Sans titre 1961

Gérard Schneider

Galerie Diane de Polignac

Gouache, encre de Chine et pastel sur papier
21 x 27 cm
Signé et daté « Schneider / – 61 » en bas à droite

gerard schneider - papier 1961

Au tournant des années 1960, l’œuvre de Gérard Schneider gagne en lumière et naissent des peintures où le blanc devient structurant : il marque une respiration, un appel vers une trouée de lumière qui jaillit de l’arrière-plan. Le geste reste intense mais l’atmosphère est plus apaisée : plus romantiques, plus oniriques, ces compositions sont marquées par des couleurs fondues, par une brosse noire qui dans une danse, vient rythmer la composition.

Chez Gérard Schneider, le papier est un support à part entière. Il n’est en rien une étude préparatoire pour une toile : il est un champ d’exploration propre. Il est un travail parallèle à sa production de toiles. Le papier donne à Gérard Schneider plus de liberté d’action. Moins onéreux, le papier donne plus d’audace à l’artiste. Gérard Schneider joue sur la combinaison de mediums : encre, gouache, pastel. Le papier rend plus vivant aussi le geste créateur : on peut y apprécier le tracé de la brosse, la nervosité du geste, même le dripping du pinceau formé dans son élan d’exécution. Ici la couleur apportée par le pastel vient en touche finale soutenir la forme, la rythmer, la rehausser, l’alléger. Elle est un support au geste. Un contrepoint.