Gouache sur papier monté sur carton
52 x 75 cm
Rien ne la prédestinait à être peintre et pourtant Loïs Frederick a très tôt l’intuition de la couleur. Elle se met naturellement à peindre en mêlant les palettes avec audace. Deux chocs esthétiques jalonnent sa sensibilité d’artiste. D’abord Henri Matisse dont elle admire sans doute les œuvres lors de la rétrospective à l’Art Institute of Chicago en 1952. Du Fauvisme aux Papiers découpés, Henri Matisse est un virtuose de la couleur. Le deuxième choc, c’est sa rencontre avec l’œuvre de Mark Rothko au tournant des années 1950. Avec Mark Rothko, la couleur devient vibrance, devient lumière. Dès lors Loïs Frederick n’aura de cesse de puiser dans sa palette infinie pour capter l’intensité de la lumière.