HUGUETTE ARTHUR BERTRAND

Exposition Mars – Juin 2018

Rare femme peintre de l’Abstraction Lyrique, Huguette Arthur Bertrand a brillamment trouvé sa place dans la scène artistique essentiellement masculine de l’après-guerre.
Volcanique, sa gestuelle fougueuse, passionnée, entière m’a séduit au premier regard et c’est un honneur de présenter son œuvre grâce au soutien inconditionnel de son neveu Philippe Bertrand!

Diane de Polignac

Obliquement et à travers

Dominique Gagneux
Conservatrice en chef du Patrimoine

Ce titre singulier d’une peinture 1 d’Huguette Arthur Bertrand pourrait bien résumer la place de son œuvre dans le paysage artistique de l’après-guerre. Arrivée à Paris en 1946, elle est une des rares femmes à rejoindre les rangs des jeunes peintres pratiquant une abstraction d’abord géométrique, puis plus spontanée, en adhérant à ce courant de l’art que l’on appellera, selon les tentatives de clarification critique « lyrique, gestuel, informel ou tachiste».

Après la Grande Chaumière, une formation et une première exposition particulière à Prague en 1947 où elle côtoie le peintre Joseph Sima, elle découvre la vie parisienne dans les quartiers du Montparnasse et de Saint-Germain des Prés, se lie d’amitié avec des éditeurs et des peintres comme Jean Deyrolle ou Jean Dewasne, fréquente, selon Michel Ragon 2 , les samedis de l’atelier de Jean-Michel Atlan en compagnie de Marcelle Loubchansky. Elle dit avoir vécu cette période comme un rêve, participant à cette effervescence de la vie artistique dont l’intense activité se cristallise autour de débats théoriques entre figuration et non-figuration, mais aussi entre abstraction géométrique et abstraction gestuelle. Pratiquée par Wols, Hans Hartung, Georges Mathieu ou Gérard Schneider, cette forme d’art, abandonnant l’objet pour la spontanéité et l’élan subjectif, est soutenue par des critiques et des galeries qui organisent des expositions fondatrices de cette une nouvelle façon d’être au monde.

Huguette Arthur Bertrand expose aux salons d’art abstrait (dès 1949 au Salon de Mai, en 1950 au Salon des Réalités nouvelles, au salon d’Octobre organisé par Charles Estienne). Elle participe deux années consécutives aux expositions des «Mains éblouies », organisées par Aimé Maeght dans sa galerie entre 1947 et 1950 et consacrées aux jeunes artistes abstraits 3 . L’un des membres de ce groupe, Serge Rezvani, se souvient dans son ouvrage Le Testament amoureux, que « sortir de l’ornière du goût avait quelque chose de vif, d’exaltant; la peinture parlait, sa langue était une langue de combat » 4 .

Prônant les valeurs radicales de cette peinture pure et gestuelle, Huguette Arthur Bertrand rencontre le soutien de critiques comme Julien Alvard qui préface en mai 1951 son exposition personnelle à la galerie d’Henriette Niépce. Elle devient l’année suivante, et jusqu’en 1959, une des artistes de la galerie que Jean-Robert Arnaud a ouverte avec John Franklin Koenig rue du Four. Ce lieu essentiel promeut l’œuvre des américains Jack Youngerman et Ellsworth Kelly, expose Jean Tinguely avant Denise René, sert de base de lancement à la revue Cimaise à laquelle collaborèrent les critiques Michel Ragon et Roger Van Gindertael, Julien Alvard et Pierre Restany, ainsi que la new-yorkaise Dore Ashton.
Huguette Arthur Bertrand devient progressivement une figure importante de la seconde génération de l’abstraction lyrique. Elle obtient le prix Fénéon, figure parmi les «Seize peintres de la Jeune École de Paris» de l’abordable collection du Musée de Poche 5 et présente des expositions particulières à l’étranger.

Durant cette décennie, son art s’est précisé. Si dans les toiles de ses débuts, une gamme chromatique réduite aux ocres et aux verts sombres doit encore aux tonalités du cubisme – d’où tant de peintres abstraits sont partis –, Huguette Arthur Bertrand développe très vite une pratique du geste dynamique, contrebalancé, dans un souci d’équilibre, par de larges formes colorées. Ces surfaces de noir, de bleu, de jaune ou de rouge qui structurent la composition par l’exactitude de leurs limites, sont animées par la présence de lignes très graphiques.

