LES ANNÉES 1940
Quand les procédés surréalistes permettent l’abstraction

Exposition Mars – Avril 2022

LES ANNÉES 1940
Quand les procédés surréalistes permettent l’abstraction

Les artistes Serge Charchoune (1888-1975), Henri Goetz (1909-1989), Marie Raymond (1908-1989) et Gérard Schneider (1896-1986) se sont côtoyés de la fin des années 1930 aux années 1940 et ont été exposés ensemble sur la scène artistique parisienne. Ces quatre peintres ont été marqués par le Surréalisme et en ont gardé une trace formelle dans leurs œuvres. Ce passage d’une influence d’un mouvement fondamentalement figuratif, un renouvellement de l’abstraction dans les années 1940 est une période clé que nous avons choisi de mettre en avant dans cette exposition.

LES RACINES SURRÉALISTES DE L’ABSTRACTION

On considère que le Surréalisme naît en 1924, lorsque André Breton publie le premier Manifeste du surréalisme. Il définit ce mouvement comme un « automatisme psychique pur, par lequel on se propose d’exprimer, soit verbalement, soit par écrit, soit de toute autre manière, le fonctionnement réel de la pensée. » Le Surréalisme encourage les artistes et les poètes à libérer leur inconscient et à créer de la manière la plus spontanée possible. L’automatisme va être appliqué à la création d’œuvres plastiques et littéraires à travers les cadavres exquis, les collages collectifs et la création de tarots par exemple. Ces stratégies surréalistes vont permettre à certains artistes d’évoluer vers l’abstraction. Cependant, il est important de préciser qu’aucun des grands artistes surréalistes « adoubés » par André Breton n’a été un peintre abstrait : Victor Brauner, Salvador Dali, Giorgio de Chirico, Óscar Domínguez, Max Ernst, Wifredo Lam, René Magritte, André Masson, Roberto Matta, Yves Tanguy… Le Surréalisme est un courant fondamentalement figuratif. Les peintres représentent le réel : un réel de l’esprit, un univers intérieur. Passer à l’abstraction c’est rompre avec le Surréalisme.

oscar dominguez - papier lion bicyclette 1937 catalogue les annees 40

Oscar DOMINGUEZ
Lion-bicyclette – 1937 – Décalcomanie, gouache au pochoir sur papier – 15,8 x 22,3 cm.
Centre Pompidou, Paris

collage - man ray 1922 catalogue les annees 40

En haut : Paul Chardourne, Tristan Tzara, Philippe Soupalt, Serge Charchoune
En bas : Man Ray, Paul  luard, Jacques Rigaut, Mme Soupault, Georges Ribemont-Dessaignes
Collage de Man Ray, 1922 – Centre Pompidou, Paris

Le romancier Raymond Queneau décrit notamment ce mouvement comme un : « moyen de libération totale de l’esprit. Un cri de l’esprit qui retourne vers lui-même. Tout véritable adepte de la révolution surréaliste est tenu de penser que le mouvement surréaliste n’est pas un mouvement dans l’abstrait, et spécialement d’un certain abstrait poétique, au plus haut point haïssable, mais est réellement capable de changer quelque chose dans les esprits. » [1]
Certains peintres proches du Surréalisme vont comprendre la libération des arts qu’il permet pour devenir des peintres abstraits à part entière. Il s’agit non seulement de Serge Charchoune, Henri Goetz, Marie Raymond et Gérard Schneider ; mais aussi de Joseph Sima, Christine Boumeester, Marcelle Loubchansky… Le critique d’art Éric de Chassey écrit « Des artistes se sont servis du surréalisme en réactivant son potentiel créatif et déstabilisant sans se préoccuper de savoir s‘ils se conformaient ainsi aux principes définis par André Breton à partir de 1924. » [2] Ainsi, le Surréalisme existe de façon différente. C’est avant tout une manière de penser, de vivre, de s’exprimer et pas seulement un mouvement organisé. Il influence un grand nombre d’artistes qui peignent, sculptent, écrivent…. André Breton lui-même affirme que le « Surréalisme survivait ‘diffus’ chez un tel ou un tel. » Il reconnait que certains artistes « naviguent seuls » comme Jacques Prévert et Joan Miró. L’artiste Georges Ribemont-Dessaignes écrit à ce sujet : « Reste la rage de créer. Dernière ressource du monde intérieur. Une très belle passion là aussi. Créer de toutes pièces un nouveau monde de formes, de couleurs et de sons. L’essentiel de l’exploitation de la sensibilité artistique actuelle va à l’abstraction, ou du moins à l’exercice abstrait de formes, de couleurs, de sons, dépouillés de toute attache avec la nature et existant en soi. »[3] L’automatisme est ainsi absorbé, assimilé, sans contradiction avec les tendances abstraites.
Au cours du XIXe puis du XXe siècle, les artistes s’étaient libérés peu à peu de la ressemblance au réel. La photographie notamment permet cette nouvelle autonomie, puis l’Impressionnisme s’est détaché de l’objet lui-même pour s’intéresser aux effets de lumière.

