Marie Raymond dans son atelier, Paris, 1950 ca.
Tous droits réservés
« La vie se glisse dans les choses et la lumière nous la rend sensible. »
Marie Raymond dans son atelier, Paris, 1948 ca.
Photo : J. Bokma
La galerie Diane de Polignac remercie tout particulièrement Madame Rotraut Klein-Moquay et Monsieur Yves Amu Klein d’avoir rendu possible ce très beau projet d’exposition et de publication.
La galerie Diane de Polignac remercie également les Archives Yves Klein, dirigées par Monsieur Daniel Moquay, pour leur collaboration et dont la connaissance de l’œuvre sublime de Marie Raymond a été un atout essentiel pour la réussite de ce projet.
MARIE RAYMOND
Vers la lumière
Exposition du 19 septembre au
29 novembre 2019
Galerie Diane de Polignac
2 bis rue de Gribeauval, Paris
www.dianedepolignac.com
Toutes les citations sont de Marie Raymond
Traduction : Catherine de Pimodan, ESTRAD, Paris
Conception graphique : Christian Demare
Imprimé en Italie
ISBN : 978-2-9548416-8-7
© Galerie Diane de Polignac, Paris, septembre 2019
Les textes sont la propriété des auteurs : © Michèle Gazier
© ADAGP, Paris 2019 pour les œuvres de Marie Raymond
Droits réservés
Marie RAYMOND
Michèle Gazier
À l’occasion d’un numéro consacré à l’art abstrait, le prestigieux magazine américain Art et Architecture (1929-1967), avait réuni quelques artistes émergents. La liste qu’il dressait était assez courte et exigeante. On y lisait entre autres les noms de Hans Arp, Alexander Calder, Robert Jacobsen, Alberto Magnelli, Richard Mortensen, Serge Poliakoff, Nicolas de Staël, Sophie Taeuber Arp, Victor Vasarely et Marie Raymond. De même, dans les nombreuses expositions collectives d’après guerre jusqu’à l’aube des années 60, le nom de Marie Raymond, omniprésent, voisine avec ceux de Hans Hartung, Pierre Soulages, Gérard Schneider, Bram Van Velde, Jean-Paul Riopelle, Nicolas de Staël, Joan Miró ou Maria Helena Vieira da Silva.
D’où vient alors que cette artiste prolifique et inventive, bohème et intellectuellement curieuse, épouse du peintre Fred Klein, respectée de tout ce que l’art comptait de grands noms et dont l’œuvre avait été couronnée en 1949 par le Prix Kandinsky soit aujourd’hui si peu visible voire oubliée ?
Rien ne destinait Marie Raymond à devenir un grand peintre. Née à la Colle-sur-Loup, dans l’arrière pays niçois, dans une famille bourgeoise – entre pharmacie et fleurs à parfums – elle étudie dans une institution chic pour jeunes filles : l’institut Blanche de Castille à Nice. Elle est attirée par le yoga et l’occultisme que pratiquent sa sœur ainée Rose et son époux médecin. Comme dans Antar, ce conte héroïque mis en musique par Gabriel Dupont, qu’elle aimait écouter et citer, elle rêve du coup d’aile qui lui permettrait d’ « atteindre le soleil ».
À défaut de cette traversée de l’azur, elle se prend de passion pour le travail du peintre Alexandre Stoppler installé à Cagnes-sur-Mer et découvre dans son atelier sa véritable vocation. Elle sera peintre.
C’est à Cagnes qu’elle rencontre Frédéric Klein son mari. Elle l’épouse en 1926. Elle a tout juste dix huit ans.
Dès lors la vie du couple sera faite de flux et reflux entre Paris et Cagnes. Allers poussés par le désir de peindre et de vivre de et dans l’art. Retours pour cause de problèmes économiques.
Grand événement dans leur vie : en 1928 leur nait un garçon, Yves. Marie a vingt ans. Son fils sera, à ses yeux, sa plus belle œuvre.
La femme artiste devient mère. Et au fil des ans cet amour du fils qui atteindra une célébrité mondiale occulte le travail de la mère.
Mais au sortir de la guerre, dans les années 1945-1950, Marie est au sommet de son art. Elle est une mère comblée, une artiste reconnue, elle a trouvé son langage, l’abstraction. Dans ses nombreux écrits épars, elle note : « recomposer la vie, construire un monde (…) composer un ailleurs avec ce que je ressentais de la lumière exaltante, de l’Espace, du besoin de vivre ».