Pour l’exposition d’octobre 1950 qui réunissait, entre autres, Pierre Alechinsky, Arnal, de Brunhoff, Chillida, Goetz, Palazuelo et Youngermann, les textes du n°32 ont été rédigés par Jean Cassou et Michel Ragon.

Qu’elles s’organisent verticalement ou horizontalement en évoquant la trame d’un tissage, ou qu’elles strient plus souplement la composition, ces parallèles confèrent à la toile une mobilité visuelle et révèlent le caractère ambigu à la fois immobile et en mouvement de l’espace peint6. Ce sont ces traits qui caractérisent l’œuvre d’Huguette Arthur Bertrand pendant cette période, bien analysés par Van Gindertael en 1955 comme un leitmotiv rythmique et cadencé.

À partir de 1960, ses toiles témoignent d’un plaisir accru d’agir sur la toile et de restituer l’énergie du geste. « Ce sont des choses qui volent, des objets abstraits qui font des grimaces, des mouvements qui découpent l’espace », déclare Huguette Arthur Bertrand en 1962 au critique Michel Ragon7 . La peinture devient plus sombre, plus largement tracée, sur fond d’ocres ou de gris posés en transparences et rehaussés de quelques accents d’une couleur vive. Partant souvent d’un centre très brun ou noir, le geste éclate furieusement, «entre la rigueur et la liberté, évoluant dans des désirs contrariés » 8 . Cette véhémence s’exprime aussi dans les titres : Déferlant, Torrent, Cela qui gronde, Ramassé écartelé, Emportée.

Dans la peinture très poétique de Joseph Sima la recherche d’unité de la matière par la lumière est constante. Celle ci n’est pas conçue, selon ses propres mots, « comme un fluide mystérieux éclairant les objets, mais comme une force créant l’existence des objets»9. La spontanéité maîtrisée recherchée par Sima, comme la transposition de sensations lumineuses sur la toile, ont sans doute marqué Huguette Arthur Bertrand, une influence qui se fait paradoxalement sentir dans ses œuvres tardives. L’usage de l’essence qui dilue les couleurs autorise désormais un jeu de formes subtiles et nuageuses, dans des dominantes de terre, posées dans un geste assagi mais toujours dynamique. La sensation d’espace se fait plus diffuse, la calligraphie plus elliptique.

Consciente de la nécessité de ne pas s’enfermer avec elle-même, de ne pas répéter une manière déjà faite, Huguette Arthur Bertrand ne s’est jamais soumise à un système immuable. Au début des années 1970, elle a trouvé dans la pratique de la tapisserie une possibilité de renouvellement qui lui a permis de travailler à l’échelle du mur, comme dans la peinture monumentale. Cependant, elle ne fait pas que renouer avec une tradition familiale ou prolonger le renouveau de la tapisserie entrepris par Jean Lurçat.

Même si, le plus souvent, elle transpose classiquement ses peintures et ses aquarelles en tapisseries, la liberté qu’elle garde au moment du tissage par rapport au modèle, l’utilisation du relief, l’abolition de la différence entre l’envers et l’endroit illustrent bien cette volonté de s’inscrire dans une vision contemporaine, entre peinture et sculpture, entre immobilité et mouvement, entre art et artisanat.

Il pourrait être alors pertinent d’évaluer l’œuvre d’Huguette Arthur Bertrand en n’analysant pas seulement son parcours esthétique, mais en le replaçant dans un contexte sociologique, où le féminisme met en cause la place traditionnelle de la femme dans la société, au moment où la critique d’art Aline Dallier Popper élabore une historiographie du rapport des femmes à la création textile en inventant en 1976 le terme de «nouvelles Pénélopes ». Cette lecture pourrait bien trouver sa validation rétrospective dans une analyse critique de l’entretien pour la télévision que l’artiste accorde en 1962 à Michel Ragon. Lorsque celui-ci décrit «une peinture qui n’apparaît pas du tout féminine; une peinture même musclée, une peinture forte, une peinture d’un dynamisme qui semblerait masculin […] », elle-même révèle son obligation de «prendre une vie d’homme» 10 pour pratiquer son art. Cette assimilation de la peinture gestuelle à un art «masculiniste» –dont ont aussi bien pu souffrir les peintres de l’expressionnisme abstrait Lee Krasner ou Helen Frankenthaler –aurait-elle contribué à occulter la véritable place d’Huguette Arthur Bertrand dans la modernité de la seconde moitié du XXe siècle?