1 – Georges Ribemont-Dessaignes, Déjà jadis ou du mouvement Dada à l’espace abstrait, Paris, Les belles lettres, 2016
2 -Éric de Chassey, «Le surréalisme dans l’art États-uniens, de l’entre-deux-guerres à l’abstraction excentrique (1930-1970) », catalogue de l’exposition Le Surr alisme dans l’art am ricain, Ville de Marseille, 2021
3 – Georges Ribemont-Dessaignes, Déjà jadis ou du mouvement Dada à l’espace abstrait, Paris, Les belles lettres, 2016

christine boumeester - sans titre 1938 1939 catalogue les annees 40

Christine BOUMEESTER
Sans titre – 1938/1939 – Pastel sur papier – 26 x 37 cm.
Musée Goetz-Boumeester, Villefranche-sur-Mer

henri goetz christine boumeester - photo hans hartung catalogue les annees 40

Henri Goetz et Christine Boumeester
Photo: Hans Hartung

Les Fauves ensuite se sont consacrés à la couleur pour laquelle l’objet existe seulement comme support. Puis, le Cubisme a déconstruit l’objet par la forme. Enfin, Dada et le Surréalisme ont libéré l’inconscient, le subjectif, le spontané, annonçant le passage à l’abstraction pure.

De grands artistes avaient initié l’abstraction au début du XXe siècle : Hilma af Klint, Vassily Kandinsky, Kasimir Malevitch, Piet Mondrian, František Kupka… En quoi le Surréalisme a permis une renaissance de l’abstraction dans les années 1930 ? À Paris, cette décennie représente l’apothéose de la gloire de Picasso, Matisse, Bonnard. Les pionniers de l’abstraction ont été presque oublié. Paul Klee meurt en 1940 à Locarno et Robert Delaunay en 1941 à Montpellier. Piet Mondrian quitte Paris en 1938 et meurt à New York en 1944. Vassily Kandinsky meurt cette année-là à Neuilly-sur-Seine. La génération des premiers abstraits s’éteint donc pendant la guerre. Il est intéressant de souligner que Mondrian avait affirmé à Peggy Guggenheim : « je me sens plus proche des surréalistes, en esprit et excepté le versant littéraire, que de tout autre sorte de peinture ».

DU FIGURATIF À L’ABSTRAIT

Le peintre russe Serge Charchoune, le doyen de notre exposition, découvre le mouvement Dada à Barcelone où il se réfugie en 1914. Il y rencontre Francis Picabia qui le présente à Tristan Tzara de retour à Paris en 1920. Charchoune intègre ainsi le mouvement Dada et est invité à participer aux réunions et aux manifestations du groupe. Ainsi, dès les années 1920, Serge Charchoune est très proche des artistes et écrivains du mouvement Dada qui seront les grands acteurs du Surréalisme. Marqué par les influences du cubisme puis du mouvement Dada, Charchoune présente ses premières toiles abstraites qu’il qualifie lui-même d’ « ornementales » en 1916 à la Galerie Josef Dalmau de Barcelone. Toute sa vie, Charchoune va aller et venir entre des périodes d’abstraction pure et des périodes plus figuratives. Serge Charchoune rencontre en 1954 le peintre Nicolas de Staël. Ce dernier, très admiratif, affirme de Charchoune dont il possède une toile : « c’est le plus grand d’entre nous ».

De son côté, l’américain Henri Goetz arrive à Paris en 1930 et y découvre la peinture surréaliste. L’année suivante, il épouse la peintre Christine Boumeester qu’il avait rencontré à la Grande Chaumière. À partir de 1935, le couple devient très proche de Hans Hartung et de Gérard Schneider.

vassily kandinski - papier sans titre 1930 catalogue les annees 40

Vassily KANDINSKY
Sans titre – vers 1930 – Encre de Chine et aquarelle sur papier – 36,5 x 37,5 cm.
Centre Pompidou, Paris

gerard schneider - peinture paysage imaginaire 1937 1939 catalogue les annees 40

Gérard SCHNEIDER
Paysage imaginiare – 1937/39 – Huile sur toile – 54 x 65 cm.
Collection privée, France

