur en trois dimensions » de Henry Périer.
Galerie Maeght, Paris, « Rougemont, Parcours récent » ; carnet de voyage, textes d’Antoine de Tovar, Eduardo Arroyo, Jean Cortot, Marco del Re, Maeght éditeur, Paris.
Sculpture monumentale, Parc métropolitain de Quito, Équateur.

1999
Expositions personnelles : Galerie Maeght, Barcelone.
Château de Tarascon, Tarascon-en-Provence.
Sculpture monumentale, Puyo, Corée du Sud.

2000
Expositions personnelles : Château de Lavérune (Hérault).
Galerie Fabrice Galvani, Toulouse.
Sculpture monumentale, Châteauroux.

2001
Sculpture monumentale, Santo Tirso, Portugal.

2002
Commande publique, quartier Marengo, Toulouse.

2003
Expositions personnelles : Galerie du Passage, Paris, « Ellipse et cylindre, volumes polychromes ».
Galerie Franck Font, Montpellier.
Galerie Jyff, Montpellier.
Sculpture monumentale, « L’homme de fer », Ordino, Principauté d’Andorre.
Sculpture monumentale « Ombre chinoise », parc de la résidence Tchang Kaï-check, Taïwan.

2004
Expositions personnelles : Chapelle des Jésuites, Nîmes, « La linea serpentina » ; catalogue préfacé par Gérard Xuriguera, FVW Édition.
Centre des arts, Enghien-les-bains.
Carré Sainte Anne, Montpellier.
Sol, marqueterie de marbres, entrée de l’hôtel des Mathurins, Paris.
Sculpture monumentale « Serpentinata Caraaïbe », Université de Mayagues, Porto-Rico.

2005
Expositions personnelles : Galerie Pascal Gabert, Paris, « Peintures, sculptures ».
« Rougemont 2000-2004 », exposition, Chapelle des capucins, Aigues-Mortes ; catalogue préfacé par Vincent Bioulès, FVW Édition.
Salle d’expositions El Almudín, Valence ; catalogue, textes de Manuel Viola et Gérard Xuriguera, FVW Édition.

2007
Exposition personnelle : Art Paris, Galerie Pascal Gabert, «Rougemont, Tableaux et Sculptures 2004-2006 » ; catalogue, «Fluides, les formes polychromes», préface de Gilbet Lascault, FVW Édition.

2010
Exposition personnelle : Galerie du Passage, Paris, « Serpentines 2000-2010 » ; catalogue.

2011
Exposition personnelle : Château Mouton Rothschild, Pauillac. Mise en couleurs de l’étiquette de la bouteille Château Mouton Rothschild (Pauillac) 2011.

2012
Expositions personnelles : Galerie Detais, Paris, « Rougemont, Lumières ».
Florac (Lozère), « Rougemont à Florac » ; catalogue, entretien de Rougemont et Boris Bernabeu.

2013
Exposition personnelle : PAD Tuileries, Galerie Diane de Polignac, Paris, rétrospective.

2017
Exposition personnelle : Galerie du Passage, Paris, « Pour répondre au commencement ».

2018
Exposition personnelle : A+Architecture, Montpellier.

2019
Exposition personnelle : Galerie Diane de Polignac, Paris, et Galerie Aliénor Prouvost, Bruxelles, « De l’ellipse à la ligne serpentine » ; catalogue,
« Rougemont, cavalier seul » texte d’Adrien Goetz.

2007
Solo exhibition: Art Paris, Pascal Gabert gallery, “Rougemont, Tableaux et Sculptures 2004-2006”; catalogue, “Fluides, les formes polychromes”, foreword by Gilbet Lascault, FVW Edition.

2010
Solo exhibition: Galerie du Passage, Paris, “Serpentines 2000-2010”; catalogue.

2011
Solo exhibition: Château Mouton Rothschild, Pauillac. Colour illustration of the Château Mouton Rothschild label (Pauillac) 2011.

2012
Solo exhibitions: Detais gallery, Paris, “Rougemont, Lumières”.
Florac (Lozère), “Rougemont à Florac”; catalogue, conversation between Rougemont and Boris Bernabeu.

2013
Solo exhibition: PAD Tuileries, Diane de Polignac gallery, Paris, retrospective.

2017
Solo exhibition: Galerie du Passage, Paris, “Pour répondre au commencement” (Responding to the beginning).

2018
Solo exhibition: A+Architecture, Montpellier.

2019
Solo exhibition: Diane de Polignac gallery, Paris, and Aliénor Prouvost gallery, Brussels, “De l’ellipse à la ligne serpentine” (From the ellipse to the serpentine line); catalogue, “Rougemont, riding alone”, text by Adrien Goetz.

Rougemont, Paris, 1969

« Mise en couleurs d’un Musée », Musée d’Art moderne de la Ville de Paris, 1974

« Environnement pour une autoroute », 1977

Aménagement de la Place Albert-Thomas, Villeurbanne, 1981

« Espaces publics et Arts décoratifs 1965-1990 », Rétrospective, Musée des Arts Décoratifs, Paris, 1990

Rougemont, photo Alice Springs, Paris, 1979

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