1 – Obliquement et à travers, 1964, huile sur toile, 80 x 65 cm, collection particulière.
2 – Michel Ragon, D’une berge à l’autre, Albin Michel, 1997, p.152.
3 – En 1949, le groupe des « Mains éblouies » comprenait, aux côtés d’Huguette Arthur Bertrand, Serge Rezvani, Signovert, Dmitrienko, Arnal, Eduardo Paolozzi, Pablo Palazuelo, Nejad, Dany Beauregard, Bernard Dufour, Georges Koskas et George Collignon. Le texte du n°22 de Derrière le miroir est de Pierre Descargues.
4 – Cité in Natalie Adamson Painting, Politics and the Struggle for the Ecole de Paris, 1944-1964, Ashgate, 2009 note 54.
5 – Hubert Juin, Seize peintres de la Jeune École de Paris – Nallard, Moser, Sugaï, Corneille, Chelimsky, Gillet, Doucet, Arnal, Alechinsky, Lapoujade, Martin Barré, Camille, Bertini, Maryan, Levée, H.A. Bertrand, Coll. Le Musée de Poche, éditeur : Georges Fall, 1956.
6 – Gérard Xuriguera, Les Années 1950, Arted, 1984.
7 – RTF / ORTF, Jean Marie Drot et Christian Heidsieck, « L’art et les hommes », L’œil d’un critique avec Michel Ragon, émission du 4 février 1962.
8 – L’Œil, 1993, Numéros 448 à 452, p. 75.
9 – Josef Síma, Musée d’art moderne de la Ville de Paris, Paris musées, 1992, p.2
10 – RTF/ORTF, ibid.

ŒUVRES

SANS TITRE, 1949
Huile sur toile
38,5 x 55,5 cm. – 15.2 x 21.8 in
Signé et daté au dos

SANS TITRE, 1951
Huile sur toile
46 x 65 cm. – 15.2 x 21.8 in
Signé et daté au dos

Composition, 1955 ca.
Huile sur toile, 92 x 73 cm.
Collection du Musée national des beaux‑arts du Québec,
Legs Lucille Gardiner Larivière
© Succession Huguette-Arthur Bertrand / SODRAC
Crédit photo : MNBAQ, Jean-Guy Kérouac

RAZ DE MARREE, ANNEES 1960 – 1960’s
Huile sur toile
162 x 130 cm. – 63.8 x 51.2 in.
Signé en bas à droite ; titré au dos

PIRADOR, 1961
Huile sur toile
89 x 116 cm. – 35.5 x 46 in.
Signé en bas à droite ; signé, titré et daté au dos

LOHENGRIN, 1961
Huile sur toile
81 x 116 cm. – 32 x 46 in.
Signé et daté en bas à droite ; signé, titré et daté au dos

OULAN BATOR, ANNEES 1960 – 1960’s
Huile sur toile
162 x 130 cm. – 64.5 x 52 in.
Signé en bas à droite ; titré au dos

AMERS, 1964
Huile sur toile
195 x 130 cm. – 78 x 52 in.
Signé en bas à droite ; titré, signé et daté au dos

Les ajoncs, 1961
Huile sur toile, 195 x 114 cm.
Centre Pompidou, MNAM-CCI

GEVAUDAN, 1966 ca .
Huile sur toile
200 x 200 cm. – 78.7 x 78.7 in.
Signé en bas à droite ; titré et signé au dos

Écume noire, 1966
Huile sur toile, 100 x 100 cm.
Musée d’Art moderne de la Ville de Paris

CELA QUI GRONDE, 1967
Huile sur toile
130 x 162 cm. – 52 x 64.5 in.
Signé en bas à droite ; titré et daté au dos

DEFERLANT ROUGE ET GRIS SUR BRUN, ANNEES 1970 – 1970’s
Huile sur toile
130 x 162 cm. – 52 x 64.5 in.
Signé en bas à gauche ; titré et signé au dos

TORRENT, 1980 CA
Huile sur toile
195 x 130 cm. – 78 x 52 in.
Signé en bas à droite ; titré et signé au dos

REMOUS, 1984-1986
Huile sur toile
130 x 162 cm. – 52 x 64.5 in.
Signé en bas à gauche ; titré, signé et daté au dos