Dans son for intérieur, elle rêve de la célébrité future de son fils dont elle ne doute pas. Sa hardiesse créative l’éblouit. Yves est un fils attentif à l’œuvre de sa mère. Ils sont l’un et l’autre liés par mille fils de sang et de tendresse mais aussi par une foi en l’absolu. La certitude d’atteindre les étoiles, de communiquer avec le cosmos, de franchir des barrières invisibles et de s’unir à l’univers. On retrouvera cette même aspiration, cette même certitude, chez l’artiste Rotraut, veuve d’Yves Klein.
Marie Raymond rayonne sous le regard de son fils. Dans ses écrits intimes, elle évoque sa création et le choix de l’abstraction pour exprimer ces mondes intérieurs qu’elle alimente en lisant le philosophe Henri Bergson.
« Peu à peu, on s’intériorise, on travaille. Je ressens à nouveau le besoin d’exprimer, mais quoi ? Le soleil brille encore ! Mais rien de tangible. Comment recomposer la vie ? C’est ainsi que se fait le premier pas vers la peinture abstraite. »
Au fil des ans et malgré ses succès personnels, la place de l’artiste dans la famille n’est plus vraiment partagée. Le couple Klein bat de l’aile et se sépare en 1961. L’année suivante Yves meurt d’une crise cardiaque à l’âge de trente-quatre ans.
De cette disparition Marie Raymond ne se remettra pas. Elle sera à jamais et pour tous la mère d’Yves Klein. La mère du génie.
C’est à l’aune de l’œuvre du fils que celle de la mère est un temps regardée. Puis l’ombre lumineuse et bleue d’Yves Klein recouvrira les créations de Marie et la mémoire des collectionneurs.
Redécouvrir l’univers pictural de Marie Raymond est un cadeau. Elle est là dans toute sa force paisible, sa fraicheur, sa quête, reflet de ses questionnements, de sa vie de bohème, de son amour de la nature, de son goût des couleurs, des lumières et des parfums.
Elle est une belle au bois dormant que le regard amoureux de l’esthète et du visiteur réveille, s’émerveillant de sa jeunesse et de sa vigueur. L’œuvre d’une artiste que ne définissent ni ses ascendants, ni son conjoint ni son illustre enfant. Le travail d’une femme libre.
La maison du Haut de Cagnes sur-Mer, 1943 ca. 1943
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Marie Raymond, Yves Klein, Fontenay-aux-Roses, 1931
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Marie-Thérèse Gonzalez, Fred Klein, Roberta Gonzalez, Gérard Schneider, Marie Raymond, Colette et Pierre Soulages, Yves Klein et Pilar Gonzalez. Repas de Noël, 1948, photo Hans Hartung Fondation Hans Hartung
X, Gildas Fardell, Nina Kandinsky, Manuel Ortiz, X, rue d’Assas, Paris, 1954
Tous droits réservés
Rose Raymond, Yves Klein et Marie Raymond, 1932 ca.
Tous droits réservés
Marie Raymond, années 1930
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Rythmes – 1946
Huile sur toile
82 x 142 cm / 32 1/4 x 55 15/16 in.
Signé en bas à droite
Sans titre – 1946
Huile sur toile
73 x 92 cm / 28 3/4 x 36 1/4 in.
Signé en bas centre
« Un tableau, c’est une harmonie, un ordre, un équilibre, réalisé parmi le chaos du monde coloré. »
Paysage fond jaune – 1947
Huile sur toile
73 x 92 cm / 28 3/4 x 36 1/4 in.
Histoire d’Espace – 1948
Huile sur toile
60 x 81 cm / 23 5/8 x 31 7/8 in.
Signé en bas à droite
Sans titre – 1948 ca.
Huile sur toile
64,5 x 81 cm / 25 3/8 x 31 7/8 in.
Signé en bas à droite
L’œil bleu du lointain – 1950
Gouache sur papier marouflé sur toile
65 x 174 cm / 25 9/16 x 68 1/2 in.
Signé en bas à droite
Sans titre – 1953
Huile sur toile
130 x 88 cm / 51 3/16 x 34 5/8 in.
Signé en bas à droite
Sans titre – 1957 ca.
Huile sur toile
80 x 100 cm / 31 1/2 x 39 3/8 in.
