Gouache et encre de Chine sur papier monté sur carton
34,3 x 50,5 cm
Signé et daté « Schneider / 64 » en bas à gauche
Gérard Schneider, en penseur de l’histoire de l’art, s’est dès les années 1940 intéressé à la couleur. Dans un premier temps, il s’est intéressé à la forme, puis il a intégré le geste dans sa recherche. Au début des années 1960, il se tourne naturellement vers l’exploration de la couleur. Cette dernière interagit avec l’ensemble de l’œuvre. Elle invite au dialogue. Lui qui aimait la musique, on pourrait dire qu’avec Gérard Schneider, l’œuvre se meut en une symphonie de tons et de formes. Les fonds d’abord chargés laissent poindre de lumière. Puis peu à peu, les fonds s’uniformisent.
Dans cette composition de 1964, les trois couleurs primaires structurent la composition. L’usage de la gouache donne de la matité à l’œuvre mais n’empêche en rien la lumière d’émaner de l’arrière-plan. Le geste, matérialisé par l’encre, dynamise l’ensemble en puisant dans un réservoir de formes propres à Schneider : des courbes et des arcs, des doubles stries aussi.