L’AMANT CACHALOT, ANNEES 1980 – 1980’s
Huile sur toile
96 x 141 cm. – 37.8 x 55.5 in.
Signé en bas à gauche ; titré et signé au dos

VOIE DIRECT, 1992
Huile sur toile
162 x 130 cm. – 64.5 x 52 in.
Signé en bas à droite ; signé, titré et daté au dos

SANS TITRE, ANNEES 1960 – 1960’s
Huile sur toile
14 x 18 cm. – 5.51 x 7.09 in.
Signé en bas à gauche

SANS TITRE, 1963
Huile sur toile
18 x 14 cm. – 7.09 x 5.51 in.
Signé en bas à gauche ; daté au dos

SANS TITRE, 1963
Huile sur papier marouflé sur toile
21 x 18 cm. – 8.27 x 7.09 in.
Signé et daté en bas à droite

SANS TITRE, 1963
Gouache sur papier
20,5 x 21,5 cm. – 8.07 x 8.46 in.
Signé et daté en bas à droite

SANS TITRE, 1963
Gouache sur papier
20,6 x 21,5 cm. – 8.11 x 8.46 in.
Signé et daté en bas à droite

SANS TITRE, 1960 CA
Gouache sur papier
22 x 17 cm. – 8.66 x 6.69 in.

SANS TITRE, 1960 CA
Gouache sur papier
22 x 17 cm. – 8.66 x 6.69 in.

SANS TITRE, 1959 CA
Encre sur papier
105 x 76 cm. – 41.3 x 29.9 in.
Signature et cachet d’atelier au dos

SANS TITRE, 1960 CA
Gouache sur papier
80 x 72 cm. – 31.5 x 28.35 in.

GRAND COLLAGE, 1965
Gouache et collage sur papier
110 x 75 cm. – 43.3 x 29.5 in.
Signé et daté en bas à gauche

BIOGRAPHIE

D’ascendance méridionale et stéphanoise, Huguette Arthur Bertrand naît en 1920 à Écouen, près de Paris. Elle s’éteint à Paris en 2005.

1947 – Première exposition personnelle à Prague

1949 – Participe à :
Les Mains Eblouies, Galerie Maeght, Paris
Salon de Mai, Paris. Elle y exposera jusqu’à la fin des années 80

1950 – Participe à :
Les Mains Eblouies, Galerie Maeght, Paris ; commissaire : Michel Ragon

1951 – Première exposition personnelle en France :
Galerie Niepce, Paris

1952 – Exposition personnelle :
Galerie Arnaud, Paris
Participe à :
Salon d’Octobre, Paris
Premio Bolzano, Bolzano (Italie)
Exposition de groupe, Munich (Allemagne)

1953 – Exposition personnelle :
Galerie Arnaud, Paris
Participe à :
Salon d’Octobre, Paris

1954 – Expositions personnelles :
Galerie Arnaud, Paris (mars)
Galerie Arnaud, Paris (novembre)
Participe à :
Wiener Secession, Vienne (Autriche)
Divergences 2, Galerie Arnaud, Paris
1955 – Expositions personnelles :
Galerie Arnaud, Paris
Galerie Saint-Laurent, Bruxelles
Participation à :
Divergences 3, Galerie Arnaud, Paris et à Knokke-le-Zoute (Belgique)
Jeune peinture française, à La Havane (Cuba) et en Allemagne
Der Kreis, Vienne (Autriche)
Réhabilitation de la gouache, Galerie Arnaud, Paris
Exposition de groupe, Galerie Kleber, Paris
Salon d’Automne, Lyon (France)
Salon des Réalités Nouvelles, Paris – elle y exposera jusqu’aux années 1990
Elle reçoit le célèbre Prix FENEON

1956 – Expositions personnelles :
Galerie Arnaud, Paris
Meltzer Gallery, New York
Galerie Saint-Laurent, Bruxelles
Galerie L’entr’acte, Lausanne (Suisse)
Participe à :
Divergences 4, Galerie Arnaud, Paris, aux Stedelijk Museum d’Amsterdam et de Schiedam (Pays-Bas)
Salon Comparaisons, Paris
Le petit format, Galerie La Roue, Paris
Exposition de groupe, Musée d’Amiens
Cinq jeunes français, Galerie Birch, Copenhague
Festival de l’Art d’avant-garde, Unité Le Corbusier, Marseille
L’Aventure de l’Art Abstrait, par Michel Ragon, Galerie Arnaud, Paris puis à Angers