« … c’est une chose à la fois simple et complexe que l’art de peindre, c’est la contemplation, l’exaltation de la vie même. »
Le fil embrouillé – 1957
Huile sur toile
92 x 73 cm / 36 1/4 x 28 3/4 in.
Signé en bas à droite
Harmonie rouge – 1959
Huile sur toile
114 x 146 cm / 44 7/8 x 57 1/2 in.
Signé en bas à droite
Essor – 1961
Huile sur toile
162 x 97 cm / 63 3/4 x 38 3/16 in.
Signé en bas à droite
« Le désir d’abstraction ne constitue-t-il pas un rêve d’harmonie ? Une supposition de valeurs pures, une mise en accord qui décèle un infini possible, scandé par la dissonance (l’erreur) qui aiguillonne les forces vers un envers, un monde autre, un au-delà qui surgit de l’erreur, renouvelle la vision du monde. L’artiste vit intellectuellement ce retournement des choses qui permet le déroulement de la vie. »
Sans titre – 1963 ca.
Huile sur toile
96 x 130 cm / 37 13/16 x 51 3/16 in.
Signé en bas centre
Marie Raymond dans son atelier, Paris, 1950 ca.
Photo : Willy Maywald
Marie Raymond, Yves Klein et Fred Klein, 1954
Tous droits réservés
Issue d’une famille provençale, Marie Raymond débute la peinture dans l’atelier du peintre Alexandre Stoppler, à Cagnes-sur-Mer. Mariée en 1926 à un jeune peintre néerlandais, Fred Klein, avec qui elle a un fils (Yves Klein) deux ans plus tard, elle mène avec son mari une vie de bohème à Montparnasse. Elle y rencontre, entre autres, les artistes Jacques Villon et František Kupka.
De retour à Nice en 1932, elle prend des cours à l’École des Arts Décoratifs, où elle fait la connaissance du sculpteur Émile Gilioli. Elle obtient une commande pour réaliser une fresque destinée au pavillon des Alpes-Maritimes lors de l’exposition internationale de 1937.
La guerre contraint la famille à s’installer à Cagnes-sur-Mer, où Marie Raymond commence à peindre des « Paysages imaginaires » (1941-1944), inspirés par ses promenades dans l’arrière-pays ; c’est à cette époque qu’elle rencontre Nicolas de Staël, Hans Arp et Alberto Magnelli.
Dans l’immédiate après-guerre et jusqu’en 1954, elle ouvre son appartement-atelier tous les lundis, créant ainsi les « Lundis de Marie Raymond » où se croisent Colette Allendy, Iris Clert, Pierre Soulages, Gérard Schneider, Hans Hartung, Raymond Hains, François Dufrêne, Jacques de la Villeglé, César, Martial Raysse, Jean Tinguely, Eugène Ionesco, Nina Kandinsky, les critiques Charles Estienne, Pierre Restany et Georges Boudaille.
En 1945, elle participe à sa première grande exposition au Salon des Surindépendants. Son travail est accroché aux côtés de ceux de Hans Hartung, Jean Dewasne, Jean Deyrolle et Gérard Schneider. En 1949, elle obtient, avec Youla Chapoval, le prix Kandinsky et participe à une grande exposition d’art français en Amérique du Sud.
En 1957, le Stedelijk Museum, à Amsterdam lui consacre une exposition rétrospective.
En 1966, Daniel Templon inaugure sa première galerie, la galerie « Cimaise », avec une exposition de Marie Raymond.
En 1972, une grande exposition lui est consacrée ainsi qu’à son fils au château-musée de Cagnes sur-Mer.
En 1988, la Pascal de Sarthe Gallery à San Francisco lui dédie une importante exposition personnelle.
En 2004-2005, une exposition réunit à nouveau Marie Raymond et Yves Klein aux Musée des Beaux-Arts d’Angers. Elle sera ensuite présentée au Musée des Beaux-Arts de Carcassonne et à Coblence en 2006 puis au LACC de Dunkerque en 2007 et enfin à Madrid au Círculo de Bellas Artes en 2009-2010.
EXPOSITIONS COLLECTIVES
Salon des Indépendants : 1945
Salon des Réalités Nouvelles : 1946, 1947, 1948, 1958, 1962, 1968
Salon de mai : 1952, 1961
Micro Salon : 1957, 1958, 1959
Salon des femmes peintres et sculpteurs : 1980, 1981
1946
« Peinture Abstraite : Dewasne Deyrolle Marie Raymond Hartung Schneider », Galerie Denise René, Paris, France, 26 février-20 mars.
