Gouache, encre et pastel sur papier
105 x 75 cm
Signé et daté « – 67 Schneider »
en bas à droite
À partir des années 1960, le geste de Gérard Schneider rappelle le geste calligraphique. Le geste est épuré. Il devient geste signifiant. L’usage de l’encre permet à l’artiste de jouer sur les nuances de noir, sur ses variations : noir intense, léger, brillant, moiré, bleuté…
Dans cette composition de 1967, la large forme à l’encre vient s’appuyer sur une large brosse rouge à la gouache. Dans l’élan du geste créateur, la brosse a laissé goutter le medium créant un réseau de tâches qui ponctuent le fond gardé en réserve. Le rehaut au pastel vert au centre vient dynamiser l’ensemble.