1957 – Expositions personnelles :
Galerie Arnaud, Paris
Palais des Beaux-Arts, Bruxelles
Galerie Grange, Lyon (France)
Participe à :
Divergences 5, Cité radieuse Le Corbusier, Nantes-Rezé ; Galerie Arnaud, Paris
puis au Micro-Salon d’avril, Galerie Iris Clerc, Paris puis Galerie Apollinaire, Milan
Biennale 57, Pavillon de Marsan, Paris
Analogies, organisé par Olivier Le Corneur, Galerie Arnaud, Paris
Abstraction et Figuration, Galerie Hélène Legendre, Paris
Collages, Galerie Hélène Legendre, Paris
Jeune École de Paris, Galerie 93, Paris
Ouvertures sur le Futur, Galerie Kamer, Paris
Biennale de Menton, Menton (France)
Premio «Lissone», Milan (Italie)
Biennale de Turin (Italie)
Dialogue Franco-Allemand, Galerie Inge Allers, Mannheim (Allemagne)
Triennale de l’art français, Musée des Arts Décoratifs, Paris
Festival de l’art d’avant-garde, Berlin 50 ans de peinture abstraite, présenté par Michel Seuphor, à la Galerie Creuze, Paris
North and south americans and Europeans, Meltzer Gallery, New York
New talents in Europe, University of Alabama (U.S.A.)
Salon Comparaisons, Paris (1er achat de la Ville de Paris)
Salon Réalités Nouvelles, Paris

1958 – Expositions personnelles :
Galerie Arnaud, Paris
Galerie Birch, Copenhague
Participe à :
Kunsthalle de Mannheim (Allemagne)
Galerie Parnass, Wuppertal (Allemagne)
Six from Paris, Howard Wise Gallery, Cleveland (U.S.A.)
Divergences 6, Galerie Grange, Lyon puis Galerie Arnaud, Paris
La Nouvelle Ecole de Paris, Tokyo
16 jeunes peintres de l’Ecole de Paris, Mexico
Exposition franco-danoise, Copenhague (Danemark)
Salon Réalités Nouvelles, Paris

1959 – Exposition personnelle :
Galerie Arnaud, Paris
Participe à :
Divergences 7, Musée de Verviers (Belgique), APIAW, Liège (Belgique) puis Galerie Arnaud, Paris Suite en noir et gris, Galerie Arnaud, Paris
La Escuela de Paris, Musée des Beaux-Arts, Caracas (Venezuela)
Peinture française contemporaine, Musées de Copenhague
Vienne, Linz et Dortmund
Salon Réalités Nouvelles, Paris

1960 / 1961 – Participe à :
Expressions d’aujourd’hui, château de Lunéville (France) 50 peintres des Réalités Nouvelles, Driand Gallery, Londres
Present day Paris painting, Howard Wise Gallery, Cleveland
Festival de l’Art d’Avant-garde, Pavillon américain, Porte de Versailles, Paris
Ecole de Paris, Galerie Charpentier, Paris

1961 – Jean-Marie Drot réalise un film sur elle pour la télévision française, ORTF, Paris

1962 – Expositions personnelles :
Galerie K.K., Copenhague
Galerie Argos, Nantes
Participe à :
New watercolours from France, exposition itinérante aux États-Unis

1964 – Exposition personnelle :
Galerie Jacques Massol, Paris
Participe à :
50 ans de collages, Musée de Saint Etienne et Musée des Arts Décoratifs, Paris
Acquisitions récentes de la Ville de Paris, Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris

1965 – Participe à :
Promesses tenues, Musée Galliera, Paris
L’Ecole de Paris dans les collections au Luxembourg, Musée de Verviers (Belgique)

1966 – Reçoit un Prix à la Biennale de Menton

1967 – Participe à :
Les aventures de l’Art Abstrait 50-57-67, Musée Galliera, Paris
Présentation et colloque au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris

1968 – Participe à :
Biennale de gravure de Bradford (Grande Bretagne)

1969 – Participe à :
une exposition de groupe avec colloques publics, dans les Musées de Brest, Orléans, Nantes et Les Sables d’Olonne et les Maisons de la Culture du Creusot, de Lorient et de Reims

1970 – Conception d’un spectacle odoro-audio-visuel, à la suite d’un article publié dans Cimaise intitulé : Proposition pour un moment théâtral à participation picturale