« Marie Raymond, Engel Pak, Poliakoff », Centre de Recherches d’Art Abstrait, Paris, France, 22 mars-11avril.
1947
« Duthoo, Poliakoff, Poujet, Marie Raymond, Alfred Reth », Galerie Denise René, Paris, France, 21 mai-11 juin.
« Peintures Abstraites », Galerie Denise René, Paris, France, 16-30 juillet.
1948
« Sculptures et peintures contemporaines », Galerie Denise René, Paris, France, 9 janvier-6 février.
« Prise de terres, Peintres et sculpteur de l’objectivité », Galerie Breteau, Paris, France, février.
« Tendances de l’art abstrait », Galerie Denise René, Paris, France, 22 octobre-22 novembre.
1949
« Denise René présente les lauréats du prix Kandinsky 1949 M. Raymond Chapoval », Galerie Denise René, Paris, France, 4-28 mars. (4)
« Peintures et sculptures abstraites », Galerie Colette Allendy, Paris, France, juillet.
1950
« D’une saison à l’autre » Galerie Colette Allendy, Paris, France, 4-26 avril.
« Prix Kandinsky 1946-1950 : Dewasne, Deyrolle, Poliakoff, Max Bill, M. Raymond, Chapoval, Mortensen », Galerie Denise René, Paris, France, 5 décembre 1950-5 janvier 1951.
« Gouaches sculptures », Galerie de Beaune, Paris, France.
1951
Biennale de São Paulo, Brésil.
« Klar Form », Charlottenborg Museum, Copen hague, Danemark, 8-26 décembre.
1952
« Peintre de la Nouvelle École de Paris », Galerie de Babylone, Paris, France, 15 janvier-12 février.
1953
« Marie Raymond – Fred Klein », Institut franco japonais de Tokyo, Japon, 20-22 février.
« Marie Raymond Garbell Hillaireau : Lyrisme de la couleur », Galerie Art Vivant, Paris, France, 15-27 juin.
« Denise René présente… », Galerie Denise René, Paris, France, 26 juin-31 juillet.
« Marie Raymond – Fred Klein », Galerie Bridgestone, Tokyo, Japon, novembre.
« Exposition vente au profit des sinistres de Hollande », Galerie des Beaux-Arts.
1955
« Du futurisme à l’art abstrait », Musée Cantonal des Beaux-Arts, Lausanne, Suisse, 24 juin-26 septembre.
Exposition collective, Kunsthalle, Manheim, Allemagne.
1956
« Herbin, Miró, Viera da Silva, Klee, Goebel, Freist, Raymond », Galerie Art vivant, Paris, France.
1957
« Micro-Salon d’avril », Galerie Iris Clert, Paris, France, avril.
« II Micro-salon di Iris Clert di Iris Clert di Parigi in esclusività per l’Italia », Galerie Apollinaire, Milan, Italie.
« Micro-Salon », Galerie de La Tartaruga, Rome, Italie, décembre 1957.
1958
« Micro-salon 58 », Galerie Iris Clert, Paris, France.
1959
« Micro-salon », Galerie Europe, Bruxelles, Belgique.
1966
« Ado Fouque Haminsky Herth Humair Ivakovic Jampeler Laksine Raymond », Galerie Cimaise Bonaparte, Paris, France, juillet-septembre.
« Dix ans d’Art Vivant 1945-1955 », Fondation Maeght, Saint Paul-de-Vence, France.
1968
« L’art contemporain », Musée Galliera, Paris, France.
1972
« Marie Raymond – Yves Klein », Château-musée de Cagnes-sur-mer, France, 16 décembre 1972-17 février 1973.
1975
« Les Prix Kandinsky 1946-1961 », Galerie Denise René, Paris, France, 7 mars-10 avril. (2)
« 1ère Biennale française de la tapisserie en hommage à Jean Lurçat », Palais de l’Europe, Menton, France.
1977
« Paris – New York », Centre Georges Pompidou, Paris, France.
« IIème Biennale Française de la Tapisserie en hommage à Le Corbusier », Palais de Juan-les-Pins, Antibes, France.
