« Je peindrai des ateliers toute ma vie peut-être, comme d’autres ont peint des autoportraits ».

Ces paroles de Sergio de Castro (1922-2012), peintre, musicien et poète franco-argentin, permettent d’interroger les multiples facettes et significations que l’espace de l’atelier a eu dans son travail : tout d’abord dans sa dimension concrète, historique, en tant que lieu de création, de conservation et de diffusion des œuvres, mais aussi en le réintégrant dans ce contexte socio-culturel du Paris d’après-guerre ; en tant que sujet pictural autonome, se prêtant à des jeux d’emboîtements et de mises en abyme, et par là, se présentant comme un éventuel reflet ou double de l’artiste lui-même.

Lucía Méndez Soria, L’ATELIER DE SERGIO DE CASTRO (extrait)