1971 – Exposition personnelle :
Rétrospective, Galerie Argos, Nantes (France)
Participe à :
10e année, Galerie Argos, Nantes
12 Galeries Pilotes de 1945 à 1960, Paris

À partir de 1971,
Huguette Arthur Bertrand, grâce à ses origines familiales, se tourne pendant une plus d’une dizaine d’années vers la tapisserie et s’ouvre à l’art mural monumental. Pour la tapisserie, elle participe à de très nombreuses expositions de groupe, notamment à la Forum Gallery, New York (1972), à Bruxelles (1975) et en France au Musée des arts Décoratifs, Paris ; Angers (1975) ; Musée Ingres, Montauban (1977), Bourges (1978) ; Grand Palais, Paris ; Boulogne (1979-1980) et à Cholet (1981)

1971 – Réalise une commande dans le cadre du 1% : une peinture murale monumentale (75 m2) à Nantes / SaintHerblain (France)

1974 – L’État et certains musées français commencent à acheter ses œuvres picturales et ses tapisseries

1975 – Exposition personnelle de tapisseries :
Galerie La Demeure, Paris
Commence à recevoir des commandes de tapisseries du Mobilier National et de nombreuses administrations françaises

1976 – Réalise une commande dans le cadre du 1% : une peinture murale (75m2
) au C.E.S. de Quiberon (France)

1977/78 – Réalise une commande dans le cadre du 1% : une peinture murale (25 m2
) au lycée de Plaisir, près de Paris

1984 – Participe à :
La part des Femmes dans l’Art Contemporain, Centre Culturel d’Ivry (France)
Peinture abstraite des années 1950…, Château de Jau, Perpignan (France)

1985 – Participe à :
Michel Ragon et ses amis, Conseil Général de la Vendée, La Roche/Yon, Musée de Beaux Arts de Nantes, puis au Paris Art Center
Charles Estienne et l’Art à Paris, 1945-1966, CNAP, Fondation Rothschild, Paris
Les Années 50, Musée d’Art Contemporain de Dunkerque (France)
Les années 1950, Musée de Besançon (France)
Architextures, exposition de Tapisseries, École des Beaux-Arts, Paris

1987 – Exposition personnelle :
Galerie Galartée (Paris).
Participe à :
L’art en Europe, les années décisives, Musée d’Art moderne, Saint-Etienne (France)
Juin de l’Abstraction, Saint-Germain des Près, Paris

1988/1989 – Exposition personnelle :
Treffpunk Kunst, Saarlouis (Allemagne)
Participe à :
Aspect de l’Art Abstrait de années 50, exposition itinérante en France dans 10 Musées
La peinture des années 60, Odyssal, Blagnac (France)

1990 – Exposition personnelle :
Galerie Arnoux, Paris
Galerie Galartée, Paris

1991 – Exposition personnelle :
Maison des Arts et Loisirs, Sochaux (France)

1992 – Exposition personnelle :
Œuvres sur papier, Galerie Olivier Nouvellet, Paris
Participe à :
Comparaisons France-Japon, Grand Palais, Paris
Grands et jeunes d’aujourd’hui, Grand Palais, Paris

1993 – Expositions personnelles :
Tour d’Horizon, Pyramide Pernod, Créteil (France)
Galerie Olivier Nouvellet, Paris
Grands et jeunes d’aujourd’hui, Grand Palais, Paris

1994 – Participe à :
Grands et jeunes d’aujourd’hui, Paris

1995 – Participe à :
Grands et jeunes d’aujourd’hui, Paris

1996 – Participe à :
L’École de Paris 1945-1975, 50e anniversaire de l’UNESCO, Paris

1997 – Exposition personnelle :
Galerie Olivier Nouvellet, Paris

1999 – Participe à :
Les Années de combat. Le Renouveau des Arts vu de Paris.
Galerie Arnaud et Revue Cimaise, 1951-1962, Ville d’Angers, puis à Nantes (France)

2005 – Hommage à Huguette Arthur Bertrand, Galerie Arnoux, Paris
Splendeur des Années 50 et 60 à Paris, Johnson et Johnson, Paris

2006 – L’Envolée lyrique Paris 1945-1956, Musée du Luxembourg, Paris
Divergences / Convergences, Musée de l’Orangerie, Versailles
Réalités Nouvelles, Galerie Drouart, Paris