1980
« Réalités nouvelles 1946-1956. Anthologie d’Henry Lhotellier », Musée des beaux-arts et de la dentelle, Calais, France, 9 février-8 avril.
« Peintres de l’abstraction lyrique à Saint-Germain des-Prés 1946-1956 », Mairie annexe du 6ème arrondissement, Paris, France, 6 juin-5 juillet.
« UFPS 80, 96e salon de l’Union des femmes peintres, sculpteurs, graveurs, décorateurs », Musée du Luxembourg, Paris, France, 5-28 septembre.
1981
« Paris – Paris, Créations en France 1937-1957 », Centre Georges Pompidou, Paris, France.
1984
« La part des femmes dans l’art contemporain », Galerie Municipale, Vitry-sur-Seine, France, mars.
« Charles Estienne et l’art à Paris 1945-1966 », Centre National des Arts Plastiques, Paris, France, 21 juin-2 septembre.
1985
« Aspects de l’art en France de 1950 à 1980 », Musée Ingres, Montauban, France, 28 juin-6 octobre.
« Les années 50 », Espace Sonia Delaunay, Grand Couronne, France, 5 octobre-3 novembre.
« L’abstraction ou la liberté de peindre de Kupka à Atlan », Galerie d’art contemporain Galarte, Paris, France, 17 octobre-23 novembre.
1986
« Comparaison 1986 », Grand Palais, Paris, France, 31 mai-24 juin.
« Hommage à Iris Clert », Acropolis, Nice, France.
1987
« Juin de l’abstraction, abstraction de A à Z : œuvres de 1930 à 1987 », Galerie 5, Fontainebleau, France.
« L’Art en Europe – Les années décisives 1945-1953 », Musée d’Art Moderne, Saint-Étienne, France.
1988
« Abstraction Expressions – Confrontation 1950- 1970 », Galerie Bernard Davignon, Paris, France, 3 mars-16 avril.
« Aspect de l’art abstrait des années 50 », Foyer de l’Opéra, Lille, France, 28 septembre-8 octobre.
« Denise René présente : Mes années 50 », Galerie Denise René, Paris, France.48 49
« Les années 50 », Centre Georges Pompidou, Paris, France.
« L’École de Paris – 1945-1964 », Musée national d’histoire et d’art, Luxembourg.
2004
« Marie Raymond – Yves Klein », Musée des Beaux arts, Angers, France, 20 novembre 2004-27 février 2005.
2005
« Marie Raymond – Yves Klein », Musée Joseph Déchelette, Roanne, France, 11 mars-19 juin.
2006
« Marie Raymond – Yves Klein », Musée des beaux arts, Carcassonne, France, 23 juin-17 septembre.
« Marie Raymond – Yves Klein », Museum Ludwig, Coblence, Allemagne, 25 juin-17 septembre.
2007
« Marie Raymond – Yves Klein », LAAC Dunkerque, Dunkerque, France, 3 mars-10 juin.
2009
« Marie Raymond – Yves Klein Herencias », Círculo de bellas arte, Madrid, Espagne, 28 octobre 2009-17 janvier 2010.
2012
« Yves », Palazo Ducale, Gènes, Italie, 6 mai 2012.
EXPOSITIONS PERSONNELLES
1950 : « Gouaches de Marie Raymond », Galerie de Beaune, Paris, France, 9 décembre 1949-9 janvier 1950.
1951 : « Marie Raymond : peintures gouaches », Galerie de Beaune, Paris, France, janvier-février.
1953 : « Marie Raymond », Musée d’Art Moderne de Kamakura, Japon.
1954 : « Marie Raymond », Galerie du Théâtre de Poche, Bruxelles, Belgique, 27 octobre-11 novembre.
1956 : « Marie Raymond », Galerie Colette Allendy, Paris, France, 1er-23 juin.
1957 : « Peintures de Mme Marie Raymond », Salle des expositions, La Colle-sur-Loup, France, 13 juillet-16 août.
1957 : « Marie Raymond », Stedelijk Museum, Amsterdam, Pays-Bas.
1957 : « Marie Raymond », Utrechtse Kring, Utrecht, Pays-Bas, février.
1963 : « Marie Raymond », Galerie Cavalero, Cannes, France, 20 juin-10 juillet. (3)
1966 : « Marie Raymond peintures-dessins », Galerie aux Bateliers, Bruxelles, Belgique, 22 septembre-3 octobre.