Henri Goetz bascule ainsi vers une peinture non figurative avec un aspect surréaliste. Il écrit : « Je croyais pouvoir créer des formes où mon inconscient rejoindrait ceux des autres. Cette démarche n’était pas étrangère à celle des surréalistes mais sa réalisation s’opérait dans un univers de formes pour moi abstraites, mais évocatrices d’objets connus, parfois organiques. Cette ressemblance ne m’intéressait guère, ce qui m’éloignait des surréalistes. L’espace de mes tableaux ressemblait à celui des œuvres classiques. Je n’étais pas considéré comme artiste abstrait et pourtant je me sentais plus près d’eux. » [4] En 1942, le couple Goetz-Boumeester se réfugie dans le Midi et fréquente Jean Arp, Nicolas de Staël, Marie Raymond et le couple Picabia.

À Nice en 1932, Marie Raymond se rapproche de Nicolas de Staël. Au début de la guerre, elle commence à peindre des Paysages imaginaires (1941-1944) inspirés par ses promenades dans l’arrière-pays niçois et qui ont « les formes spontanées de la peinture des surréalistes ». À ce moment-là, elle rencontre le peintre Jean Arp dont les formes biomorphiques se retrouvent dans ses Paysages imaginaires. Elle est également très marquée par les œuvres d’André Masson. À la fin de la guerre, Marie Raymond sort de sa période post-surréaliste et choisit définitivement l’abstraction. Elle est l’épouse du peintre hollandais Fred Klein et se lie ainsi naturellement d’amitié avec Henri Goetz, marié à la peintre hollandaise Christine Boumeester. Les Raymond-Klein sont également proches d’un autre peintre hollandais : Piet Mondrian avec lequel ils partagent un atelier. Marie Raymond raconte : « C’était comme une famille dont les nombreux frères d’un même bord se retrouvaient et s’amusaient dans des conversations sans fin. »

Des années 1920 et jusqu’au milieu des années 1930, Gérard Schneider peint des œuvres figuratives, des « paysages imaginaires » d’inspiration surréaliste. Le critique d’art Michel Ragon écrit : « la part que le surréalisme donne à l’inconscient, au rêve, à l’écriture automatique, l’intéresse. Même s’il n’adhéra pas au groupe surréaliste, c’est néanmoins la seule confrérie dont il se rapproche en 1937. » [5]

4 – Mes démarches, lettre manuscrite par Goetz datée de 10 juin 1975, reproduite dans une plaquette éditée par la Galerie La Pochade, à l’occasion d’une exposition itinéraire dans les centres culturels.

5 – Michel Ragon, Schneider, Angers, Expressions contemporaines, 1998

hans hartung - papier sans titre 1935 catalogue les annees 40

Hans HARTUNG
Sans titre – 1935 – Crayon gras, aquarelle et encre de Chine sur papier – 62,7 x 44,3 cm.
Centre Pompidou, Paris

photo - hans hartung noel 1948 catalogue les annees 40

Marie-Thérèse Gonzalez, Fred Klein, Roberta Gonzalez, Gérard Schneider, Marie Raymond, Colette et Pierre Soulages, Yves Klein et Pilar Gonzalez.Repas de Noël, 1948 – Christmas dinner, 1948
Photo: Hans Hartung – Fondation Hans Hartung

Gérard Schneider est alors proche du peintre surréaliste Óscar Domínguez et des poètes Paul Éluard et Georges Hugnet. Schneider peint des tableaux inspirés par le surréalisme et écrit également des poèmes. Certains seront même publiés dans la revue La Main à la plume (1941-1944) : publication collective surréaliste fondée entre autres par Christine Boumeester et Henri Goetz. En 1942, Gérard Schneider expose ses œuvres abstraites avec le groupe Die Allianz autour de l’artiste Jean Arp à la Kunsthalle de Berne.

LES EXPOSITIONS, LES RENCONTRES & LES AMITIÉS

Nos quatre artistes ont ainsi été proches des auteurs et artistes dada ou surréalistes et ont utilisé les stratégies de l’inconscient, de l’automatisme et du spontané pour passer à l’abstraction. De plus, nous avons choisi de montrer ces quatre artistes en particulier car ils se sont connus et ont été exposé ensemble de leur vivant.