2007 – Huguette Arthur Bertrand, Rétrospective, Maison des Princes, Pérouges (France)
Les années 50, Banque Courtois, Toulouse
Art Paris, Grand Palais, Galerie Arnoux, Paris

2008 – Œuvres sur papier, exposition personnelle, Galerie Olivier Nouvellet, Paris
Atelier 3, Tapisseries, Musée Jean Lurçat et de la Tapisserie contemporaine, Angers
L’Atelier de la Monnaie, Palais des Beaux-Arts, Lille
Œuvres majeures, Galerie Arnoux, Paris
Aspect de l’Art en France 1950-1970, La Collection Allemand, Musée de Beauvais
Réalités Nouvelles, Galerie Drouart, Paris

2010 – Peintures des années 50 à 90, exposition personnelle, Galerie Arnoux, Paris
Atelier 3, Tapisseries, Maison des Princes, Pérouges (France)

2011 – Atelier 3, Tapisseries, Siège du Crédit Agricole Luxembourg, Luxembourg City

2011/ 2012 – Huguette Arthur Bertrand, Donation et autres œuvres, Musées d’Angers. Une donation faite par les héritiers de l’artiste aux Musées d’Angers

2012 – Galerie Trocmez, exposition personnelle, Clermont Ferrand
Huguette Arthur Bertrand, exposition personnelle, Pavillon des arts décoratifs, PAD, Paris, Galerie Diane de Polignac
Abstractions 50, l’explosion des libertés, Atelier Grognard, RueilMalmaison (Paris)

2014 – Abstraction Lyrique Paris 1945-1955, galerie Nationale des Beaux Arts de Jordanie
Collection Annick et Louis Donat, mairie du 8e, Paris
Artapestry 3, Musée jean Lurçat, Angers

2015 – The second sex, women artists in post war Paris, Hanina Galery, Londres

2018 – Huguette Arthur Bertrand rétrospective, Galerie Diane de Polignac, Paris

PRINCIPALES COLLECTIONS PUBLIQUES

BELGIQUE
Verviers, Musée des Beaux-Arts et de la Céramique

CANADA
Québec, Musée national des Beaux-Arts du Québec

DANEMARK
Aalborg, Nordjyllands Kunsmuseum

ÉTATS-UNIS
Minneapolis, Walker Art Center

FRANCE
Angers, Musées d’Angers
Beauvais, Musée de l’Oise, MUDO
Besançon, Musée des Beaux-Arts et d’Archéologie
Dunkerque, Lieu d’art et d’action contemporaine, LAAC
Nantes, Musée d’Arts de Nantes
Paris, Musée National d’Art moderne, Centre Pompidou
Paris, Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris
Paris, Bibliothèque Nationale
Paris, Centre National des Arts Plastiques (CNAP)
Paris, Mobilier National (Tapisseries)
Saint-Etienne, Musée d’Art moderne et contemporain

PRINCIPALES COLLECTIONS PRIVÉES

NORVÈGE
Oslo, Fondation Moltzau

SUISSE
Genève, Fondation Gandur pout l’Art
Depuis 1956, Huguette Arthur Bertrand figure dans les meilleurs dictionnaires de l’Art moderne et contemporain.
De nombreuses études lui ont été consacrées dans la presse européenne et américaine. Ont écrit sur elle depuis près de soixante ans : Julien Alvard, Geneviève Bonnefoi, Pierre Cabanne, Denys Chevalier, Michel Cosnil-Lacoste, Charles Estienne, Roger van Gindertael, Jean-Jacques Lévêque, Guy Marester, Patrick-Gilles Persin, Bernard Pingaud, Jean-Louis Pradel, Michel Ragon, Pierre Restany, Jean-Dominique Rey, Michel Seuphor, Herta Wescher, Gérard Xuriguera ; à New York : Emily Genauer, Stuart Preston ; à Lausanne (Suisse) : Jacques Monnier ; à Copenhague Leo Estvad, Otto Jacobsen et B. Pedersen, et encore au Japon, en Allemagne,… et tant d’autres.

Aliénor Prouvost
Art Advisor
Multimedia
alienor@dianedepolignac.com

Mathilde Gubanski
Art Advisor
Gallery Manager
mathilde@dianedepolignac.com

Astrid de Rendinger
Art Advisor
Publications Manager / Catalogues raisonnés
(Gérard Schneider / Loïs Frederick)
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Diane de Polignac
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