1966 : « Marie Raymond : Peintures 1960-1966 », Galerie Cimaise Bonaparte (Galerie Templon), Paris, France, 26 mai-25 juin. (1)
1988 : « Marie Raymond Forty Years of Abstract Painting », Pascal de Sarthe Gallery, San Francisco, États-Unis, octobre.
1991 : « Marie Raymond – In Retrospect, works from 1946 to 1979 », Pascal de Sarthe Gallery, Los Angeles, États-Unis, 11 avril-8 juin.
1993 : « Marie Raymond Rétrospective 1937-1987 », Musée d’art moderne et d’art contemporain, Nice, France, 27 septembre-28 novembre.
2004 : « Marie Raymond », Galerie Pèpe, La Colle-sur Loup, France, 7 juin-fin juillet.
2011 : « Marie Raymond », Galerie Arnoux, Paris, France, 24 mars.
OUVRAGES GÉNÉRAUX
Estienne (Charles) ; Degand (Léon) : Pour ou contre l’art abstrait, Le Courneur, Paris, France, 1947
Estienne (Charles) : L’art abstrait est-il un académisme ?, Éditions de Beaune, Paris, France, 1950
Ragon (Michel) : Expression et non-figuration, Éditions de la Revue, Paris, France, 1950
Francastel (Pierre) : Peinture et société, Éditions Audin, Lyon, France, 1951
Degand (Léon) ; Alvard (Julien) ; Gindertael (R. Van) : « Témoignage pour l’art abstrait », Art d’Aujourd’hui, n° 1, Paris, France, 1952
Courthion (Pierre) : Peinture d’aujourd’hui, Éditions Pierre Caillier, Genève, Suisse, 1952
Lebel (Robert) ; Descargues (Pierre) ; Gindertael (R. Van) : Premier bilan de l’art actuel, Éditions Le Soleil Noir, Paris, France, 1953
Huyghe (Renée) : Dialogue avec le visible, Éditions Flammarion, Paris, France, 1955
Ragon (Michel) : L’aventure de l’art abstrait, Éditions Robert Laffont, 1956, Paris, France, 1956
Brion (Marcel) : L’abstraction, Éditions Aimery Somogy, Gründ, Paris, France, 1956
Bouret (Jean) : L’art abstrait : ses origines, ses luttes, sa présence, Éditions Club français du livre, Paris, France, 1957
Seuphor (Michel) : Dictionnaire de la peinture abstraite, Éditions Fernand Hazan, Paris, France, 1957
Dorival (Bernard) : Les peintres du XXᵉ siècle, Éditions Tisné, Paris, France, 1957
Buffet-Picabia (Gabrielle) : Aires abstraites, Éditions Pierre Caillier, Genève, Suisse, 1957
Ragon (Michel) : La peinture actuelle, Éditions Berger Levrault, Paris, France, 1959
Restany (Pierre) : Lyrisme et abstraction, Éditions Apollinaire, Milan, Italie, 1960
Cassou (Jean) : Panorama des arts plastiques contemporains, Éditions Gallimard, Paris, France, 1960
Paulhan (Jean) : L’art informel, Éditions Gallimard, Paris, France, 1960
Premio Marzotto 1959-1960, Relazioni, Saggi, Confessioni, bienno 1959-1960, Éditions Premio Marzotto, Vicence, Italie, 1961
Ragon (Michel) : Naissance d’un art nouveau – Tendances et techniques de l’art, Éditions Albin Michel, Paris, France, 1963
Bayer (Raymond) : Entretiens sur l’art abstrait, Éditions Pierre Caillier, Genève, Suisse, 1964
Seuphor (Michel) : La peinture abstraite, sa genèse, son expansion, Éditions Flammarion, Paris, France, 1964
Seuphor (Michel) : Le style et le cri – quatorze essais sur l’art, Éditions du Seuil, Paris, France, 1965
Read (Herbert) : Histoire de la peinture moderne, Éditions Somogy, Paris, France, 1966
Vallier (Dora) : L’art abstrait, Éditions Le Livre de Poche, Paris, France, 1967
133 pittori e il cervino, mostra al circolo degli artisti torino 5 novembre 1971, Éditions Cervino, Italie, 1971
Ragon (Michel) ; Seuphor (Michel) : L’art abstrait 1939-1970, Éditions Galerie Maeght, vol. III, Paris, France, 1973