Par exemple, la Galerie Jeanne Bucher a montré les œuvres de Marie Raymond, Henri Goetz et Serge Charchoune. À partir de 1946, la Galerie Colette Allendy représente à la fois Marie Raymond, Gérard Schneider et Henri Goetz. On peut citer également l’exposition Peinture Abstraite : Dewasne Deyrolle Marie Raymond Hartung Schneider qui a lieu la même année à la Galerie Denise René. Cette galerie montrera aussi des œuvres de Serge Charchoune en 1963. Les quatre artistes ont également des amis en commun : Nicolas de Staël, Jean Arp et Francis Picabia par exemple.

Marie Raymond, qui est aussi critique d’art, publie de nombreux articles, notamment pour la revue hollandaise Kunst en Kultuur dont elle est la correspondante à Paris de 1939 à 1958. On peut citer par exemple un article écrit sur une exposition Gérard Schneider à la Galerie Lydia Conti ainsi qu’un article sur Henri Goetz à la Galerie des Deux-îles en 1949. L’un des évènements le plus important et qui concrétise le lien entre ces quatre artistes est le 12e Salon des Surindépendants en 1945 (20 oct.–13 nov. 1945, Parc des expositions – Porte de Versailles, Paris).

jean arp - papier dechire 1932 catalogue les annees 40

Jean ARP
Papier déchiré – 1932 – Papiers déchirés et collés sur papier – 14 x 14 cm.
Centre Pompidou, Paris

invitation - expostion peintures abstraites dewasne deyrolle marie raymond hartung schneider galerie denise rene catalogue les annees 40

Invitation pour l’exposition Peintures abstraites : Dewasne, Deyrolle, Marie Raymond, Hartung, Schneider, Galerie Denise René, Paris, France, 26 février–20 mars 1946.
© Archives Marie Raymond, Paris.

Il s’agit en effet de la première grande exposition d’art abstrait après-guerre, qui rassemble non seulement des œuvres mais aussi des artistes qui avaient été dispersés par le conflit mondial. Les peintres se rencontrent et parlent ensemble de leur travail. Les français et les étrangers de Paris échangent et créent des liens d’amitié. C’est la première fois que des œuvres de Serge Charchoune, de Marie Raymond et de Gérard Schneider sont exposées ensemble. Lorsque Marie Raymond écrit son article à propos du Salon dans la revue Kunst en Kultuur, elle choisit de l’illustrer avec une œuvre de Serge Charchoune. De plus, elle dessine son portrait l’année suivante (œuvre aujourd’hui conservée au Centre Pompidou, Paris). Henri Goetz qui rencontre Marie Raymond lors de ce salon, portraiture également Charchoune.

Lors de cette édition du Salon des Surindépendants, Gérard Schneider montre une toile intitulée Les Pendus : un titre figuratif qui donne un axe de lecture à une composition abstraite. L’artiste écrit à ce sujet : « Les nouvelles possibilité de la peinture abstraite s’oriente vers un contenu expressif et dramatique de la création des formes. Dans l’abstraction la peinture trouve l’indispensable à sa fin technique et explosive en excluant les éléments extérieurs inutiles. » [6]

À l’approche du 100ème anniversaire du Surréalisme, on réalise à quel point ses procédés ont profondément marqué l’art du XXe siècle. On peut également citer quelques artistes figuratifs qui s’approcheront du mouvement sans en faire réellement partie comme Louise Bourgeois, Alberto Giacometti, Dora Maar ou Jacques Prévert. Le Surréalisme va également traverser l’Atlantique pendant la Seconde Guerre Mondiale et concourir à la naissance de l’Expressionisme abstrait. L’influence qu’a pu avoir André Masson sur Jackson Pollock est un exemple parmi tant d’autres. Le travail autour de l’image de René Magritte se retrouve les œuvres Pop art d’Andy Warhol et le détournement des objets de Marcel Duchamp inspire Jasper Johns. Le Surréalisme, courant fondamentalement figuratif va ainsi permettre l’abstraction car son automatisme sert une peinture « dépourvue de représentation » mais « aussi riche que la nature » [7].

6 – ibid
7 – Robert Motherwell dans Max Kozloff, « An Interview with Robert Motherwell », Artforum, vol. IV, n°1, septembre 1965, p.34

andre masson -dessin-automatique-1925 1926 catalogue les annees 40

André MASSON
Dessin automatique – 1925 – 1926 – Encre de Chine sur papier – 31,5 x 24,5 cm.
Centre Pompidou, Paris

marie raymond - portrait de serge charchoune 1946 catalogue les annees 40

Marie RAYMOND
Portrait de Serge Charchoune, 1946
Fusain sur papier
30,5 x 24 cm.
Centre Pompidou, Paris

henri goetz - portrait de serge charchoune 1945 catalogue les annees 40

Henri GOETZ
Portrait de Serge Charchoune, 1945
Encre brune sur traits à la mine graphite sur papier
28 x 18,7 cm.
Centre Pompidou, Paris

ŒUVRES EXPOSÉES

SERGE CHARCHOUNE (1888-1975)

Nature-morte aux olives – 1942
Huile sur carton
27 x 35 cm
Signé et daté «Charchoune 42» en bas à droite

serge charchoune - nature morte au verre 1941 catalogue les annees 40

Serge CHARCHOUNE
Nature-morte au verre – 1941
Huile sur carton marouflé sur toile
19,6 x 14,2 cm
Centre Pompidou – Paris

Composition à la fourchette – 1942
Huile sur carton
27 x 35 cm.
Signé et daté Charchoune « VI 42 »  en bas à droite

amedee ozenfant - nature morte puriste 1921 catalogue les annees 40

Amédée OZENFANT
Nature-morte puriste – 1921
Huile sur toile – Oil on canvas – 60 x 73 cm.
Musée d’art moderne et contemporain de Saint-Étienne Métropole

Composition géométrique – 1943
Huile sur panneau
50 x 73 cm
Signé et daté « Charchoune 43 » en bas à droite

Les chemins de l’invisible – 1947
Huile sur toile
38 x 55 cm
Signé « Charchoune » en bas à droite

serge charchoune - nature morte a la cruche 1941 catalogue les annees 40

Serge CHARCHOUNE
Nature-morte à la cruche – 1941
Huile sur toile – Oil on canvas – 60,4 x 81 cm.
Centre Pompidou – Paris

HENRI GOETZ (1909-1989)

Sans titre – 1945
Huile sur panneau
37,5 x 46 cm
Signé « goetz «  en bas à droite

salvador dali - dormeuse cheval lion invisibles 1930 catalogue les annees 40

Salvador DALI
Dormeuse, cheval, lion invisibles – 1930
Huile sur toile – Oil on canvas – 50,2 x 65,2 cm.
Centre Pompidou – Paris

Sans titre – 1946
Huile sur panneau
44,5 x 53,5 cm
Signé et daté  »goetz 46  » en bas à droite

alberto magnelli - chemin colore 1947 catalogue les annees 40

Alberto MAGNELLI
Chemin coloré – 1947
Huile sur toile – Oil on canvas – 81 x 100 cm.
Musée d’art moderne et contemporain de Saint-Étienne Métropole

Sans titre – 1948
Pastel sur papier
33 x 50 cm
Signé et daté « goetz 48 » en bas à droite

Sans titre – 1949
Huile sur panneau
81 x 65 cm
Signé et daté  »goetz 49  » en bas à droite

nicolas de stael - la vie dure 1946 catalogue les annees 40

Nicolas DE STAËL
La Vie dure – 1946
Huile sur toile – Oil on canvas – 142 x 161 cm.
Centre Pompidou – Paris

MARIE RAYMOND (1908-1989)

Ou prise de conscience des choses elles-mêmes – 1944
Huile sur toile
32,5 x 41 cm. – 12.8 x 16.1 in.
Titré et signé « ou prise de conscience des choses elles-mêmes M.Raymond » en bas à droite
Signé « M. Raymond » au dos

marie raymond - groupe mediterraneen 1941 1965 catalogue les annees 40

Jean ARP
Groupe méditerranéen – 1941-1965
Plâtre – plaster – 78 x 92 x 50 cm
Centre Pompidou – Paris

GÉRARD SCHNEIDER (1896-1986)

Sans titre – 1942 ca.
Huile sur toile
60 x 73 cm
Signé « Schneider » en bas à droite et en haut à gauche

oscar dominguez - la couturiere huile 1943 catalogue les annees 40

Oscar DOMÍNGUEZ
La Couturiére – 1943
Huile sur toile – Oil on canvas – 72 x 49 cm.
National Gallery of Victoria – Melbourne

Opus 266 – 1944
Huile sur bois
97 x 130 cm
Signé « Schneider » en bas à droite, titré « Opus 266 » au dos

LES ANNÉES 1940
EXPOSITION: mars – avril 2022
EXHIBITION: March – April 2022
Galerie Diane de Polignac
2 bis, rue de Gribeauval – 75007 Paris
www.dianedepolignac.com
Textes – texts: Mathilde Gubanski
Traduction – translation: Lucy Johnston
© Œuvres : ADAGP, Paris, 2022
Photographies des oeuvres : Droits réservés
© Artworks: ADAGP, Paris, 2022
Photographs of the works: Reserved rights
© Galerie Diane de Polignac, 2022

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