Xuriguera (Gérard) : Les années 50 – peintures, sculptures, témoignages, Arted Éditions d’Art, 1984
Ragon (Michel) : 25 ans d’art vivant 1944-1969, Éditions Galilée, Paris, France, 1986
Bonnefoi (Geneviève) : Les années fertiles 1940-1960, Mouvements Éditions, Paris, France, 1988
Daval (Jean-Luc) : Histoire de la peinture abstraite, Éditions Fernand Hazan, Paris, France, 1988
Boudaille (Georges) ; Javault (Patrick) : L’art abstrait, Nouvelles Éditions françaises, Paris, France, 1990
Harambourg (Lydia) : L’École de Paris 1945-1965 Dictionnaire des peintres, Éditions Ides et Calendes, Neuchâtel, Suisse, 1993
Century of artistic freedom 1898-1998 Vienna Secession, Éditions Prestel, Munich, Allemagne, 1998
CATALOGUES COLLECTIFS
Réalités nouvelles, 3ᵉ Salon, Palais des beaux-arts de la ville de Paris, Paris, France, 1948
Peintures et sculptures abstraites, Galerie Colette Allendy, Paris, France, 1949
Le mouvement dans l’art contemporain, Musée cantonal des beaux-arts, Lausanne, Suisse, 1955
Premio Marzotto 1959-1960, Relazioni, Saggi, Confessioni, bienno 1959-1960, Édition Premio Marzotto, Vicence, Italie, 1961
Dix ans d’art vivant 1945-1955, Fondation Maeght, Saint Paul, France, 1966
133 pittori e il cervino, mostra al circolo degli artisti torino 5 novembre 1971, Édition Cervino, Italie, 1971
Les prix Kandinsky 1946-1961, Galerie Denise René, Paris, France, 1975
Première Biennale française de la tapisserie en hommage à Jean Lurçat, Palais de l’Europe, Menton, France, 1975
Paris – New York, Centre Georges Pompidou, Paris, France, 1977
Deuxième Biennale Française de la tapisserie en hommage à Le Corbusier, Antibes, France, 1977
Première rencontre de Billom, formes et couleurs. L’art dans la vie, Association d’artistes professionnels d’auvergne, Billom Saint-Loup, France, 1979
Réalités nouvelles 1946-1956. Anthologie de Henry Lhotellier, Musée des beaux-arts, Calais, France, 1980
Peintres de l’abstraction lyrique à Saint-Germain-des-Prés : 1946-1956, Mairie de Paris, Paris, France, 1980
UFPS 80, 96ᵉ salon de l’Union des femmes peintres, sculpteurs, graveurs, décorateurs, Musée du Luxembourg, Paris, France, 1980
Paris – Paris, créations en France 1937-1957, Centre Georges Pompidou, Paris, France, 1981
1881-1981 centenaire. UFPS 81, 97ᵉ salon de l’union des femmes peintres, Musée du Luxembourg, Paris, France, 1981
La part des femmes dans l’art contemporain : Œuvres exposées, Galerie municipale, Vitry-sur-Seine, France, 1984
Charles Estienne et l’art à Paris 1945-1966, Fondation nationale des arts graphiques et plastiques, Paris, France, 1984
Aspects de l’art en France de 1950 à 1980, Musée Ingres, Montauban, France, 1985
L’abstraction ou la liberté de peindre : de Kupka à Atlan, Galerie d’art contemporain Galarte, Paris, France, 1985
Les années 50, Espace Sonia Delaunay, Grand-Couronne, France, 1985
Salon Comparaisons 1986, Grand-Palais, Paris, France, 1986
Hommage à Iris Clert, Acropolis, Nice, France, 1986
L’art en Europe – Les années décisives 1945-1953, Musée d’art moderne, Saint-Étienne, France, 1987
Juin de l’abstraction, abstraction de A à Z : Œuvres de 1930 à 1987, Galerie 5, Fontainebleau, France, 1987
Denise René présente : Mes années 50, Galerie Denise René, Paris, France, 1988
Les années 50, Centre Georges Pompidou, Paris, France, 1988
Aspect de l’art abstrait des années 50, Lille, France, 1988
Abstractions Expressions – Confrontations 1950-1970, Galerie Bernard Davignon, Paris, France, 1988
The century of artistic freedom 1898-1998 Vienna Secession, Édition Prestel, Munich, Allemagne, 1998
L’École de Paris ? 1945-1964, Musée national d’histoire et d’art, Luxembourg, 1998
Marie Raymond – Yves Klein. Herencias, Éditions Expressions contemporaines, Angers, France, 2010
Charles Estienne, critique d’art des années 50, Édition Musée des Beaux-Arts, Brest, France, 2011
CATALOGUES MONOGRAPHIQUES
Catalogue des peintures de Mme Marie Raymond, La Colle-sur-Loup, France, 1957
Marie Raymond Forty Years of Abstract Painting, Pascal de Sarthe Gallery, 1988, San Francisco, États-Unis, 1988
Marie Raymond Rétrospective 1937-1987, MAMAC, 1993, Nice, France, 1993
Marie Raymond à La Colle-sur-Loup, Galerie Pèpe, 2004, La Colle-sur-Loup, France, 2004
ÉCRITS PUBLIÉS (EXTRAIT)
Raymond (Marie) : « De meesters van het licht », Kroniek Van Kunst En Kultuur, n° 1, Amsterdam, Pays-Bas, janvier 1948
Raymond (Marie) : « Salon des Réalités nouvelles », Kroniek Van Kunst En Kultuur, n° 4, Amsterdam, Pays-Bas, avril 1948
Raymond (Marie) : « Overpeinzingen in Lascaux », Kroniek Van Kunst En Kultuur, n° 9, Amsterdam, Pays-Bas, septembre 1949
Raymond (Marie) : « Les origines de l’art abstrait », Kroniek Van Kunst En Kultuur, n° 9, Amsterdam, Pays-Bas, septembre 1949
Raymond (Marie) : « Salon de Mai », Kroniek Van Kunst En Kultuur, n° 11, Amsterdam, Pays-Bas, novembre 1949
Raymond (Marie) : « Soulages à la galerie Lydia Conti, Vieira da Silva à la galerie Pierre », Kroniek Van Kunst En Kultuur, n° 11, Amsterdam, Pays-Bas, novembre 1949,52,53
Raymond (Marie) : « Interview avec Henri Matisse », Mizue, n° 571, Tokyo, Japon, mars 1953
Raymond (Marie) : « Matisse contre les abstraits », Mizue, n° 571, Tokyo, Japon, mars 1953
Raymond (Marie) : « Jacques Villon », Kroniek Van Kunst En Kultuur, n° 6, Amsterdam, Pays-Bas, juillet-août 1956
Raymond (Marie) : « Yves Klein, peintre de l’École de Nice », Nice-Matin, Nice, France, 28 janvier 1968
Raymond (Marie) : « La nuit de l’été 76 », + – O, n° 15, Genval-Lac, Belgique, décembre 1976
Raymond (Marie) : « 10ᵉ biennale de Paris », + – O, n° 20, Genval-Lac, Belgique, avril 1978
Raymond (Marie) : « Au Grand-Palais, la FIAC 79 – Les fantasmes de Picasso », + – O, n° 29, Genval-Lac, Belgique, avril 1980
Raymond (Marie) : « Du réalisme au mysticisme : Yves Klein Étienne Hajdu », + – O, n° 37-38, juin 1983, Genval Lac, Belgique, 1983
ŒUVRES DE MARIE RAYMOND DANS LES COLLECTIONS PUBLIQUES
Musée des beaux-arts, Nantes, France
Musée d’art moderne de la Ville de Paris, Paris, France
Château-Musée Grimaldi, Cagnes-sur-Mer, France
Stedelijk Museum, Amsterdam, Pays-Bas
Bridgestone Museum of Art, Tokyo, Japon
« J’ai cherché à travailler dans la joie, à travers toutes les vicissitudes de la vie. C’est ainsi que la couleur, expression de vie, s’est imposée à moi, étant née au soleil des bords de la Méditerranée, le pays où Bonnard et Matisse et Picasso que j’admire, ont travaillé. Je rends hommage à Cézanne, à Van Gogh, à tous les impressionnistes dont la peinture a suscité mon désir de peindre. »
Marie Raymond dans son atelier, Paris, vers 1956
Photo : Jean Michalon
Marie Raymond lors du vernissage de l’exposition Marie Raymond : Peintures 1960-1966, Galerie Cimaise Bonaparte, Paris, 26 mai 1966
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